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PRASEI : Un programme pour renforcer l’économie informelle

Publié le mercredi 23 février 2005 à 06h49min

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Après une série de séminaires de formation des animateurs et animatrices, suivie de la campagne de sensibilisation et de mobilisation des travailleurs de l’économie informelle, les centrales syndicales (voir encadré) ont procédé le 22 février 2005 au lancement d’une campagne d’organisation des travailleurs de l’économie informelle à travers tout le pays.

Ce sont les réparateurs-mécaniciens des engins à deux roues, les vendeurs de pièces détachées et de cycles qui ont ouvert le bal, à la Bourse du travail à Ouagadougou. C’était en présence des responsables des centrales syndicales et de monsieur Zakari Ibrahim, qui conduisait une délégation du Bureau international du travail (BIT).

Le Programme de renforcement de l’action syndicale dans l’économie informelle(PRASEI) a retenu l’année 2005 pour l’organisation des actrices et acteurs de l’économie informelle en syndicats professionnels de travailleurs.

Les congrès constitutifs des syndicats professionnels des travailleurs de l’économie informelle se veulent une œuvre gigantesque, et il s’agira, pendant deux semaines, d’accompagner les acteurs de quatre corps de métier dans la formalisation de leur syndicat.

Ce sont notamment :

- les réparateurs-mécaniciens des engins à deux roues, les vendeurs de pièces détachées et de cycles ; -les producteurs et vendeurs de fruits et légumes ; -les tailleurs, couturiers, stylistes et modélistes ; -les forgerons-soudeurs et les entrepreneurs-soudeurs. Pourquoi cette nouvelle réorganisation ?

Selon monsieur Mamadou Nama (président du comité de coordination, superviseur du programme de renforcement de l’action syndicale dans l’économie informelle PRASEI), « nos organisations syndicales ont perdu nombre de leurs membres du fait des restructurations et liquidations sauvages des entreprises et cherchent de nouveaux moyens pour améliorer la situation des travailleurs et travailleuses de l’économie informelle.

La faiblesse du statut juridique de ces travailleurs constitue effectivement une source de préoccupation pour nos centrales, et c’est pourquoi, cette nouvelle approche nous permettra de prendre suffisamment en compte les problèmes des actrices et acteurs de l’économie informelle ».

Après donc Ouaga pour les mécanos et autres vendeurs de cycles, il sera respectivement mis en place les syndicats des vendeuses de fruits à Bobo-Dioulasso, des tailleurs à Koudougou et des soudeurs-forgerons-soudeurs à Tenkodogo.

Pierre Tapsoba


Les centrales concernées

Il s’agit de la CGT-B (Confédération générale des travailleurs du Burkina) ; de la CNTB (Confédération nationale des travailleurs du Burkina) ; de la CSB (Confédération syndicale du Burkina) ; de FO-UNSL (Forces ouvrières-Union nationale des syndicats libres) ; de l’ONSL (Organisation nationale des syndicats libres) ; de l’USTB (Union syndicale des travailleurs du Burkina).

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