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Confidences du week end : Air Burkina : de la fumée dans l’avion

Publié le lundi 14 février 2005 à 07h37min

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Quelques frayeurs, retour à l’aéroport, réatterrissage forcé et après tout est rentré dans l’ordre. Ce fut la courte histoire de Air Burkina le 10 février dernier. En effet, après des réparations jugées satisfaisantes, suite à une pièce endommagée au cours de la traction, un avion d’Air Burkina a repris normalement ses vols.

Et c’est après un décollage que le personnel naviguant a constaté qu’il y avait un peu de fumée dans l’avion. La seule mesure sage de sécurité qui s’imposait était de revenir sur terre, et c’est ce qui a été fait. Les passagers, selon des responsables de Air Burkina, ont été pris en charge par la compagnie qui a réaffirmé être très à cheval sur les règles de sécurité.

A Air Burkina, on a également compris la panique des usagers mais il n’y avait rien de catastrophique, a-t-on ajouté du côté de la "compagnie du Bon voisinage". C’était donc de la fumée sans feu à Air Burkina pour ne pas dire qu’il y a eu plus de peur que de mal.


Il enlève un enfant et se fait lyncher

Le mercredi 9 février a failli être fatal à un jeune homme qui a été pris en flagrant délit d’enlèvement d’enfant. Copieusement rossé par les populations, le malfrat, pour éviter de succomber au lynchage en règle, a dû supplier ses bourreaux de le conduire à la police. Finalement, sa bonne étoile d’homme sans foi ni loi l’a sauvé et il s’est retrouvé entre les mains des hommes de tenue. Le coupable peut dire merci aux forces de l’ordre, car les habitants du secteur 18 de Ouaga (zone non lotie de Zongo) étaient prêts à en finir avec lui.


Elections en cité universitaire : attention aux fraudes !

A travers cette correspondance parvenue à notre rédaction, "d’anciens résidents de la cité universiaire" de Ouaga en appellent à une véritable démocratie au sein des résidents universitaires.

"Chaque année universitaire, le Centre national des oeuvres universitaires (CENOU) organise des consultations électorales dans le but de permettre aux résidents des différentes cités d’élire leurs représentants. (...) Quoiqu’il soit possible de constituer une liste de candidats, la Direction régionale du CENOU (Ouagadougou), avec à sa tête Sawadogo Issa, refuse la présence de représentants des candidats dans les bureaux de vote. Ils n’ont pas accès aux listes des votants, encore moins la possibilité de contrôler qui vote et sous quelle identité.

Comment comprendre de telles mesures, alors qu’au niveau national et aux élections d’UFR, les représentants des candidats sont connus et pris en charge par le bureau de vote ? Sawadogo Issa fait l’exception dans sa direction régionale. Que cache un tel comportement digne des temps du parti unique ?

En effet, l’attitude n’est pas innocente ; mieux, c’est une stratégie organisée pour favoriser la fraude comme les années précédentes. (...) On se souvient encore de la fameuse élection où, à la cité de Zogona, il y a eu plus de voix que de votants. En refusant l’accès aux listes et le contrôle des opérations de vote, Sawadogo Issa est sûr de gagner.

Mais c’est la démocratie, l’Etat de droit et les résidents qui perdent, car au moment où les pratiques antidémocratiques sont tant décriées de par le monde, il faut refuser ces comportements. C’est pourquoi nous appelons à l’esprit de responsabilité de clairvoyance du Directeur général du CENOU, lui qui a toujours montré sa volonté de gérer de façon transparente et démocratique, le CENOU et les cités, pour qu’il mette fin à cet état d’exception dans le CENOU".


Un bébé jeté à Hamdalaye

Encore une histoire de bébé jeté en pleine nature. Cette fois-ci, c’est l’espace de l’hippodrome de Hamdalaye (Nonsin, secteur 19 de Ouaga) qui a été souillé par cet ignoble acte le mardi 8 février dernier. Le nouveau-né qui n’a pas demandé à venir au monde n’a même pas goûté aux premiers plaisirs que pourraient être la chaleur de sa mère et l’affection de ses parents. Il a simplement été jeté avec le placenta et ce sont les sapeurs-pompiers qui sont venus le ramasser. Qui est l’auteur de cet odieux crime ? Les forces de l’ordre sont sans doute à la chasse.


"Affaire Thierry" : le Synateb Nahouri se mobilise

La section locale du syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (Synateb/Nahouri) était en assemblée générale le 3 février dernier à Pô. Durant cette rencontre il a surtout été question de préparer une journée syndicale dans les jours à venir. Par ailleurs, les débats se sont focalisés sur la grève du 4 février, la question des indemnités et surtout sur une affaire dont aurait été victime, l’un des leurs et qu’ils ont qualifiée "d’affaire Thierry".

Les travailleurs se disent indignés et ont trouvé qu’il fallait entreprendre une action de protestation dans toute la province. Car, ont-ils soutenu, "accuser et retenir en détention de façon arbitraire l’ un des nôtres sans en informer nos supérieurs est une grave atteinte à l’intégrité de notre corps". Ils ont donc salué la mobilisation de la quarantaine d’entre eux pour faire pression afin que leur collègue soit libéré.

Bref, pour mémoire, celui dont il est question a été accusé de vol de portable dans un bar-dancing de la place. Ce qui lui a valu une détention dans les locaux de la brigade territoriale de la gendarmerie de Pô. Mais l’affaire, ont-ils dit, est loin d’être terminée, dans la mesure où l’interessé serait toujours traqué.


Bassinko en fête

Il sera procédé le mercredi 16 février, à Bassinko, à partir de 9 h, à la maison des jeunes et de la culture, à la signature du protocole de jumelage entre Bassinko (village de l’arrondissement de Sig-noghin) et la commune de Waasmunster (Belgique). Les troupes de danse et de musique suivantes vont accompagner la cérémonie de signature du protocole de jumelage : Warba de Laye, Warba de Basséko, Wissékamba de Zékounga, Tarkaï de Zitenga et les majorettes de la commune de Ouagadougou accompagnées de la fanfare municipale. Le jeudi 17 février 2005, le CLJ-Bassinko convie le public de Ouagadougou et des villages environnants à une nuit culturelle avec au programme Idak Bassavé, la troupe de la MJC de Ouagadougou, la troupe dodo du secteur 10 et la troupe Naaba Yadéga. Cette nuit culturelle aura lieu à l’Espace Taalba.


Club des étudiants en communication et journalisme : un nouveau bureau

Le 18 novembre dernier, les étudiants en communication et journalisme ont renouvelé leur bureau à travers des élections. Composé de 15 membres, le bureau est présidé par Boureima P. Salouka, en Mast 1, option journalisme. Le programme d’activités du club prévoit, entre autres, un concours radiophonique, les 72 heures du communicateur, une sortie nationale et internationale.


Les Amis du Monde diplomatique pour l’indépendance de la presse

L’association : "Les Amis du monde diplomatique" officiellement reconnue, a pour objectifs :
- agir en faveur de l’indépendance de la presse et du droit des lecteurs à être considérés comme des citoyens ;
- participer à la transformation de la société libérale, à l’évolution du statut des citoyens et à la modification en profondeur de l’opinion publique ;
- amplifier toutes les propositions de changement compatibles avec leur éthique ;
- s’inscrire dans une mouvance de rénovation du système néo-libéral et de proposition d’un autre monde, plus humain, plus tolérant et plus soucieux du bien être des hommes ;
- élargir la réflexion à toutes les couches de la population par la mise en place d’un dispositif de pédagogie citoyenne, destiné à favoriser l’émergence d’une nouvelle citoyenneté.
A ce titre, elle a déjà organisé selon cette correspondance signée par son président, Agnina Yacoubou, des activités qui ont consisté en des conférences publiques dont les thèmes étaient :
1 - Média, pouvoir et société civile en Afrique par Justin Coulibaly en novembre 2003.
2 - Les conditionnalités démocratiques de l’aide au développement par M. Luc Marius Ibriga, le 08 mai2005 en UFR/SJP.
3 - De la mondialisation à la misère en passant par Davos et Porto Alegre par M. Christian Bouquet, le 08 juin 2004 en UFR/LAC.
4 - Du mauvais usage de la démocratie en Afrique par Christian Bouquet, le 08 juin 2004 au CCF.
Son premier objectif est donc la lutte en faveur de l’indépendance de la presse.

Le Pays

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