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CERFI : Moussa Nombo passe le flambeau à Souleymane Koné

Publié le lundi 11 janvier 2016 à 23h34min

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CERFI : Moussa Nombo passe le flambeau à Souleymane Koné

Le Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI) a un nouveau président. Après deux mandats de trois ans, Moussa Nombo a passé le témoin à Souleymane Koné. La passation de charges a eu lieu le 10 janvier 2016 à la Maison de la femme de Ouagadougou. Le nouveau président a pris l’engagement de travailler à l’unité d’action des musulmans ; de défendre les intérêts de l’islam et des musulmans et de contribuer au développement socio-économique du Burkina. Pour cela, il dit compter sur l’aide de Dieu et de l’ensemble des cerfistes.

Après six années à la tête du Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI), Moussa Nombo passe le témoin à un autre connaisseur de la maison. Souleymane Koné était jusqu’alors le coordonnateur régional CERFI des Hauts-Bassins. Elu lors du 10e congrès tenu en fin décembre 2015, il dit mesurer la noblesse mais aussi la lourdeur de la mission, celle de : promouvoir l’islam par l’étude, la recherche et la formation ; travailler à l’unité d’action des musulmans ; défendre les intérêts de l’islam et des musulmans et contribuer au développement socio-économique du Burkina.

« Mon ambition pour le CERFI pour les trois années à venir restera pour l’essentiel le renforcement des acquis de l’équipe Nombo, la mise en œuvre de diligences nécessaires pour venir à bout des insuffisances et difficultés du mandat passé et la prise d’initiatives allant dans le sens de faire du cerfiste, un individu ayant une foi sincère, une adoration parfaite, un bon comportement, une bonne culture islamique et une bonne culture générale. Je travaillerai avec mon équipe à faire davantage du cerfiste, un individu bien organisé, utile à soi-même, prêt à servir les autres et ayant la capacité de réaliser l’équilibre entre le militantisme, la vie professionnelle et la vie familiale », a souligné le nouveau président du CERFI.
Souleymane Koné n’a pas manqué de rappeler à ceux qui lui ont confié cette responsabilité que « se choisir un responsable est une bonne chose certes, mais le soutenir est encore mieux si nous avons le regard porté vers l’atteinte des objectifs dans la recherche de l’efficience ». Ainsi, pour l’atteinte de résultats probants, il dit compter sur l’engagement des cerfistes aux plans matériel et financier, mais aussi pour qu’ils interpellent son bureau si celui-ci venait à s’écarter de l’idéal visé par cette association qui capitalise 27 années d’expérience.
Le nouveau président du CERFI, dans son premier discours en tant que Président du CERFI a appelé à une synergie d’actions des communautés religieuses et des associations islamiques regroupées sous la bannière de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Il a également exprimé son souhait d’un renforcement de la collaboration avec les autres confessions religieuses et par-delà, les organisations de la société civile, pour que le vivre ensemble soit une valeur partagée par tous les habitants du Burkina.

L’équipe sortante affiche des résultats positifs

L’équipe sortante a travaillé dans un contexte socio-politique difficile. Ce qui ne l’a pas empêché de réaliser des résultats dont les cerfistes sont fiers aujourd’hui. Au nombre des acquis engrangés, on pourrait citer, entre autres :
 le renforcement du cadre institutionnel de l’association à travers le fonctionnement régulier des 12 coordinations régionales et la rencontre trimestrielle de suivi et d’évaluation du bureau national ;
 l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan stratégique quinquennal ;
 l’élaboration de nombreux référentiels en matière de formation, de relations publiques, de dialogue interreligieux ;
 la mise en œuvre des centres d’écoute et de conseil matrimonial et des caisses d’assistance sociale
 la création du comité national de gestion des projets pour encadrer la conception et la mise en œuvre de nos projets ;
 la construction de mosquées dans huit régions ;
 la conception de nombreux projets dont certains ont été mis en œuvre et d’autres en cours de finition tels que le complexe socio-éducation de Tenkodogo ;
 la mise en route de plusieurs outils numériques : sites web, page Facebook, compte Twitter
 la participation à la dynamisation de la Fédération des associations islamiques du Burkina, etc.

Mais les défis demeurent entiers

Malgré ces résultats positifs, les défis restent entiers : défi de l’amélioration de la capacité programmatique de l’association, défi de l’encadrement du fait religieux par une formation religieuse et managériale de meilleure qualité, défi de la contribution à l’amélioration des conditions de vie de nos populations, défi de la participation citoyenne à l’œuvre commune d’édification de notre pays pour être le sujet de notre destinée… Mais, « nous retenons qu’avec l’aide d’Allah, aucun défi n’est insurmontable. Notre capacité à reformer nos institutions en temps de besoins pour davantage de performance, la capacité de nos institutions à sécréter et à former des hommes intègres et compétents, la puissance de nos références (Coran et Sunnah), nous rassurent que l’avenir sera meilleur inch Allah  », a noté Moussa Nombo, le président sortant.

« Vous avez été choisi pour vos compétences scientifiques et techniques ainsi que pour la bonne connaissance de l’action islamique. Puisse Allah vous soutenir dans l’ensemble de vos initiatives tout au long de votre mandat »,a-t-il dit au bureau entrant.
Moussa Nombo n’a pas manqué de saluer et remercier tous ceux qui l’ont accompagné, conseillé durant ses deux mandats.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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