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La direction de la communication de l’Armée nous a rendu visite

Publié le jeudi 21 avril 2016 à 00h04min

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La direction de la communication de l’Armée nous a rendu visite

Ce 21 avril 2016, le Directeur de la communication et des relations publiques des armées, le Colonel Ulisse Williame Yaméogo, a effectué une visite dans les locaux de Lefaso.net. Accompagné de son Chef de service études et planification, le Capitaine Abdoul Aziz Ouédraogo, il a réaffirmé le soutien de l’armée et félicité toute l’équipe de l’organe de presse, au nom du chef d’Etat-major général des armées.

La visite de la direction de la communication et des relations publiques des armées à travers son directeur, le Colonel Ulisse Williame Yaméogo a été une occasion de discuter des sujets communs aux deux professions dans une ambiance bon enfant. Les deux parties se sont accordées sur la nécessité de communiquer et surtout de bien communiquer. Reconnaissant que le rôle de la presse est d’éduquer, informer et former les populations, et que l’armée est pourvoyeuse d’informations, ils se sont accordés sur le fait qu’il était nécessaire que l’armée et les médias travaillent de pair.

Le Colonel Yaméogo a dit reconnaitre en Lefaso.net un allié de choix dans le renforcement de la démocratie et de la stabilité, mais aussi dans la gestion des questions de défense et de sécurité. Au nom du chef d’Etat-major général des armées donc, le colonel Yaméogo a réaffirmé la reconnaissance de ‘’la grande muette’’ au pionnier des organes de presse en ligne du Burkina. Invoquant une démarche conviviale de reconnaissance pour la promptitude de la rédaction de Lefaso.net à répondre à l’appel de l’armée, il a invité l’organe de presse à toujours approcher les services compétents de l’armée pour tout sujet pouvant nécessiter l’intervention des hommes de tenue.

Pour sa part, le fondateur de Lefaso.net, le Dr Cyriaque Paré, après une brève présentation de la maison a rappelé les relations de longue date que l’organe de presse a entretenues avec l’armée. Réaffirmant sa disponibilité à accompagner celle-ci, le Dr Paré a par ailleurs avoué qu’il pouvait arriver que médias et armée ne s’accordent pas sur certains points. « De par la délicatesse de la mission de l’armée, on n’a pas toujours ce que l’on veut comme information », a reconnu le fondateur de l’organe de presse visité, qui dit comprendre que des situations de ce genre se produisent parfois.

L’hôte a cependant indiqué à ses visiteurs que Lefaso.net est disposé et disponible à accompagner l’armée dans ses différentes activités, tout en gardant son « devoir d’ingratitude » et son « droit à l’impertinence » ; ce qui fait d’ailleurs la crédibilité de tout organe de presse.

Tout en précisant que l’information dans certaines situations peut être une arme de destruction massive, le Colonel Ulisse Williame Yaméogo a expliqué la nouvelle dynamique au sein des forces armées nationales. « Il ne faut pas cacher ce qu’il n’y a pas à cacher », a-t-il dit, rappelant l’ouverture et la multiplication des canaux de communication au sein de la grande muette, même s’il est difficile de changer les anciennes pratiques.
« Il n’y a pas de réserves en ce qui nous concerne », a poursuivi le directeur de la communication et des relations publiques des armées, bien sûr avec les limites liées à la spécificité du domaine.
La fin de la visite a été ponctuée par un présent offert par les visiteurs au fondateur de Lefaso.net et la visite des locaux.

Roseline Nitiéma (Stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 avril 2016 à 05:43, par ka En réponse à : La direction de la communication de l’Armée nous a rendu visite

    Que toutes les responsables de nos institutions fassent un tour à Tampouy au Faso.net pour constater le travail fait par un homme de la neutralité en critique et de l’autocritique appelé Paré : Qui l’aurait cru il y a plus de huit ans ? La police, l’armée et d’autres institutions devant le bureau de l’homme a la plume d’or. Pour vous dire que les sites d’information des réseaux sociaux en ligne, sont plus efficaces que les pigeons voyageurs du 17e siècle, et que les critiques et l’autocritique d’un pays qui cherche son chemin comme le nôtre, sont acceptés par toutes et tous. Bravo au Faso.net

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