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Vie du journal : L’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République dans les locaux des Editions Lefaso

Publié le vendredi 19 septembre 2014 à 01h52min

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Vie du journal : L’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République dans les locaux des Editions Lefaso

Une équipe de l’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République (AJIR) a rendu visite dans la matinée du jeudi 18 septembre 2014, au personnel du portail d’informations lefaso.net. Conduit par le président du Bureau Politique National, Adama Kanazoe, la visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée de visite aux organes de presse initiée par le parti.

L’AJIR est un parti politique portant le combat du développement harmonieux du Burkina Faso. Parti politique de l’opposition, AJIR, dans son programme d’activités, a initié une tournée de visites aux organes de presse et c’est le portail d’informations lefaso.net qui les reçoit en premier, ce jeudi 18 septembre 2014. L’objectif de cette tournée est entre autres de « remercier les médias pour les énormes efforts pour l’apaisement du climat social et aussi les encourager à rester impartiaux dans le traitement de l’information ». Au menu de la visite, un échange avec le fondateur, Dr Cyriaque Pare suivi d’une visite des locaux.

Point de vue sur la situation politique actuelle

Sur la proposition de la loi modificative de l’article 37 signée par les députés du CDP, l’AJIR, par la voix de son Président, pense qu’il n’y a pas eu d’avancée là-dessus d’autant plus que les députés signataires de la loi se sont rétractés et ont parlé finalement de pétitions. La plus part de ces partis signataires font partie du Front républicain qui a déjà appelé à un référendum et « pour nous il y a rien de nouveau ».
« Cependant, estime Adama Kanazoé, nous constatons que les uns et les autres tentent d’envenimer la situation parce que le président Compaoré connait ses prérogatives et s’il hésite à aller au référendum c’est conscient de ce que cela peut entrainer comme conséquences ». Pour cela, ajoute-t-il, nous pensons donc que ces gens-là sont en train de lui mettre la pression pour le conduire dans des problèmes où il sera le seul à répondre.
Concernant le référendum, AJIR pense détenir un début d’explications au fait que le président du Faso tarde à appeler les électeurs dans les urnes : « Il n’est pas dupe et il sait que si le Burkina venait à flancher, il sera le responsable et c’est pour cette raison qu’on n’est pas encore allé au référendum ».

Pourquoi pas un gouvernement d’union nationale ?

Sur le principe d’un gouvernement d’union nationale afin de décanter la situation, l’AJIR dit ne pas voir l’opportunité. Pour nous, il n’y a pas question d’être comptant de la gestion du président Compaoré. A AJIR cette question de gouvernement d’union nationale n’a pas droit de citer, il s’agit pour le président de respecter la constitution, qu’à l’issu de son dernier mandat il quitte le pouvoir, que le CDP se choisisse un autre candidat et que nous allions à des élections libres et démocratiques. Le principe de gouvernement d’union nationale n’engage aucunement AJIR et il n’y participera pas dans ces conditions. Pourquoi un gouvernement d’union nationale ? Quelle est sa mission ? Quels sont les objectifs ? Autant de questions qui doivent être éclairées avant qu’AJIR ne fléchisse sa position.

L’AJIR est-il candidat pour 2015 ?

« C’est la vocation de tout parti de briguer le mandat présidentiel, la conquête du pouvoir », reconnait le président du parti. Cependant, dans certaines situations il est possible d’optimiser les chances de l’opposition politique parce que depuis trois décennies « nous avons un parti qui a pris en otage la démocratie et nous a servi finalement une démocratie de façade ». Il a en outre ajouté qu’il nous faut donc nous débarrasser de ce système et nous avons la chance de le faire en 2015. Dans cette optique, il est possible d’envisager la candidature unique ou les candidatures renforcées de l’opposition politique burkinabè pour aller aux élections afin de ne pas rater cette chance historique de nous débarrasser de ce système. AJIR pourrait donc s’inscrire dans une logique de renforcement de candidatures de l’opposition politique. En attendant toute décision dans ce sens, la question sera débattue bientôt au cours d’un séminaire qui sera organisé par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Kaboré S. Rosine (stagiaire)
Lefaso. net

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