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Marie Soleil Frère découvre « les habits neufs » de Sidwaya

Publié le samedi 2 juillet 2005 à 08h18min

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Marie Soleil Frère, universitaire belge ayant enseigné des années durant au département de « Journalisme et communication » de l’Université de Ouagadougou a visité, dans la soirée du jeudi 30 juin dernier les éditions Sidwaya.

Accompagnée de son collègue de l’Université libre de Bruxelles, Geoffroy Patriarche, elle revient au siège du « Journal de tous les Burkinabè, » deux ans après son précédent passage.

« Que de changements depuis ma première visite » a écrit Marie Soleil Frère dans le livre d’or des éditions Sidwaya après la découverte des nouveaux équipements de l’imprimerie du journal. « Le souvenir que j’avais de ce lieu était celui d’un hangar » n’a-t-elle pu s’empêcher de rappeler « Sidwaya s’est revêtu d’habits neufs », tel est le constat de Marie Soleil Frère.

La visite au siège de l’organe jeudi 30 juin dernier, de cette universitaire belge actuellement enseignante de journalisme à l’Université libre de Bruxelles a été pleine d’émotions et de révélations. Celle-ci intervient deux ans après son dernier passage en 2003. Entouré de ses proches collaborateurs (Bessia Baboué, Issa Soma, Kanfido Onadja), le directeur général Michel Ouédraogo a échangé à bâtons rompus avec ses hôtes d’un soir : Marie Soleil Frère et son collègue Geoffroy Patriarche.

Ils séjournent à Ouagadougou dans le cadre du lancement du Diplôme d’étude appliquées (DEA) au département « Journalisme et communication » de l’Université de Ouagadougou. Les relations entre la presse burkinabè et Marie Soleil Frère remontent à l’époque où elle enseignait dans ce département en tant que missionnaire.

Les discussions avec le premier responsable du « Journal de tous les Burkinabè » ont porté sur l’environnement actuel de la presse nationale et internationale, les difficultés du secteur au Burkina Faso et surtout les préparatifs pour la couverture de l’élection présidentielle de novembre 2005.

« Avec ces consultations électorales Sidwaya gagnera en crédibilité pour toujours ou la perdra à jamais, » a confié Michel Ouédraogo à ses hôtes belges. Il leur a fait part de tout ce qui est entrepris au sein de son organe pour suivre de bout en bout les 21 jours de campagne présidentielle. « Aucun candidat ne sera oublié. Nous prouverons une fois de plus notre sens du professionnalisme », a-t-il indiqué.

Face à ce défi, Marie Soleil Frère n’a pas hésité de demander à son interlocuteur d’où viendront les moyens financiers. « Mon combat actuel, est de faire en sorte que le service public des médias soit payé au Burkina Faso, » lui a répondu Michel Ouédraogo. En outre, l’universitaire belge a voulu savoir l’issue des démarches entreprises pour l’intégration des pigistes. Elle en a été rassurée sur l’aboutissement heureux du dossier.

La plus grande surprise est venue de l’imprimerie. Dès l’entrée, elle s’est empressée de lancer visiblement émue « Mon Dieu, vous avez évolué en si peu de temps ». De la saisie à la plieuse en passant par les sections du secrétariat de rédaction, de la photogravure et de l’offset, Marie Soleil Frère a laissé libre cours à ses émotions devant les explications du directeur de l’Imprimerie, Salifou Ouédraogo.
Elle ne s’en revenait pas. « L’ampleur des mutations est impressionnante, » s’est-elle étonnée. Le hangar jadis plein de vieillottes s’est transformé en une imprimerie moderne. A ces félicitations, les responsables de Sidwaya n’ont pas manqué de lui rappeler sa contribution à l’acquisition de certains matériels.

En effet, l’imprimerie du journal a obtenu « lune laveuse de rouleau et une plieuse » grâce au soutien de Marie Soleil Frère. « Elle a beaucoup fait pour nous, » a reconnu Michel Ouédraogo. Sous l’œil de la spécialiste des médias, elle soutiendra que Sidwaya a résolument emprunté le chemin qui est le sien en toute sérénité : remplir sa mission d’organe d’Etat et rendre le service public en toute objectivité. « La force du journal Sidwaya réside dans la logique de ses projets. Cela témoigne de l’esprit d’imagination et d’entrepreneuriat de son premier responsable », a laissé entendre Marie Soleil Frère.

Jolivet Emmaüs
Sidwaya

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