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Sit-in des agents des impôts et des domaines : Le syndicat campe dehors, la police veille à l’intérieur

LEFASO.NET | Par Marcus Kouaman

Publié le jeudi 24 novembre 2016 à 22h30min

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Sit-in des agents des impôts et des domaines : Le syndicat campe dehors, la police veille à l’intérieur

Après la grève de 72 heures, le Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) a entamé un sit-in de 48 heures ce jeudi 24 novembre 2016. Cela pour protester contre la présence de la police dans leur lieu de rassemblement à Ouagadougou.

Le préavis de sit-in a été déposé par le syndicat au deuxième jour de grève, soit le mardi 22 novembre 2016. Cela pour montrer leur mécontentement car, durant les 72 heures de grève, les forces de l’ordre les ont empêchés d’accéder à la cour de la Direction des grandes entreprises pour le piquet de grève.

Une fois de plus, les militants et sympathisants du SNAID étaient mobilisés devant cette même direction à Ouagadougou. Tout comme la veille, la police était là. Mieux, les agents de police qui veillent au grain à l’entrée tiennent par-devers eux la liste de ceux qui y travaillent. Donc interdiction formelle à toute personne étrangère à ce service, de franchir le seuil du portail.

Pour Yacouba Kientega, Secrétaire général de la section SNAID/Kadiogo, cette attitude des autorités n’est pas louable. « Nous estimons que ce qu’il était à faire est de discuter autour de notre plateforme minimale d’action afin que nous puissions trouver des solutions. Ce qui n’a pas été le cas. Au lieu de cela, ce sont des policiers qui sont là et nous empêchent d’avoir accès à nos lieux de travail », regrette-t-il.

Il laisse entendre que le bureau national du SNAID a eu des échanges le mercredi 23 novembre dans la soirée avec les autorités, mais rien n’a filtré pour l’instant. « Nous sommes sûrs que si cela avait été positif, la police n’allait pas être là ce matin. Si la police est déjà là, cela veut dire qu’il y a un problème de fond », lance-t-il. Le syndicaliste Kientega, pense que la grève est bien suivie et la mobilisation forte.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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