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TIVOUAG 2005 : Un test grandeur nature avant les jeux de la francophonie

Publié le jeudi 7 juillet 2005 à 07h13min

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La capitale du Burkina accueillera le samedi 9 juillet, la 7e édition du Tournoi internationale de la ville de Ouagadougou (TIVOUAG). Cette compétition, attendue de pied ferme par les tireurs verra la participation de quatre pays étrangers.

La Fédération burkinabè de judo a encore l’occasion d’étaler au grand jour ce qu’elle sait faire en matière d’organisation de compétitions internationales. Pour cette 7e édition du TIVOUAG, le Mali, le Niger et le Bénin ont déjà confirmé leur arrivée. A la Fédération, on fait le forcing pour que la délégation ghanéenne puisse être également de cette fête annuelle de judo. Concernant la préparation des tireurs burkinabè pour ce tournoi, aucun regroupement n’a été prévu.

« Nous avons simplement instaurer des zones de regroupement à savoir que les élites du Houet s’entraînent à Bobo et les élites de Kadiogo à Ouagadougou », nous signale Me Anatole Sawadogo, ceinture noire, 4e dan et entraîneur national adjoint.

Un entraînement commun des sélectionnés aurait permis d’installer une harmonie dans le groupe. Me Sawadogo reconnaît : « ce n’est pas la meilleure formule pour nous de préparer la compétition, mais nous faisons la politique de nos moyens ».

Mais il tire quand même des motifs de satisfaction de ce genre de préparation : « Ces élites sont guidés par leurs maîtres. Ils sont mieux placés pour leur inculquer les dernières consignes pour ladite compétition. C’est une formule ingénieuse pour aboutir à la victoire ».

En l’absence donc d’Anatou Ouélogo et de Germaine Bognini, deux médaillées potentielles, aujourd’hui au Centre international du judo africain, le Burkina qui est habitué aux lauriers au TIVOUAG pourra compter sur Hermann Zoungrana, Adama Ilboudo et Sala Sanou qui viennent de rentrer fraîchement de Châteauroux où ils ont participé avec leur club, l’AS-ONATEL au tournoi de ladite ville.

A leur côté on pourra voir émerger d’autres candidats sérieux pour les médailles. Il s’agit de Adrien et Armel Zoungrana, Zalissa Tapsoba, Fatimata Héma et autres Edith Bithibaly et Hermann Poda. Mais ils devraient s’attendre à ce que leurs hôtes ne leur fassent pas de quartiers. A la tête de ces éventuels « frondeurs » on peut citer le Niger qui, à l’orée de ses jeux de la Francophonie veut d’ores et déjà frapper un gros coup en judo et s’assurer dans cette discipline.

Concernant l’organisation pratique même du tournoi, « la Fédération compte récidiver avec le schéma des éditions antérieures », a précisé maître Anatole Sawadogo. Le public amoureux du judo est donc convié à faire massivement le déplacement au SIAO le samedi 9 juillet dans la matinée pour les éliminatoires et l’après-midi pour les finales.

Béranger ILBOUDO
Sidwaya

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