En marge du 12e tirage Lafia, ceux qui ont eu la chance d’être tirés au sort lors des précédentes opérations, et qui étaient à jour de leurs cotisations, ont reçu leurs chèques. Ils étaient 5 au total. Parmi eux, Mahamoudou Diallo. Client de Orabank Burkina, il dit avoir découvert le produit Lafia avec les agents commerciaux, alors qu’il était venu effectuer une opération en banque.

« Ils m’ont expliqué comment cela se passait et j’ai trouvé cela intéressant. J’ai commencé à souscrire. Lors du lancement j’y étais et j’ai suivi tout le mécanisme. Ce qui m’a motivé, c’est l’esprit d’épargne. C’est amusant de tenter sa chance, tout en sachant qu’on épargne quelque chose aussi ». La chance lui a souri il y a environ une année quand son numéro a été tiré au sort.

Ce 15 mars 2018, c’est tout heureux que le veinard a officiellement reçu le chèque en bois comme témoignage matériel.
Mode Vivendi de Lafi

Lafia est un produit de banque-assurance, un produit de capitalisation, c’est-à-dire qu’il y a un volet épargne avec possibilité de tirage au sort. Il est vendu par Sunu Assurances Vie Burkina Faso en partenariat avec Orabank.

« Le client cotise un montant donné (5500, 10 500, 20500, 30500 F CFA) pour une durée ferme de 15 ans. Au cours de la vie du contrat, il y a la possibilité d’être tiré au sort, chaque trois mois. Lorsque le client est titré au sort et qu’il est à jour de ses cotisations, ses primes, il bénéficie d’un capital donné », explique Savadogo Boukari, directeur technique de Sunu Assurances Vie Burkina Faso.

Le capital que le client devrait mettre 15 ans à percevoir peut être encaissé en peu de temps, s’il est tiré au sort et qu’il est à jour de ses cotisations. Chaque trimestre, un tirage a lieu et la chance peut sourire à un ou à des potentiels clients. « Quand on est tiré au sort, son contrat prend fin et on lui reverse le capital à l’avance », a poursuivi le directeur technique.

Selon le mode de souscription, les chanceux peuvent repartir avec la cagnotte de 1 à 6 millions.

Avant que les 5 clients déjà lauréats ne reçoivent leurs chèques, un autre tirage a eu lieu dans les enceintes de Orabank Burkina Faso. Il y a eu 24 potentiels gagnants soit 6 numéros par option. Pour chaque option, des numéros séquentiels de 4 chiffres ont été tirés, le tout sous le contrôle d’un huissier de justice qui veille sur l’intégrité du tirage.

« C’est transparent, tout le monde assiste au tirage. Il y a une lettre d’information qui est envoyée à la banque et à tous les numéros de contrats », dira Boukari Savadogo, avant d’ajouter qu’« après le tirage, il faut vérifier si le numéro existe, c’est la loi des grands nombres. Si le numéro existe, il est attribué à un contrat et le client détient ce numéro. On vérifie s’il est à jour de ses cotisations. S’il est à jour, il gagne tout de suite le capital qui est prévu à l’échéance ».

Il ajoutera que les contrats sont numérotés de 1 à N. Ainsi, plus le nombre de clients est élevé, plusil y a des chances d’avoir un gagnant.

Le directeur technique de Sunu Assurances Vie Burkina Faso a aussi rassuré de la transparence qui entoure toutes les opérations de tirage qui se font sous l’œil vigilant d’un huissier de justice.

TCS
Lefaso.net