Région des Cascades : Le ministre de la santé à la découverte des réalités sanitaires de la région

La promotion du secteur de la santé occupe une place de choix dans le Plan national de Développement Economique et Social (PNDES). C’est dans ce cadre que le ministre de la santé Pr Nicolas MEDA a visité des infrastructures sanitaires de la région des Cascades.

Depuis sa prise de fonction en février, le ministre de la santé s’est assigné comme priorité entre autres une tournée dans toutes les régions du pays. L’unité néonatale du Centre Hospitalier Régional de Banfora a été le premier site à recevoir le ministre et sa délégation. Là-bas, les hôtes du jour ont pu visiter les différents compartiments de ce service. A la suite de l’unité de néonatologie, le ministre s’est rendu à l’unité de recherche sur le paludisme du CHR de Banfora. Le ministre de la santé a salué les efforts consentis par le personnel des unités visitées ; selon lui, l’unité de recherche sur le paludisme est dans une bonne dynamique et pourra être un cas d’école dans le pays voire dans la sous région. Le centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Flantama dans la commune de Banfora a également reçu la visite du ministre.

Le deuxième adjoint au maire de la commune a salué la présence du ministre dans sa commune car cela lui permettra de toucher du doigt les réalités sur le plan sanitaire. Dans un contexte de transfert de compétences et de ressources aux communes dans le domaine de la santé, le deuxième adjoint au maire n’a pas manqué de soulever quelques difficultés rencontrées par la commune. Ainsi, il ya l’insuffisance d’infrastructures sanitaires et de la logistique dans la commune, le manque de moyens pour doter les CSPS de clôtures, les problèmes d’éclairage des centres de santé, l’insuffisance de personnel et l’équipement des formations sanitaires. Il a également souhaité la construction d’un centre de formation professionnelle dans le domaine de la santé à Banfora. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Nazaire KONATE
Le Faso.net

Vos réactions (9)

---

• par Isabelle, 26 septembre 2017 10:32

  Décidément, le ministère de la santé n’est pas encore sorti de la zone de turbulences. Le ministre de la santé Pr Nicolas Meda, en qui le personnel du département de la santé avait fondé un espoir pour une meilleure organisation et gestion du ministère, est sur le point de faire autant, sinon pire que son prédécesseur. Les actions du ministre s’illustrent par les maux décriés sous son prédécesseur, à savoir, le régionalisme, népotisme, affairisme et pilotage à vue du ministère. L’exemple le plus récent de ces tares, porte sur le choix dans sa région d’origine, le Sud-Ouest, pour sa première sortie de visites des centres de santé. Il a tenté de masquer son caractère régionaliste en faisant par la suite un tour dans la région voisine des Cascades. Le choix de la région du ministre est très malencontreux car, il aurait dû commencer par des régions en difficultés cruciales d’infrastructures sanitaires, dans des zones enclavées telles que les régions de l’Est et du nord. C’est ainsi que des personnalités cultivent des sentiments tribalistes et régionalistes, à finalité dangereuse pour la cohésion nationale. Dommage que ce soit des intellectuels qui soient à la manœuvre pour ces dérives.

  Répondre à ce message
  • par Procès d’intention, 26 septembre 2017 16:59

    Chère Isabelle. Si je suis votre raisonnement, commencer les tournées par sa région d’origine est du tribalisme. Un peu de jugeotte quand même. Donc quand Sakandé va voir le Moro naba pour des conseils c’est du tribalisme car il existe de grands autres chefs au Burkina. Et surtout quand on est nommé, sa région d’origine ne doit bénéficier de rien (même pas de la première visite) sinon c’est du népotisme. Quand on est ministre, alors vos parents deviennent subitement incompétents au point qu’ils ne peuvent pas être nommés. Quand je pense que des soit disant intellectuels comme vous produisent de telles pensées, je me demande si on arrivera vraiment un jour à quelque chose de constructif

    Répondre à ce message

---

• par CAMEG, 26 septembre 2017 12:42

  Ce monsieur MeDa Nicolas est un vrai manipulateur . Il a fait croire à l’opinion nationale qu’il a résolu la crise de la CAMEG ,alors que lui et ses amis se sont grassement enrichis dans cette affaire . L’opinion nationale sait- il ,que chacun des protagonistes de la crise de la CAMEG est parti avec des millions de CFA dont plus de cent millions pour le seul ancien DG de la CAMEG ? La solution Nicolas MEDA à la crise de la CAMEG a été une grosse escroquerie sous le prétexte qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès .L’ ASCE-LC devrait venir constater les faits de ce scandale . Pensez que le président du Faso ,et le Premier ministre se sont laissés rouler dans la farine par le boulanger MEDA . Pouah .

  Répondre à ce message
  • par Patience, 26 septembre 2017 17:05

    Le ministre de la santé a donné un mandat clair au nouvel administrateur de la CAMEG. Attendez de voir avant de parler. Si d’aventure c’est comme les autres à savoir s’il entérine la nomination de ce dernier de façon définitive, j’adhérerais complétement à votre raisonnement. Mais si le 14 octobre 2017, date de la fin du mandat de Dr GNOULA Charlemagne qui n’a pu organiser la CAMEG et recruter un nouveau DG pour lui succéder, l’attitude du Pr MEDA nous éclairera sur ses intentions réelles.

    Répondre à ce message

---

• par Le digne, 26 septembre 2017 14:59

  Tout ça c’est bien beau.mais à quand la mise en application du protocole d’accord signé par le gouvernement ?oú en est on avec la fameuse fonction publique hospitalière ? Quelqu’un peut m’éclairer ?

  Répondre à ce message

---

• par Yatenga, 26 septembre 2017 15:52

  Hier c’était vive la Yatengaisation au ministère de la santé ,aujourd’hui c’est vive la dagarisation du ministère de la santé . Qui dit mieux .

  Répondre à ce message

---

• par Moussa, 26 septembre 2017 16:54

  Le quolibet de caverne d’Ali Baba reste d’actualité pour la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels et Génériques(CAMEG) pour certaines personnes. En effet, le ministre Meda qui a opté de régler les dossiers judiciaires de la CAMEG, est passé par le slogan un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. Hum ! Arrangements, il y a en bien eu et les parties au conflit ont empoché des dédommagements faramineux à hauteur de centaines de millions de FCFA. Des montants jugés démesurés par nombre d’observateurs qui estiment que certains administrateurs ont perçu des dommages et intérêts au-delà de la durée de leur mandat et indemnités. C’est pourquoi des voix s’élèvent pour fustiger un deal d’espèces sonnantes qui n’auraient pas manqué de trébucher jusqu’aux médiateurs du conflit. Tout cela au mépris du bon fonctionnement de la CAMEG, qui peine encore souvent à approvisionner régulièrement le pays en produits médicaux.

  Répondre à ce message

---

• par Citoyen Lambda, 26 septembre 2017 17:05

  C’est bien ce ministre qui n’a pas enlevé son chapeau au palais des sports avant de s’incliner sur le corps de Salif Diallo celui la qui l’a fait ministre non ?

  Répondre à ce message

---

• par Mninda, 26 septembre 2017 18:11

  Internaute Procès d’intension sincèrement je pense que vous défendez très mal le ministre Meda . Il y a des choses que le simple bon sens commande . Honnêtement ,le ministre aurait dû éviter cette maladresse. Sa région ne devait l’accueillir pour ce genre de tournées qu’après au moins avoir fait ne serait ce que deux régions éloignées de sa région natale .Aider le ministre ,c’est de lui dire qu’il a manqué de flair ici et a commis une grave erreur en commençant ses tournées dans la région dont il est originaire .

  Répondre à ce message

---