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Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) : Un nouveau bureau pour aller au charbon

LEFASO.NET | Issoufou Ouédraogo (stagiaire)

Publié le dimanche 11 novembre 2018 à 23h35min

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Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) : Un nouveau bureau pour aller au charbon

Un nouveau bureau national de neuf membres installé, de nouvelles orientations de lutte, des recommandations concernant l’unité syndicale et le renforcement de la cohésion pour la mise en œuvre des schémas directeurs du syndicat. Ce sont entre autres les résultats des travaux du premier congrès ordinaire du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), qui a pris ce samedi 10 novembre 2018 à Ouagadougou.

Le nouveau bureau national de neuf membres est conduit par Mohamed Sawadogo. Aussi, une commission de contrôle de deux membres a été mise en place pour renforcer la cohésion dans la mise en œuvre des décisions du congrès. Ce congrès du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) a aussi permis d’amender la plateforme revendicative et de faire des recommandations pour insuffler un nouveau dynamisme au syndicat.

Dans la mise en œuvre des décisions issues du congrès, le SYNAFI compte s’adosser à la déontologie de la Fonction publique et aux bonnes pratiques dans la gestion des finances publiques.

SG du SYNAFI Mohamed Sawadogo

Au cours de ces 48h de travaux, les congressistes ont dépeint en noir la situation nationale et internationale. Au plan national, le SYNAFI fustige le régime Kaboré pour les réformes hasardeuses des finances publiques qui compromettent dangereusement le devenir du pays.

En plus, des tentatives de remise en cause des acquis des travailleurs sont orchestrées par le régime, à travers la fameuse conférence sur la remise à plat des salaires. Le secrétaire général du SYNAFI, Mohamed Sawodogo, estime que le gouvernement doit travailler à résoudre la question du recouvrement des recettes.

Les congressistes soulignent que sur le plan économique, tous les indicateurs sont au rouge, du fait de l’absence de politique réelle de développement. Ils dénoncent aussi la politisation de l’administration financière sous le régime Kaboré.

Congressistes

Sur le plan international, les congressistes pointent du doigt le système capitaliste qui dégrade les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière.

Cela se manifeste par l’accaparement des richesses nationales par les puissances occidentales et chinoises, avec la complicité de leurs valets locaux.

Les syndicalistes ont dénoncé la défaillance du système sécuritaire qui démontre ainsi l’incapacité du pouvoir actuel. Ils appellent donc à doter les forces de défense et de sécurité de moyens adéquats pour assurer la sécurité des Burkinabè.

Issoufou Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

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