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Foire gastronomique : L’intégration ivoiro-burkinabè par la cuisine

Publié le mardi 30 juillet 2019 à 14h00min

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Foire gastronomique : L’intégration ivoiro-burkinabè par la cuisine

A l’occasion de la 1ère édition des journées culturelles et artistiques du TAC 2019, une foire gastronomique s’est tenue au Salon International de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). C’était du 27 au 30 juillet 2019. Cette foire s’est tenue simultanément avec l’exposition vente qui a réuni des artistes burkinabè et ivoiriens.

Du 27 au 30 juillet, au SIAO, les activités de la 1ère édition des journées culturelles et artistiques du TAC 2019, ne se pas résumées n’a pas à une exposition-vente. Il y avait également une foire gastronomique au cours de laquelle, des spécialités ivoiriennes et burkinabè ont été présentées. Du coté des Ivoiriens, on avait des plats comme le foufou, le riz sauce aubergine, l’attiéké, la viande de brousse… Les Burkinabè ont montré des plats comme le gonré, le babenda, le mungbean, le foutou, le riz…

Cette foire gastronomique tout comme l’exposition vente, n’a pas connu assez d’engouement. Les vendeuses de nourriture ont déploré le manque d’affluence et donc de clients et espèrent que les affaires iront mieux les prochaines éditions. Les quelques personnes venues manger étaient majoritairement les artistes de l’exposition-vente. « Les gens viennent un à un, nous avons laissé notre coin habituel pour venir ici mais ça ne va pas. On espère que ça ira pour une prochaine fois » , déclare Mme Gnakouri, vendeuse ivoirienne résidant à Ouagadougou.

Quant à M.I qui a préféré garder l’anonymat, la foire a été timide. Elle invite les organisateurs à communiquer aussi sur les réseaux sociaux pour atteindre le maximum de personnes la prochaine fois. « Je trouve la foire très timide cette année. Je crois que c’est dû à un manque de communication. La prochaine fois, les organisateurs doivent commencer la communication autour de la foire au minimum deux mois avant. Ils ne doivent pas se limiter à faire les publicités à la télé nationale seulement. Ils doivent songer à faire passer l’information sur les réseaux sociaux pour atteindre le plus de personnes… », selon M. I.

Si tout le monde se plaint, ce n’est pas le cas chez Bayala Olivia, qui trouve que l’idée de la foire est à saluer. Selon elle, c’est l’une des initiatives qui facilitent la cohésion sociale. « On ne peut pas blâmer les organisateurs pour une première fois. Ils doivent quand même mettre l’accent sur la communication pour les prochaines éditions. Sinon, l’idée de la foire est à louer. Elle peut aider sur beaucoup de plans. Ça nous permet de mieux nous connaitre. Ça facilite la cohésion sociale », a expliqué Bayala Olivia, restauratrice à la Résidence Yipènè

Korotoumou DJILLA (Stagiaire)
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