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<I>Pot-pourri</I> : Importation : qui veille sur la santé des Burkinabè ?

Publié le vendredi 11 février 2005 à 09h09min

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Il nous revient que le contrôle sanitaire à nos frontières n’est plus effectif depuis que l’administration douanière a décidé de n’exiger que le seul certificat national de conformité, le fameux CNC. Le certificat sanitaire qui était exigé par la loi et délivré par le Laboratoire national de santé publique ne le serait plus après que des opérateurs économiques se soient plaint d’un double contrôle.

Le coût du certificat sanitaire dont les analyses sont à la charge de l’importateur serait à l’origine de ce rejet. Le CNC est un document délivré par l’Inspection générale des affaires économiques alors que le certificat sanitaire se délivre après des tests et analyses de Laboratoire par le LNSP.

Le problème ici est de savoir si le fait de renoncer à l’exigence du certificat sanitaire ne remet pas en cause toute la politique de prévention en matière de Santé publique. La Douane, le ministère de la Santé et celui du Commerce sont donc interpellés pour clarifier cette situation. Un esprit de concurrence semble regner entre ces services publics alors que la collaboration devrait être privilégiée au profit de la santé des consommateurs.


HADJ 2005 : retours globalement satisfaisants

Si la phase aller du Hadj 2005 s’est déroulée avec quelques ratés dans la plupart des pays membres de l’UEMOA, le retour s’est, quant à lui, passé dans de bien meilleures conditions, sauf au Mali, où la filière gouvernementale a, cette année encore, enregistré quelques déboires. C’est ce que nous apprend l’Agence d’information Altercom.

Dans ce pays, malgré les sévères mises en garde du Président de la République, qui n’a pas oublié les mésaventures de ses compatriotes l’année d’avant, les 1 200 clients du gouvernement s’en sont même allés jusqu’à ’maudire" le gouvernement pour toutes
"les misères" qu’ils ont vécues pour leur Hadj 2005.

Selon certains témoignages, l’organisation a commencé à faillir dès le départ de Bamako, avec les multiples reports et les retards qui ont duré, souvent, plus d’une journée.
Aux lieux saints, les encadreurs n’étaient pas non plus à la hauteur. Les conditions d’hébergement, de nourriture, de transport, les guides etc..., tout était, selon eux, "lamentable" ; les pèlerins étaient hébergés à 24 personnes par chambre, là où les autres, transportés par les privés, n’étaient que 4 au maximum par chambre.

Pour effectuer le déplacement sur les sites, les pèlerins gouvernementaux ont été contraints de payer des compléments de frais, alors que ceux-ci étaient inclus dans le "package" dont ils se sont acquittés avant leur départ. Pire, le jour de l’Aïd El Kébir (Tabaski), plusieurs de ces pèlerins, n’ont pas eu droit au repas de fête ; au point que des pèlerins très mécontents ont "juré" de ne plus passer par le gouvernement malien qualifié "d’incapable". D’où, l’idée qui se répand de plus en plus à Bamako, de dégager l’Etat de l’activité pèlerinage au profit des privés qui, eux, se sont bien acquittés cette année.

De retour du Hadj 2005, le nombre de pèlerins s’étant rendus aux lieux saints se présente comme suit, pour les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine :
- Bénin : 2650 ;
- Burkina Faso : 1314 ;
- Côte d’Ivoire : 2900
- Mali : 4000 ;
- Niger : 3600 ;
- Sénégal : 6800 ;
- Togo :1200


Simon Compaoré : "Time is money"

Le maire de Ouagadougou ne badine pas avec la ponctualité. Très pointilleux sur les rendez-vous , il tient aussi à ce que les agents de l’Administration communale soient ponctuels. Mardi dernier, il a réuni ses collaborateurs pour une mise en garde sans équivoque. Il leur a fait prévaloir le slogan anglo-saxon selon lequel "Time is money" (le temps, c’est de l’argent). Au passage, il a conseillé à chaque travailleur de la Mairie de se munir d’un casque, en application de la mesure gouvernementale sur le port du casque


Blaise
n’avait pas "fui" le Burkina

Lors de la grève des travailleurs, le vendredi 4 février dernier, pour réclamer de meilleures conditions de vie pour tous les Burkinabè, le président du Faso était hors du territoire burkinabè. Ceci à amener certains manifestants à constater "qu’en pareil cas", c’est-à-dire quand il y a des manifestations du genre, "Blaise Compaoré fuit toujours le pays". Les véritables explications de l’absence du chef de l’Etat se trouvaient au Sénégal où celui-ci a conduit la délégation burkinabè qui participait au premier forum Dakar Agricole 2005. Le déplacement de Dakar a été fait par plusieurs chefs d’Etat dont ceux du Nigeria, du Mali, du Niger, de la Mauritanie du Burkina, de la France et de la représentante de Tony Blair.

Selon une indiscrétion, Blaise Compaoré ne pouvait pas se dérober à cette rencontre car la présence de Abdoulaye Wade au sommet de la Francophonie que le Burkina a accueilli en novembre constituait en même temps l’invitation du président burkinabè à Dakar Agricole. Ce forum, qui devait se tenir dans le même mois de novembre, a été reporté 4 et 5 février, sans doute pour le faire coïncider avec la visite du "Chef blanc"" Jacques Chirac. Le président du Faso est revenu à Ouaga le soir du 4 février, sans attendre la clôture du forum.


50e anniversaire de l’école de Rollo : au commencement était la force...

L’école primaire de Rollo dans la province du Bam a 50 ans. La célébration a eu lieu le 6 février dernier dans ladite localité. Ce fut une occasion de retrouvailles entre anciens élèves, enseignants, parents et responsables du système éducatif. Placé sous le patronage du ministre de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation et le parrainage du ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique, ce fut une "seconde" école pour quelques heures. Tour à tour, les différents intervenants n’ont pas manqué de refaire l’historique de l’école dans les années 1954.

C’était l’époque où le recrutement se faisait par la force : la "chasse à l’écolier". Envoyer un enfant à l’école était synonyme de sanction. Il fallait attendre quelques années pour que les retombées sociales et matérielles viennent convaincre et motiver les parents sceptiques. De nos jours, l’inscription d’un enfant à l’école n’est plus un événement extraordinaire. Et même que les enfants à inscrire dépassent les capacités d’accueil. Les choses ont vraiment évolué.


Une fille enlevée et séquestrée

Une fille a été enlevée et séquestrée pendant quatre jours par des jeunes dans le village de Nassoulou (province du Bulkiemdé. C’est ce que nous a appris un membre de la famille de la fille.
La fille, selon les explications, revenait d’une cérémonie, quand les jeunes lui ont proposé de la déposer. Ce qu’elle a accepté sans savoir ce qui l’ attendait. Elle a su qu’elle est victime d’un enlèvement par ses accompagnateurs quand, arrivée à destination, ceux-ci ont refusé de s’arrêter.

Malgré ses protestations, les jeunes l’ont conduite directement chez eux, l’ont gardée dans leur maison et ont fait d’elle ce qu’ils voulaient.
Heureusement, une copine de la fille l’avait aperçue, avec ces jeunes et a alerté parents, quand on avait constaté sa disparition. Malgré les premières démarches auprès des jeunes pour la retirer, ceux-ci ont refusé. Il a fallu l’intervention de la police pour sauver la malheureuse des griffes de ses bourreaux.


La première pluie de l’année à Pô

Qui l’eût cru ? Le jeudi 27 janvier dernier, pendant que l’on s’y attendait le moins, une pluie est tombée à Pô et dans certains villages environnants, surtout à Songo où il a même bien plu. C’était autour de 19h . Et c’est ce même jour que le Pasteur d’une église de Songo (village situé à 7 km de Pô) a rendu l’âme. Ce qui a été vite interprété par les fidèles comme un signe de Dieu.


La communauté tchadienne du Burkina a un nouveau bureau

Le dimanche 6 février dernier, la communauté tchadienne résidant au Burkina a tenu une Assemblée générale ordinaire après plusieurs années d’inactivité. Etaient principalement inscrits à l’ordre du jour, les bilans financier et moral et le renouvellement de l’organe dirigeant. Il faut le rappeler, la CT/BF a été créée en 1994. Le bureau issu de cette rencontre est composé de 7 membres :
- Président : Dr Abdoulaye Senghor, enseignant à l’Université de Ouagadougou ;
- Secrétaire général : Marcel Dingamnoudjal ;
- Chargée de l’Information et des relations extérieures : Mahamat Maimos ;
- Chargé des Affaires sociales : Mahamat Oumar ;
- Chargée des Affaires sociales Adjointe : Mme Maindar Rosalie ;
- Chargé des Affaires culturelles et Sportives : Alram Ngondingalemtogo ;
- Trésorier : Souleymane Nahor.
Pour le nouveau président et son équipe, la redynamisation de la communauté par des actions visibles, le rapprochement des générations, l’unité des Tchadiens et la solidarité sont de réels challenges pour leur mandat de 2 ans.


Du soutien pour Sam’S K le Jah

Le célèbre animateur de Ouaga FM et musicien reggaemaker, Sam’S K le Jah, ne va pas bien. Depuis un certain moment, il se déplace en béquilles. Sa hanche lui crée de gros soucis et le chanteur doit être évacué pour des soins appropriés. Mais l’argent manque. Les musiciens burkinabè et les animateurs, ses confrères, ont décidé de lui donner un coup de main en organisant deux concerts à Ouaga et à Bobo afin de l’aider.


Economie et gestion : 39 diplômés prêts pour l’emploi

La sortie de la 3e promotion des étudiants en économie agricole, ressources naturelles et environnement (EARNE) de l’UFR Sciences économiques et de gestion de l’Université de Ouagadougou aura lieu demain, 12 février. La cérémonie se déroulera dans la salle de conférence des Nations Unies en présence du président de l’Université de Ouagadougou, Joseph Paré. Elle est placée sous la présidence du ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, Laurent Sedego et parrainée par la présidente de la Fondation nature et vie, Kadidiatou Yonli. Le président du comité d’organisation, Oumarou Kaboré et ses camarades sont en train de mettre les petits plats dans les grands pour que la manifestation soit une réussite. Au total, 39 jeunes diplômés seront déclarés aptes pour le marché de l’emploi. Ils recevront à cet effet, des diplômes.


Sabou a son festival

Depuis le 10 février dernier, Sabou vit au rythme d’un festival dénommé " Rencontre artistique de Sabou" ( RENASA). Belle opportunité d’échanges entre acteurs du monde rural. Une tribune pour ce département et toute la province du Boulkiemdé et
d’ailleurs d’échanger utilement afin de mieux sensibiliser les populations en matière de lutte contre le Sida, l’excision, la délinquance juvénile et la non-scolarisation des filles.


Présidentielle 2005 : la COPEP se prépare

Les membres de la coordination des partis extraparlementaires (COPEP) se sont réunis hier soir au siège du parti national des patriotes (PNP) afin de définir leurs stratégies pour la prochaines élection présidentielle. Ils devraient notamment étudier la possibilité de présenter un candidat ou de soutenir le candidat d’un autre parti. La conclusion des travaux devrait être bientôt publiée.

BLOC-NOTES

* Sortie de la 3e promotion des étudiants en économie agricole, des ressources naturelles et de l’environnement (EARNE) de l’UFR/SEG demain samedi à 8h 30 à la salle de conférence des Nations Unies

* La 7e "Nuit des chorales" battra son plein ce samedi 12 février à partir de 19h sur le plateau Omnisports Simon Compaoré, au secteur 9 de Ouagadougou. Depuis 6 ans, la commune de Ouagadougou, en partenariat avec les chorales catholiques et protestantes évangéliques organise cette "Nuit des chorales".

* Concert " Barka" demain samedi à partir de 20 heures dans la salle de spectacle du Reemdoogo, au secteur 9 de Ouagadougou. Deux artistes, Alif Naba et Dumba Kultur, sont au programme.

* Le diocèse de Koudougou accueille ce dimanche 13 février les Reliques de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus. Après la paroisse cathédrale, ces reliques séjourneront à Réo le 14 février avant d’arriver à Kokologo le 16 février.

* Il sera procédé à l’inauguration de la Maison des jeunes et de la culture de Solenzo (province du Banwa).. Ce vendredi 11 février à 9 h.

Le Pays

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