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Littérature : « Le Soleil Eclatant », un nouvel ouvrage du Mogho Naba Baongo

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Publié le samedi 22 juin 2019 à 23h30min

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Littérature : « Le Soleil Eclatant », un nouvel ouvrage du Mogho Naba Baongo

« Le Soleil Éclatant » est le titre du recueil de poèmes qui vient de paraitre aux Éditions de la Cour. Le Mogho Naba Baongo en est l’auteur. La dédicace de l’œuvre a eu lieu le samedi 22 juin 2019 au palais royal sis à Ouagadougou.

Après « Poèmes de l’Empereur », publiée en 2010, la deuxième œuvre du Mogho Naba Baongo intitulée « Le Soleil Éclatant » vient de paraitre aux Éditions de la Cour. La cérémonie de dédicace du recueil de poèmes a eu lieu au palais royal, le samedi 22 juin 2019, à Ouagadougou. C’est une œuvre de 148 pages riche d’enseignements qui servent de repères pour la jeune génération, et pour quiconque veut s’abreuver à la source du savoir des garants de la tradition. Il est illustré d’œuvres, de photos et d’éléments culturels relevant des musées, artistes et photographes burkinabè.

Á propos de cette œuvre, le Mogho explique : « J’ai voulu donner ma contribution pour la postérité à travers ce recueil de poèmes. Pour les uns, c’est un recueil de poèmes, pour d’autres ce sont des pensées philosophiques. Dans tous les cas, je pense qu’il est temps d’écrire pour la postérité, pour la jeunesse afin que nos enfants et petits-enfants aient des repères écrits par les garants de la tradition. Des repères écrits pour ceux qui pensent que la tradition a toujours un rôle à jouer dans notre modernité, dans notre volonté de vivre ensemble, dans notre développement. »

Préfacé par Me Titinga Frédéric Pacéré, le recueil a été présenté par le Pr. Amoa Urbain de l’Université Charles Louis de Montesquieu d’Abidjan. Comparant l’œuvre aux « Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire, le Pr. Amoa a laissé entendre : « Le livre lui-même est beau, les illustrations comme dans une salle d’exposition d’œuvres d’arts assurent à qui ne peut lire en français, une interprétation propre de la réalité, et à qui sait lire un prolongement de la lecture pour une suite succulente de poèmes. Et quant au texte lui-même, il offre des images et des symboles portés par une simple savante jonglerie langagière au centre de laquelle le poète célèbre les valeurs humaines. Ici aussi comme chez Baudelaire dans « Les fleurs du mal », et singulièrement dans « Correspondance », il est de belles correspondances, au cœur des vibrations, du sacré, convoquant ainsi le sentir qui éloigne cette version des structures syntaxiques originelles des Mossé ».

Les paroles des poèmes de ce recueil font appel à la sagesse, à en croire le Pr. Urbain Amoa : « La lecture de « Le Soleil Éclatant » pose un mythe qui pousse à interroger la philosophie de l’œuvre, et aller au-delà de la pensée, de la pensée de sa majesté Mogho Naba Bâongo. En réalité, la poésie est le genre des rois, car s’ils sont tenus de se taire en public, c’est parce qu’ils savent et peuvent dire sans dire. »

L’ouvrage a été bien accueilli et est considéré par plus d’un comme très intéressant. Pour le Pr. Joseph Paré de l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, les thèmes abordés dans le recueil de poèmes sont d’une grande importance : « C’est une initiative à saluer car ce deuxième recueil de sa majesté vient confirmer les tendances que nous avions constatées dans le premier.

C’est une œuvre qui accueille tout le monde à travers les thèmes qui y sont abordés. Il a essayé d’avoir un discours assez proche de tout un chacun. Il prend en compte les préoccupations de tout un chacun (nos joies et misères). Aussi, derrière tout cela se cache un trésor inestimable, qui est l’ensemble des sagesses contenues dans nos traditions ».

On pouvait compter parmi les invités, le cardinal Philippe Ouédraogo et Mme Balima née Zongo P. Marguerite (enseignante de sa majesté dans les années 1963). Le livre est disponible en deux formats, grand et petit. Le premier coûte 15 000F CFA et le second 5 000F CFA.

Korotoumou Djilla (stagiaire)
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