Presse : « Infos Sciences Culture » fête son premier anniversaire
Les promoteurs du journal « Infos Sciences Culture » ont célébré ce mardi 20 septembre 2016 le premier anniversaire du canard. C’était au cours d’une cérémonie qui a réuni des lecteurs, des partenaires et aussi de grands noms de la presse burkinabè dont Edouard Ouédraogo qui en était le parrain.
ISC a un an. Pour célébrer cet anniversaire, les responsables du journal ont initié une série d’activités. L’activité phare a été la cérémonie de commémoration de ce premier anniversaire.
En effet, le 15 septembre 2015 sortait de l’imprimerie le N°000 du bimensuel qui allait se consacrer à la science et la culture. Seulement, le coup d’Etat du 15 septembre 2015 a failli porter un coup de canif au projet. « Lorsque nous avons lancé le journal dès le lendemain il y a eu le coup d’Etat du CND. Fort heureusement nous avons su tenir dans ces moments difficiles », raconte Cyr Payim Ouédraogo, directeur de publication du journal.
Bien accueilli par le public
Porté sur les fonts baptismaux dans une situation nationale trouble, le journal a cependant été bien accueilli par les lecteurs. « Pendant le coup d’Etat nous avons pu vendre 500 exemplaires. Cela est, de notre avis, la preuve que le besoin était là », a expliqué le directeur de publication.
Avec un grand renfort en publicité, le canard est connu et adoubé même au-delà de nos frontières. La preuve, il a aujourd’hui des correspondants et des abonnés dans plusieurs autres pays africains et occidentaux. « Nous avons même reçu pendant quatre mois un stagiaire venu de la France », a ajouté Cyr Payim Ouédraogo.
S’intéresser à l’essence des choses de la culture
La cérémonie avait pour parrain Edouard Ouédraogo, fondateur du quotidien L’Observateur Paalga. Doyen de la presse burkinabè, il a été l’employeur du directeur de publication d’ISC. « Cyr Payim Ouédraogo a travaillé chez nous. Et quand il a voulu partir, nous nous sommes quitté à l’amiable. Il a su travailler à franchir l’année fatidique que représente la première année. Parce que toute la difficulté de l’entreprise réside dans sa première année », a-t-il relevé.
Pour le doyen de la presse burkinabè, ISC gagnerait à s’intéresser à l’essence de la culture. « Il s’agit selon mon entendement à dire aux lecteurs comment on fabrique le bendré ? Quel est le cycle de la plante ? Quel est le fondement du bendré ? En répondant à ces questions, le journal pourra intéresser d’autres lecteurs », a-t-il conseillé.
Après une année de fonctionnement, d’autres embuches se dressent sur le chemin du journal. Et pour le directeur de publication, la deuxième année sera mise à profit pour corriger les manquements et améliorer le fonctionnement du journal.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net