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Concours de la fonction publique session de 2016 : Des candidats hébergés dans des conditions précaires

Publié le vendredi 12 août 2016 à 04h16min

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Concours de la fonction publique session de 2016 : Des candidats hébergés dans des conditions précaires

Gaoua est l’unique centre de composition des concours directs de la fonction publique dans la région du sud-ouest. De nombreux candidats convergent chaque année dans la capitale de la région pour tenter leur chance. Comme toutes les années, le logement constitue la difficulté majeure pour les candidats en provenance des provinces et communes de la région.

Entamée le 1er Août dernier, la composition des concours directs de la fonction publique se déroule bien selon les organisateurs. Seul bémol, les candidats en provenance des provinces et communes de la région du sud-ouest peinent à se loger. En effet quatre salles de classes de l’école centre B de Gaoua servent de dortoirs pour ces prétendants aux emplois dans la fonction publique burkinabè. Au minimum 40 personnes se partagent un dortoir depuis le début de ces épreuves. Certains par contre dorment dans les couloirs de l’école centre A et d’autres en plein air.

Alphoncine Somé est originaire de Batié et mère d’un garçonnet de moins d’un an. « Mon enfant est tombé malade à deux reprises depuis mon arrivée ici. Je me couchais à l’entrée du dortoir mais un jeune a eu pitié de moi et c’est ainsi que nous avons permuté pour que je me retrouve au fond de la salle ».

C’est la deuxième fois que Brigitte Da participe aux concours directs. Pour ce dernier, « Nous souffrons beaucoup cette année. Lorsqu’on se couche, nous sommes obligés de libérer les dortoirs à 4h du matin pour permettre aux candidats de composer. Nos dortoirs servent de salles de composition » commente t- elle. Et à Farama Elie d’ajouter : « Avant-hier la pluie nous a battus copieusement, nos cahiers et documents n’ont pas survécus ».

En plus de cela, les candidats rencontrent des difficultés liées à la restauration et à l’eau. « J’ai fait trois jours sans me laver. Les robinets de l’école ne fonctionnent plus et la vie est très chère à Gaoua » affirme Paulin S. Poda. Cliquez ici pour lire la suite sur régions.lefaso.net

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