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Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

Publié le mardi 27 octobre 2015 à 09h46min

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Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès

Pourquoi choisir de parler d’un parti politique, de celui-là en particulier, aujourd’hui où nous commémorons le tout premier anniversaire de l’insurrection victorieuse du 30 octobre 2014 (c’est notre octobre burkinabè) ?

C’est ainsi que j’ouvre une série de trois (3) textes distincts, à lire autant comme un loisir de réflexion, comme questions, que comme voeux d’anniversaire pour le changement de la politique au Burkina Faso : Il s’agit d’inviter à regarder légèrement derrière, sans remonter loin dans le temps, mais aussi devant nous. Car, pour celui qui, debout, avance, tout pas en avant est aussi, en même temps, un pas en arrière. Et la meilleure vigilance, c’est regarder derrière soi pour garder ses arrières, mais aussi regarder où l’on met les pieds en avançant...

Pourquoi donc le CDP plus qu’un autre parti politique burkinabè ? Parce qu’il est le parti qui est à l’origine de l’état de la situation politique actuelle du Burkina (laissons pour l’instant le mot "coupable" à la Justice). Le parti qui est à l’origine de la crise démocratique qui a fait trembler le Burkina par deux fois en l’espace d’à peine un an. Mais, singulièrement aussi, le parti politique hier majoritaire au pouvoir, qui indique en toutes lettres dans ses propres nom et appellation qu’il est "pour la démocratie".

Question : comment un parti-congrès "pour la Démocratie" a-t-il pu à ce point nous éloigner de la démocratie, et plonger le pays dans une crise dont la cause reste l’absence de démocratie ??

Ou encore : comment le parti qui s’est donné le nom d’un congrès "pour la démocratie" se révèle-t-il aujourd’hui finalement, à la lumière des deux crises majeures d’octobre 2014 et de septembre 2015, comme parti ou bande CONTRE LA DÉMOCRATIE ET LE CHANGEMENT ?? Car ce même parti-bande, aujourd’hui en débandade, nous a dit être également pour "le progrès". Mais il n’y a pas de progrès qui ne soit pas aussi changement. Or, là encore, en lieu et place du changement politique et démocratique, nous avons vu un CDP très conservateur qui n’a pas voulu que le pouvoir change de camp et, même au sein du parti CDP, change de mains et de souffle.

Il suffit de rappeler très brièvement les origines et les causes des deux crises dans lesquelles le pays a failli sombré, en perdant tout de même au total une cinquantaine de citoyens innocents : c’est le CDP (et son ridicule Front Républicain, que j’ai dénoncé en son temps, ici même sur fasonet, et dont le nom dit également ce que ce front n’est pas) qui a entrepris la modification constitutionnelle qui a conduit à l’insurrection. C’est le CDP, ou plus sûrement ses responsables qui les premiers et les seuls, ont soutenu le putsch du 16 septembre opéré en son nom par son bras armé RSP.

Autrement dit, le CDP a d’abord tenté un coup d’Etat constitutionnel, mais en a été empêché par la rue. Le même CDP, par Diendéré, est revenu faire un coup d’Etat armé, pour venger la perte douloureuse de son pouvoir jadis majoritaire, et pour se venger de "l’exclusion" qui aurait frappé certains de ses candidats aux élections présidentielle et législatives.

Mais ce qui reste intéressant à remarquer, c’est que le CDP, en contestant cette " exclusion" PAR UN PUTSCH, après avoir échoué sur le plan juridique devant le Conseil Constitutionnel, a de fait réalisé et entériné cela même que l’article 135 du Code électoral lui a reproché et qu’il a contesté.
Autrement dit, cela revient à faire ou soutenir un coup d’Etat (c’est ce que l’enquête judiciaire a pu soupçonner, et est en train d’établir), donc un changement anticonstitutionnel, pour contester que le parti CDP ait procédé à un changement anticonstitutionnel. C’est performer, rendre effectif, par un changement anticonstitutionnel, le changement anticonstitutionnel que l’on conteste, et dont on rejette l’accusation !

Mais faire ou soutenir un changement anticonstitutionnel (coup d’Etat) pour nier et se défendre d’avoir procédé à un changement anticonstitutionnel (modification du 37), ne fait que renforcer et établir le FAIT du changement anticonstitutionnel ! En protestant haut et fort d’avoir effectué un changement anticonstitutionnel, le CDP (Bassolé compris) et son bras armé justicier RSP ont fini par soutenir et commettre un coup d’Etat qui n’est rien d’autre qu’un changement anticonstitutionnel. Et du coup, ils tombent même plus que jamais sous le coup et la juridiction de l’article 135 du Code électoral, et de l’article 25 (4) de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, lesquels excluent des élections les individus ayant participé à un changement anticonstitutionnel de gouvernement.

À force de crier à l’injustice et au scandale du Code électoral (article 135), les cdpistes ont fini par commettre l’injustice et produire le scandale. C’est dire qu’en vérité personne au Burkina ne s’acharne injustement contre le CDP, mais c’est plutôt ce parti qui s’acharne ou s’est acharné à vouloir nous imposer la non démocratie dont il est en fait le nom véritable

On est donc étonné que certains continuent d’évoquer encore la "décision" de la Cour de justice de la Cedeao pour justifier et légitimer le putsch du 16 septembre, puisque celui-ci rend de fait nul le verdict de la Cour. Car, même si le CDP avait un instant raison de soutenir qu’il n’a pas procédé à un changement anticonstitutionnel en modifiant l’article 37, ce même CDP des Eddie Komboïgo, Léonce Koné et Achille Tapsoba, et autre Yipènè Bassolé de la même maison et du même lait, a tort désormais, après le putsch, et si l’enquête le confirme, de contester avoir soutenu un changement anticonstitutionnel.

L’autre hypothèse de lecture du CDP serait d’entendre le "pour la démocratie" comme une visée, une finalité, comme la recherche d’une démocratie dont le parti est dépourvu. Mais là encore, si la façon dont les cadres du parti recherchent et appellent les burkinabè à rechercher cette démocratie est celle qu’ils viennent, à deux reprises, de nous montrer, cette façon n’est certainement pas, ils doivent maintenant s’en convaincre enfin et nous convaincre, la bonne pour la Démocratie et le progrès au Burkina. Ils font fausse route, la route jusque là indiquée et empruntée par eux n’ayant conduit, non pas même à l’impasse, mais à la déroute.

Donc, dans tous les sens que l’on tourne et retourne CDP, on est face à un mensonge hyperbolique, qui provient de que le nom même de CDP et son "pour la démocratie" sont un hyperbole de mensonge, parce que ce "pour la démocratie" est une exagération qui dit trop par rapport à ce que ce parti ne dit pas et n’a pas fait en faveur de la démocratie ces deux dernières années avec le projet de modification du 37 et ce qui en a suivi

Le CDP a été jusqu’à maintenant le parti par excellence de la duplicité, qui avance masqué, le parti du double jeu (mais jeu perdu à chaque fois) : rappelons-nous, au lendemain de la révolution d’octobre 2014, ce parti faisait déjà profil bas, en demandant pardon au peuple burkinabè devant la presse ; mais c’était une belle feinte rusée (une cdpiade, dirons-nous !) , car peu de temps après les aller-retours et les balais non diplomatiques ou para-diplomatiques entre Ouaga et Abidjan se sont multipliés, ponctués de déclarations incendiaires à la Salia Sanou, de responsables politiques cdpistes ragaillardis de n’avoir pas été inquiétés plus que cela après l’insurrection. Ce sont exactement les mêmes que la Transition n’a jamais inquiétés qui sont revenus faire ou soutenir le coup d’Etat.

De même, après avoir échoué à obtenir satisfaction auprès du Conseil Constitutionnel pour leur participation aux élections à venir, ces responsables du CDP ont dit accepter le verdict des juges du Conseil, mais tout en menaçant du pire, et en préparant sournoisement et secrètement un coup d’Etat. On connaît la suite : Eddie Komboïgo semble avoir repris la direction du parti pas pour le réformer, mais pour préparer un putsch et s’enfuir même avant que Diendéré ne passe à l’acte. Au fait, si Eddie Komboïgo, président du CDP, n’avait rien à se reprocher et à craindre, pourquoi s’est-il donc enfui du pays peu de temps avant le coup d’Etat ?

Dans la maison CDP donc, quand ça change, ça ne change pas ; quand ce parti change de tête et de direction, comme cela a été le cas après l’insurrection d’octobre 2014, c’est pour mieux ne pas changer... Changer pour ne pas progresser : vous avez bien dit encore Congrès "pour le progrès" ??

Il suffit de se reporter et se référer aux déclarations des ex nouveaux dirigeants du CDP au lendemain du sixième congrès du parti en mai 2015 : "Nous sommes dans le temps ", ce qui n’a pas empêché de faire un coup d’Etat (Diendéré et son épouse sont bien du CDP) à contre-temps du temps politique national burkinabè. Ou encore, de la bouche de Eddie Komboïgo alors néo président : "Nous voulons avant tout apaiser les tensions ", et "rompre avec le style de gestion de Compaoré ". Mais finalement, on le sait, alors que la seule véritable rupture d’avec Compaoré et son "style", et que la meilleure révolution du parti auraient dû logiquement consister à exclure Compaoré du parti, s’ils n’étaient tous coresponsables des "erreurs" à lui seul reprochées, l’on a vu ces ex nouveaux dirigeants du CDP de l’après insurrection de 2014 se rapprocher plus que jamais de Compaoré même en exil, jusqu’à commettre l’irréparable par Diendéré

Et aujourd’hui encore, le même CDP, ou ce qu’il en reste, vient très tardivement condamner un coup d’Etat justicier qui, de toutes façons, a déjà échoué depuis longtemps maintenant, et fait de nouveau profil bas, en nous demandant de nous tenir "main dans la main" : que nous prépare donc le CDP encore, cette fois-ci sans son bras armé RSP ? Jamais 2 sans 3 ? La duplicité même qui est son stratagème favori ne pourrait-elle pas faire des cendres apparentes du CDP un feu brûlant, un incendie encore ravageur ?

Je sais bien, certains trouveront ces questions gênantes et déplacées car, nous dit-on, l’heure (ou plutôt "le contexte", préfère-t-on dire) est à "l’apaisement" : Il faut donc se taire, ou en tout cas ne pas trop parler, pas trop fort, et en public ; il ne faut pas (trop) réfléchir, l’heure est à l’émotion et à la sensiblerie mièvre mouillée de larmes naïves. Mais, je demande, si quelqu’un réfléchissait déjà sous Compaoré Diendéré, contre leurs conception et pratique de la démocratie, et pour le changement au Burkina, comment peut-il s’arrêter de réfléchir aujourd’hui même où la peur ne tient plus, ne noue plus, ne tétanise plus les ventres et les cerveaux ??

Pourtant, au même moment, dans le même "contexte" dit d’apaisement et d’épanchements fraternels ou fraternisants, des nostalgiques du système Compaoré Diendéré, sans doute encore profondément rongés par la déception, la désolation et l’amertume (ils y avaient franchement cru de nouveau, ce 16 septembre putschiste), continuent de jouer les trompettes intellectuelles et politiques du système débandé et exilé, et, en préhistoriens de l’histoire politique du Burkina, hurlent que les crises et maux récents du Faso ont leur origine dans la révolution de Sankara, et comme si un certain Blaise Compaoré n’en était pas le numéro 2 qui a tué avec Sankara (oui), mais qui a aussi tué Sankara, et continué à tuer après Sankara !...

Nous devons, par conséquent, prévenir et nous préserver d’une certaine analpha-intello-bêtise vers laquelle le sentimentalisme nous conduit insensiblement et avec douceur (si nous n’y sommes même pas déjà, et depuis longtemps !)... Autant dire que ces trois textes que l’on lira se veulent aussi une désobéissance intellectuelle à l’injonction sentimentaliste officieuse et hypnotisante de l’analpha-intello-bêtise... Celle-ci n’est pas l’analphabétisme, qui est un handicap dont il faut délivrer nos populations, mais la bêtise à laquelle on voudrait contraindre les intellectuels pour que leurs titres et diplômes soient célébrés et admirés ; mais aussi la bêtise des "intellectuels" qui raisonnent comme des analphabètes, ou la bêtise dans laquelle eux-mêmes choisissent et acceptent de se vautrer pour plaire, être acceptés et utilisés.

La question est donc : comment pardonner à un parti, le CDP, qui est tout le temps dans la duplicité ? Comment se réconcilier avec des gens qui, même nos frères, avancent masqués en étrangers hostiles, et tout en feintes (quand déposeront-ils enfin leurs masques, après avoir déposé les armes ?) ? Comment faire confiance au CDP qui a encore du soutien et des cadres à l’étranger, en exil ou en fuite ? C’est cela que le prochain texte essayera d’analyser, très bientôt.

Mais, en attendant, on peut émettre ici un voeu, qui n’a rien d’une décision de Justice : que les responsables et cadres du CDP jusqu’à aujourd’hui, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, toutes ses prétendues " têtes pensantes" dont on fait toujours grand cas, mais qui n’ont jamais rien pensé du tout pour éviter le pire qu’ils ont au contraire alimenté faute de lumières, ni rien pensé de bénéfique et de profitable pour le Burkina, ni même pour leur propre parti, soient interdits à vie de faire de la politique au Burkina Faso.

C’est une question de salubrité et de santé politiques publiques pour le pays. Que nous apportent-t-ils, au fond et en fait, depuis deux ans, si ce ne sont des problèmes et des crises graves à répétition, avec lesquels ils empoisonnent la vie politique nationale et internationale du Burkina ?

Le parti CDP, rappelons-le encore, à son dernier 6ème congrès, s’est doté d’un Haut Conseil national dont le président d’honneur (ou de déshonneur !) est un certain...Blaise Compaoré ; un Haut Conseil composé essentiellement de responsables exilés ou en fuite : comment peut-on franchement continuer à accepter que ceux qui dirigent et animent en réalité le CDP au Burkina soient des exilés en fuite à qui les burkinabè ont quelque chose à reprocher ? Le corps du CDP rampe au Burkina, pendant que sa ou ses tête(s) téléguideuse(s) est (sont) à l’extérieur du Burkina, ce qui entretient parfaitement la duplicité et le double jeu. Quel service public rendent-ils au Burkina ? Quelle politique digne de ce nom continuent-ils de faire au juste, au Burkina et pour le Burkina ?

Que la recherche assoiffée et effrénée du pouvoir à vie soit enfin stoppée et sanctionnée, pourquoi pas au sein même des partis CDP et alliés, par un éloignement à vie du pouvoir...

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
di.kombo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 26 octobre 2015 à 17:35, par Fatimata OUEDRAODO En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Les autorités de la transition veulent une crise électorale qui va prolonger la durée de la transition j’en suis persuadée. Vous voulez quelle preuve encore pour inculper ces apatrides et dissoudre ce maudit parti ? D’ici quelques jours ça sera à nouveau des menaces. Ces gens vont nous narguer à nouveau. Aujourd’hui il disent vouloir peser le tout pour que le président qui sera élu dirige le pays dans la coabitation politique. Vous aviez vu les conséquences d’une coabitation en France avec Chirac et Jospin et c’est ce qu’ils veulent(preuve que ces gens n’ont jamais aimé ce pays). Dans ces condition aucun dignitaire du CDP ne sera jugé car les deputés CDPistes et leur allié vont bloquer ces dossiers surtout concernant la haute cours de justice. Si le motif de leur participation aujourd’hui consiste à avoir beaucoup de député pour bloquer des dossiers judicière au niveau de la haute cours de justice et que la transition frein d’ignorer, c’est qu’elle même y est pour quelque chose dans la destabilisation en préparation. Dieu les a poussé à commettre un coup d’Etat raté pour que les institutions à venir puissent fonctionner dans la quiétude, mais vous les autorités de la transition vous aviez décidé de rendre service au diable en refusant de faire votre travail. Ici c’est pas un meurtre où on ignore le coupable et qu’on a besoin de passer trop le temps dans les enquêtes. Quand les CDPistes disaient sans eux pas d’élection qu’est ce que la transition avait fait ? Rien. Edie agissait au nom du CDP ou pas ? je sais que vous n’êtes pas des enfants mais vous fermez les yeux pour que le pire arrive. Dans de telle situation, c’est la population qui n’aura que ses yeux pour pleurer aucune justice ne sera rendu dans ce pays si nous ne prenions garde. Dieu vous a donné une occasion en or pour que vous vous rachetiez de vos maladresses après l’insurrection mais vous préférez continuer vos dans des compromissions où c’est le peuple qui sera perdant. Vraiment la transition nous a trahi. A bas cette transition de complaisance !

  • Le 26 octobre 2015 à 17:41, par Fatimata OUEDRAODO En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Les autorités de la transition veulent une crise électorale qui va prolonger la durée de la transition j’en suis persuadée. Vous voulez quelle preuve encore pour inculper ces apatrides et dissoudre ce maudit parti ? D’ici quelques jours ça sera à nouveau des menaces. Ces gens vont nous narguer à nouveau. Aujourd’hui il disent vouloir peser le tout pour que le président qui sera élu dirige le pays dans la coabitation politique. Vous aviez vu les conséquences d’une coabitation en France avec Chirac et Jospin et c’est ce qu’ils veulent(preuve que ces gens n’ont jamais aimé ce pays). Dans ces condition aucun dignitaire du CDP ne sera jugé car les deputés CDPistes et leur allié vont bloquer ces dossiers surtout concernant la haute cours de justice. Si le motif de leur participation aujourd’hui consiste à avoir beaucoup de député pour bloquer des dossiers judicière au niveau de la haute cours de justice et que la transition frein d’ignorer, c’est qu’elle même y est pour quelque chose dans la destabilisation en préparation. Dieu les a poussé à commettre un coup d’Etat raté pour que les institutions à venir puissent fonctionner dans la quiétude, mais vous les autorités de la transition vous aviez décidé de rendre service au diable en refusant de faire votre travail. Ici c’est pas un meurtre où on ignore le coupable et qu’on a besoin de passer trop le temps dans les enquêtes. Quand les CDPistes disaient sans eux pas d’élection qu’est ce que la transition avait fait ? Rien. Edie agissait au nom du CDP ou pas ? je sais que vous n’êtes pas des enfants mais vous fermez les yeux pour que le pire arrive. Dans de telle situation, c’est la population qui n’aura que ses yeux pour pleurer aucune justice ne sera rendu dans ce pays si nous ne prenions garde. Dieu vous a donné une occasion en or pour que vous vous rachetiez de vos maladresses après l’insurrection mais vous préférez continuer vos dans des compromissions où c’est le peuple qui sera perdant. Vraiment la transition nous a trahi. A bas cette transition de complaisance !

  • Le 26 octobre 2015 à 17:45, par Leuk le lièvre En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Le CDP, un parti dans un état de putréfaction avancé, moribond, que nous conseillons aux militants, en tout cas pour ceux qui y sont restés de la dissoudre et la reconstituer sous un autre nom comme l’as fait vos frères du MPP ; sinon franchement ça va être vraiment difficile. Un conseil gratos.

  • Le 26 octobre 2015 à 17:58, par NANKOLENDUSE Pierre Claver à Ziniaré En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Mon cher,il faut laisser les enquêtes sur le putsch aller jusqu’au bout,par ce que tous les commandos du RSP ne sont pas CDP et on ne sait pas pour le moment qui a commencé.Laissons la justice militaire faire son travail et organisons les élections.On va savoir si c’est un coup de filet ou un coup d’Etat à la fin.Pour le moment les enquêtes se poursuivent et si vous avez des informations pour la commission,vous n’avez pas besoin de fasonet.

  • Le 26 octobre 2015 à 18:22, par L’adepte d’un Burkina nouveau En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Chers messieurs du CDP, ne vous en faites pas, deux adages africains qui collent à la peau de votre pari : je ne suis pas entré et je suis entré, mai je n’ai rien pris sont totalement différents sur le plan judiciaire. Deuxième adage : un fugitif qui fait la diarrhée, a beau courir, ne peut s’échapper au chien qui le poursuit. Bon entendeur salut.

  • Le 26 octobre 2015 à 18:52, par Patriote En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Merci et encore merci mon frère. Un des problèmes de l’africain c’est sa naïveté. En temps normal aucun rat du CDP ne devrait pouvoir mettre le museau dehors mais ici on les laisse faire. En toute lutte il faut être stratège, savoir affaiblir l’ennemie. Il ne faut pas qu’on se flatte, le CDP est l’ennemie du Burkina et de la démocratie. Je le dis encore ici et comme je l’avais dit au lendemain du départ de Auguste BARRY du gouvernement, le CDP n a pas encore fini de tenter déstabiliser le Burkina et j’appelle tout le peuple à la vigilance maximum. Le CDP n’a aucun état d’âme ni aucune pitié pour le peuple. Le CDP se comporte exactement comme la veuve noire conçu dans le mal et la ruse, vivra dans le mal, pour le mal jusqu’à sa destruction totale. La ruse et la méchanceté son les principales composantes de son ADN.
    Encore merci pour la leçon et la lucidité. L’histoire du Burkina est une leçon qu’il faut retenir !
    Vive un Burkina libre et libéré.
    Que DIEU nous protège !

  • Le 26 octobre 2015 à 18:58, par Pousbila En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Dabiré on est fatiguer de vos turpitudes ,cdp par ci,cdp par la ,les élections c’est pour bientôt ,allons seulement et qu on en finisse avec la transmission sachez que les vampires du cdp se sont mus en mpp ,ce sont ceux qui sont propres qui sont restés au cdp,sachez le et fermer la pour de bon ,bande d’hypocrites ;

  • Le 26 octobre 2015 à 19:20, par wendesosida En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Excellente analyse.le CDP doit être raisonable, quitter la scène politique et nous permettre de vivre dans la paix.pourquoi donc un tel acharnement êtes vous vraiment des burkinabés ? honte à vous.

  • Le 26 octobre 2015 à 19:57, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Parfaitement d accord Mr Dabiré.Une tolérance suicidaire,pourrait-on dire.C est à n y rien comprendre.Mais comme l enquête de la commission sur le putsch du 16 septembre suit son cours,on saura quel a été le degré d implication de chacun,personne morale(partis politiques y compris dont le CDP) que physique et tirera les conséquences qui en découleront.Allons seulement ! Les 2 écrits suivants avec impatience.

  • Le 26 octobre 2015 à 20:27, par Karl Max En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    La conclusion de l’article dit tout. Tout comme on a vu des militaires du RSP cagoulés pendant le putsch du 16 septembre, c’est de la même manière que le CDP agit cagoulé sur la scène politique. Dans la charte des partis politiques au Burkina, un parti doit s’abstenir de fomenter un putsch et aussi s’abstenir de cautionner un putsch. Or, dans le cas du putsch du CND, le CDP et alliés ont ouvertement cautionner ce coup de force qui représentait à leurs yeux l’espoir enfin retrouvé de reprendre en main la gestion du pouvoir d’Etat. C’est le premier pêché du CDP et Cie. Aussi, il est évident que le CDP est complice du putsch sinon pourquoi son président Eddie s’enfuirait avec sa famille avant même que Diendéré ne passa à l’acte. Comment un président dont le parti politique engagé dans la course aux élections peut-il s’enfuir s’il n’a rien rien à se reprocher pendant que la campagne est à deux doigts de s’ouvrir. C’est la preuve que CDP a quelque chose à voir avec le putsch du CDN. D’ailleurs, il est difficile de séparer le CDP du RSP comme il est difficile de distinguer Compaoré de Diendéré.
    Pour moi, c’est simple, il faut dissoudre purement et simplement le CDP afin que ce fantôme sorte de la vie des burkinabè. Le laisser encore sur la scène politique, c’est comme voir un djihadiste qui prépare un attentat et on attend passivement qu’il finisse d’égorger tout le monde. Le CDP a montré à deux reprises (tentative de modification de l’article 37 et tentative du putsch du CND) que le peuple ne peut plus lui faire confiance. Alors finissons-en avec lui.

  • Le 26 octobre 2015 à 20:34, par kouadio En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Pauvres arguments venant d’un esprit constipe ou embastille. Dans les jours a venir on verra des ecrits de ce genre par ceux qui ont encore peurs du CDP

  • Le 26 octobre 2015 à 23:04, par icilondres En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Merci Christophe. Cela fait longtemps que j’attendais ce travail. Je sais et comprends ( avec chaque Burkinabè sincère ) de quoi du parles. Mais c’est la façon déterminée, le ton juste, le clair et la preuve de le dire qui l’ emporte et nous emporte. Je suis content car on se retrouve ( le cdp est comme ça : non seulement c’est l’art du camouflage parfait, mais c’est un ensemble de masques de la nuit ; capables non seulement d’embrouiller tout un peuple mais l’esprit même d’un philosophe, d’un intellectuel comme toi si on ne s’en méfie dès le début et pour toujours en te criant : "c’est par ici, c’est par là" ). Sans oublier sont art de muter et de permuter dans la société, d’y étendre ses tentacules pour rester en veilleuse et pour mieux "performer". . Le cdp, quand il n’est pas là il est encore plus là. Et c’est comme ça il surprend quitte à mal mordre ou à mordre bêtement avec toujours cet instinct vorace d’animal, de loup. Il est né de( dans) cette logique. Il a tous ses ingrédients à repousser de la tête ou de la queue. Pourvu que ça ait touché l’intouchable CDP. Suit mon regard. On comprends mieux quand je disais ma peur tant que Diendéré sous silence avait remplacé Compaoré. On comprend mieux ma peur intuitive quand je jurais que la Transition n’allait pas aller comme ça tranquillement à son terme avec le RSP force du mal qui est allée s’allier au forces du malin. Ton rôle, le nôtre à nous tous qui aimons le Burkina, c’est d’oser nous battre avec plumes et éveille des consciences contre nos propres frères qui, à notre insu nous ont hais et déclaré la guerre. Et une guerre sans merci. Trop de pardon et toujours la compromission avec nos larmes et victimes ,nos morts. Pendant 30 ans nous savons de quel côté sont les morts et les victimes. Ou sont les morts et les victimes du CDP ?. Sains haine mais pas d’oubli. Nul n’a le droit de moutonner un groupe d’hommes et de le faire souffrir, tuer ses membres à sa guise. Quel coup mijotent-ils encore dans leur silence d’exil, dans leur malhonnêteté intellectuelle djiboïque, dans leur appartenance à des listes sur papier ( preuve qu’ils savent toujours où ils vont).
    Je te souhaite seulement une bonne santé pour les deux autres parties à venir.

  • Le 27 octobre 2015 à 08:52, par pataamleukré En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Qu’est ce que le CDP nous réserve pour sa troisième sortie, ne soyons pas naïfs, "aux grands maux les grand remèdes !"
    Je me demande ce qu’on attend pour dissoudre ce MACHIN !

  • Le 27 octobre 2015 à 10:07 En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Au Burkina et dans le monde entier, il n’y a pas de démocratie !!!
    Exemple : près de 16 millions d’âmes vivent dans le Burkina Faso. Pour les votes depuis 1991, moins de 07 millions se sont toujours inscrits sur les listes électorales. Parmi les inscrits, moins de 04 millions ont chaque fois exprimés les choix. Et le Président est toujours élu avec moins de 03 millions de personnes (en 2010 l’ancien Président Blaise COMPAORE a été élu avec moins de 1.300.000 voix). Est-ce vraiment la vraie majorité ?
    Et c’est un peu comme ça partout dans le monde.
    Des voix se lever entre temps pour demander de tenir compte des gens qui ne se sont inscrits et qui n’ont pas voté. Alors où est la démocratie ?
    Les peuples votent les candidats des industriels (les riches), et tant qu’ils peuvent avoir le pouvoir avec les élections, ils sont républicains. Tant que le chiffrage universel leur donne le moyen d’accéder au pouvoir, d’acheter les élus et donc de mettre au pouvoir des gens qui sont leurs serviteurs à eux riches, ils sont républicains.

  • Le 27 octobre 2015 à 10:12, par tinbila En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Vous avez si peur du CDP CDP c’est qui rock Simon ou salif ou le CDP c’est Mamadou Rita et Paul cherchez l’erreur tous ces soit disant intello veulent insulter notre intelligence monsieur dabirer tu veut aller à la soup va s’y mais laisse nous tranquilles.

  • Le 27 octobre 2015 à 10:14, par ka En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Christophe Dabiré, je confirme une partie de ton analyse. OUI, regardons en arrière de ce parti avant de lui donner tous les mots et toutes les accusations dont l’avant a causé. En arrière nous étions des jeunes, avec des jeunes formations politiques de tout bord confondu, démocrates, socialistes, communistes, dans un pays qui cherche son chemin avec sa jeunesse. Les querelles quotidien des responsables de ces partis étaient interminables, et sans lendemain meilleur, pour le pays que nous aimons tous : C’est pourquoi l’idée nous est venu de s’unir, et cette union a accouché péniblement le 5 Février 1996 le CDP qui est resté le châssis de cette nouvelle voiture qui était tant convoité par et tous les intellectuels de notre pays de l’époque. Je me rappelle le discours d’unions des parti dont j’ai lu avec fierté qui disait : ‘’’’Conscients de ce défi de l’histoire, et forts de l’amour de notre patrie, nous militants et responsables des partis suivants (…….) déterminés a faire fi des divisions, des ressentiments, des rancœurs, des querelles stériles afin d’œuvrer pour le commun d’édification de la patrie, convenons ce jour, 5 février 1996 de nous unir dans un parti d’option social-démocrate dénommé Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).’’’’’ Au départ, force de pouvoir militaire oblige, et nous étions obligé de prendre comme représentant l’introverti nommé Blaise Compaoré, mais avec une convention qu’en soutenant un parti, ce n’est pas soutenir un seul individu, mais les actions concrètes et les bonnes actions que ce même parti entreprend par l’intermédiaire de son représentant : Surtout, et je confirme, ‘’’’sympathiser avec un parti politique, c’est admettre que son action a quelque valeur, poursuit des objectifs louables pour le peuple.’’’’ Nous étions une bonne équipe soudée autour d’un représentant avec des bonnes idées. Nous avons repris tous les objectifs qui étaient dans les tiroirs de la révolution inachevée de Thom, nous les avons amélioré en 6 engagements pour le programme de l’élection présidentiel de 1998, et cette bonne équipe autour d’un représentant, avait comme des maîtres de projets qui sont Rock Kaboré, Salif Diallo, Simon Kafando, le feu Ludovic Tou le capitaine, et tant d’autres, qui ont réalisé tous dont nous voyons comme développement au Burkina de nos jours. Dabiré, parlons du présent et de l’avant : ‘’’’’’La première équipe a été de force de quitter le navir, et remplacé par des personnes mesquins et incapables, Kouanda, Alain Yoda, Achile Tapsoba, Eddie, Anicet Pooda, et d’autres auprès du représentant Blaise Compaoré par le voyou François Compaoré, frère du président nommé comme super conseiller du président. Cette nouvelle équipe a fini par mettre le feu au Burkina dont vous connaissez les raisons : ‘’’’ Le tripatouillage d’un article de loi 37, dont sa lettre et son esprit interdisent tout président prédateur de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs, suivi d’un soulèvement populaire avec des morts, un coup d’état minable de Diendéré avec des morts.’’’’’ Ma conclusion est un exemple, ‘’’en France, ou en Allemagne ou en suisse, si la rouille commence a ronger le châssis d’une voiture, cette voiture est a envoyé en démolition totale. Le châssis du CDP est rouillé et pourri, la seule solution est la démolition, pour une paix au Burkina. Ka farouche partisan de l’alternance politique et économique du Burkina avec sa jeunesse.

  • Le 27 octobre 2015 à 10:24 En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes qui vit au sein de la société, ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie. Frédéric BASTIAT (économiste politique)
    La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences d’une démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. Aldous HUXLEY dans « le meilleur des mondes ».
    C’est ce que les dirigeants du CPD ont dans la tête. Il appartient au peuple de prendre son destin en main. BON COURAGE A NOUS TOUS !!! La lutte sera très difficile. Mais avec la détermination que nous avons imprimé depuis octobre 2014, nous pouvons amener un changement en faveur du PEUPLE. Comme vous le constatez beaucoup de nos futures dirigeants ne veulent pas un changement de constitution. Ils veulent arriver au pouvoir avec cette constitution actuelle qui ne protège pas le peuple.

  • Le 27 octobre 2015 à 10:55, par Moussa En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Dr Dabire, je suis d’accord avec vous sur toute la ligne. Une analyse rigoureuse et ramenee a la portee (a la comprehension) de tous ou au moins du grand nombre de ceux qui savent / peuvent/ veulent lire. Le probleme sur leFaso.net est que certains forumistes ont la paresse de lire et a partir du titre de l’article, bondissent immediatement sur le clavier pour pondre des anneries. De l’autre cote de la frontiere on les appelle les Titrologues.
    Le CDP est le malheur du Burkina. Blaise Compaore a sorti ce parti de ses tripes. Ce parti joue ce double jeu parce qu’il a la personnalite et l’ADN de son ’geniteur’. Que le CDP joue un double jeu, il le tient de Compaore qui a pargaitment joue ce meme jeu jusqu’a eliminer tous ses camarades chefs historiques du Aout. Il l’a joue ensuite avec le Peuple Burkinabe ( 2 septennats +2 quinquennats + annees d’exception). Leur devise c’est le pouvoir pour le pouvoir, Tant pis pour le pays et le peuple.
    Certains proposent que le CDP soit dissous, d ;autres comme vous suggerent qu ;on interdise a vie la pratique de la politique a leurs responsables qui nous ont tant offense et qui comptent bien continuer de le faire. A ce niveau, le hic est que la loi risque de ne pas aller dans le meme sens a cause de la liberte d ;association, de creer et/ou de militer dans un parti politique est garantie par la constitution... meme a ces gens.
    Attendons la suite des ecrits. Merci.

  • Le 27 octobre 2015 à 11:10, par Halgan En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Très sincèrement, beaucoup de burkinabè comme moi et même de non -burkinabè se demandent encore pourquoi le CDP n’est il pas encore dissout ? Un parti qui est à l’origine de l’insurrection qui a fait plusieurs morts, qui soutient ouvertement un putsch ( s’il n’a pas participé à sa préparation) ayant également entrainé plusieurs décès. Quel motif faut il attendre encore pour interdire définitivement ce parti ? Attention au gouvernement de la transition, vous risquez de provoquer une autre insurrection pour exiger la dissolution de ce parti, et ce serait encore une perte pour le pays. De grâce, il faut épargner le pays d’un autre trouble inutile. Il y a des gens qui se demandent de plus en plus s’il n y a pas de complicité dans cette affaire.

  • Le 27 octobre 2015 à 11:45, par ka En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Christophe Dabiré, je confirme une partie de ton analyse. OUI, regardons en arrière de ce parti avant de lui donner tous les mots et toutes les accusations dont l’avant a causé. En arrière nous étions des jeunes, avec des jeunes formations politiques de tout bord confondu, démocrates, socialistes, communistes, dans un pays qui cherche son chemin avec sa jeunesse. Les querelles quotidien des responsables de ces partis étaient interminables, et sans lendemain meilleur, pour le pays que nous aimons tous : C’est pourquoi l’idée nous est venu de s’unir, et cette union a accouché péniblement le 5 Février 1996 le CDP qui est resté le châssis de cette nouvelle voiture qui était tant convoité par et tous les intellectuels de notre pays de l’époque. Je me rappelle le discours d’unions des parti dont j’ai lu avec fierté qui disait : ‘’’’Conscients de ce défi de l’histoire, et forts de l’amour de notre patrie, nous militants et responsables des partis suivants (…….) déterminés a faire fi des divisions, des ressentiments, des rancœurs, des querelles stériles afin d’œuvrer pour le commun d’édification de la patrie, convenons ce jour, 5 février 1996 de nous unir dans un parti d’option social-démocrate dénommé Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).’’’’’ Au départ, force de pouvoir militaire oblige, et nous étions obligé de prendre comme représentant l’introverti nommé Blaise Compaoré, mais avec une convention qu’en soutenant un parti, ce n’est pas soutenir un seul individu, mais les actions concrètes et les bonnes actions que ce même parti entreprend par l’intermédiaire de son représentant : Surtout, et je confirme, ‘’’’sympathiser avec un parti politique, c’est admettre que son action a quelque valeur, poursuit des objectifs louables pour le peuple.’’’’ Nous étions une bonne équipe soudée autour d’un représentant avec des bonnes idées. Nous avons repris tous les objectifs qui étaient dans les tiroirs de la révolution inachevée de Thom, nous les avons amélioré en 6 engagements pour le programme de l’élection présidentiel de 1998, et cette bonne équipe autour d’un représentant, avait comme des maîtres de projets qui sont Rock Kaboré, Salif Diallo, Simon Kafando, le feu Ludovic Tou le capitaine, et tant d’autres, qui ont réalisé tous dont nous voyons comme développement au Burkina de nos jours. Dabiré, parlons du présent et de l’avant : ‘’’’’’La première équipe a été de force de quitter le navir, et remplacé par des personnes mesquins et incapables, Kouanda, Alain Yoda, Achile Tapsoba, Eddie, Anicet Pooda, et d’autres auprès du représentant Blaise Compaoré par le voyou François Compaoré, frère du président nommé comme super conseiller du président. Cette nouvelle équipe a fini par mettre le feu au Burkina dont vous connaissez les raisons : ‘’’’ Le tripatouillage d’un article de loi 37, dont sa lettre et son esprit interdisent tout président prédateur de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs, suivi d’un soulèvement populaire avec des morts, un coup d’état minable de Diendéré avec des morts.’’’’’ Ma conclusion est un exemple, ‘’’en France, ou en Allemagne ou en suisse, si la rouille commence a ronger le châssis d’une voiture, cette voiture est a envoyé en démolition totale. Le châssis du CDP est rouillé et pourri, la seule solution est la démolition, pour une paix au Burkina. Ka farouche partisan de l’alternance politique et économique du Burkina avec sa jeunesse.

  • Le 27 octobre 2015 à 12:05, par La voix du peuple En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Malgré la haine de certains politiciens qui ne peuvent point mobiliser le peuple dans leurs propres villages. Le peuple n’est pas dupe. Durant la Transition, la vie au Burkina s’est sérieusement dégradée. Les acteurs politiques n’ont rien à proposer que de crier à longueur de journées le slogan "Blaise n’est pas bon" ! Qu’ont - ils à proposer au peuple ? Rien que de la fanfaronnade.
    Maintenant que la population commence à regretter le départ de Blaise, les politiciens sont toujours dans les nues.

  • Le 27 octobre 2015 à 13:15, par nabiiga En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    J’attends inlassablement le deuxième article ; tellement ce premier article m’a ému.
    Merci et vite, postez le suivant

  • Le 27 octobre 2015 à 17:35, par Sam En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    "Eddie Komboïgo semble avoir repris la direction du parti pas pour le réformer, mais pour préparer un putsch et s’enfuir même avant que Diendéré ne passe à l’acte". J’aime trop ce passage là, c’est tellement vrai....

  • Le 27 octobre 2015 à 18:25, par Karl Max En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Internaute 21 (La voix du peuple), qui regrette le départ de Blaise Compaoré ? Toi ou la population ? Tu es libre de regretter le départ de Blaise Compaoré mais ne parle pas au nom de la population. Si ta soi disant population regrettait le départ de Blaise Compaoré, personne ne sortirait avec tant de férocité pour s’opposer tant au coup d’état du CND qui aurait forcément profiter à Blaise et l’aurait propulser au rang de (faux) héros-martyr. Mais le peuple a compris le complot et à barrer la route aux disciples du démon en chef.

  • Le 27 octobre 2015 à 19:35, par El politicos En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Monsieur DABIRE " c’est le CDP (et son ridicule Front Républicain, que j’ai dénoncé en son temps, ici même sur fasonet, et dont le nom dit également ce que ce front n’est pas) qui a entrepris la modification constitutionnelle qui a conduit à l’insurrection." Oui mais de quelle CDP. La direction du CDP qui a entrepris la modification de l’article 37 se trouve au MPP. C’est curieux pour quelqu’un de votre niveau de ne pas le remarquer. Pourtant vous appelez les militants du CDP à suivre cet exemple là. J’en suis désolé. Pour le coup d’état, laissons la justice livrée ses conclusions. Je voudrais vous faire remarquer qu’il n’y a aucune honte à être CDP. C’est un courage politique car effectivement il est aisé aujourd’hui de se déclarer militant éclairé du CDP pour rejoindre d’autres chapelles politiques prétendues en vogue. Non ! L’engament politique est ainsi faite en démocratie. On commet des erreurs, on paie pour cela on remonte la pente et on redevient en phase avec les électeurs puis on revient au pouvoir par les urnes. Ceux qui y étaient payent pour leurs erreurs par la sanction des électeurs et reviennent eux aussi après. Alternance. Si à chaque difficulté on doit changer de sigle de nom et de je ne sais quoi nous faisons autre chose que la politique.
    Bon courage à tous

  • Le 27 octobre 2015 à 20:53, par arnaud En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Internaut 21 tu es bien le seul a regretter ton dieu assassin .je souhaite même pas au il soit enterre dans le sol du Faso .je suis pauvre mais digne .je souhaite au il finisse comme Samuel do et le plus tôt .tu es un c.......

  • Le 28 octobre 2015 à 19:00, par dedegueba SANON En réponse à : Octobre burkinabè 2014-2015 (1). C.D.P : Vous avez dit Congrès "pour la démocratie" ?

    Professeur, moi je ne suis pas doué en philo, mais je vous pose la question suivante : Entre vous et monsieur Djibo, qui a la tâche la plus facile ?
    En français facile, entre démontrer la forfaiture du CDP, et prouver le contraire, qu’est ce qui est plus facile ?
    Vous vous fatiguez à démonter à des gens qu’ils sont dans le faux, alors qu’ils le savent très bien, ou n’ont pas l’intelligence de comprendre, parce que leurs cerveaux sont formatés pour ne pas vous comprendre, je vous propose donc de vous détourner de ce sujet qui vous perd le temps.
    Il y a mieux à faire, comment faire pour qu’un individu ou clan ne nous gouverne pas plus de quinze ans ? Pour l’individu l’article 37 règle cela, mais le clan ???
    Quoiqu’on dise si le MPP gagne aux prochaines élections, je considérerais que c’est "la dérivée première" du CDP.

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