Conseil des Femmes du Burkina : Pour l’épanouissement des femmes et le développement du Burkina

Le 27 mai 2014 a été mis en place le bureau du Conseil des Femmes du Burkina Faso (CFB). Cette structure vient renforcer celles déjà existantes qui œuvrent pour un mieux-être de la femme et de la fille. Le jeudi 6 juin a eu lieu la rencontre de présentation du CFB.

Le 2 juin 2014, lors de la « signature de la convention pour la mise en œuvre du programme de lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles », Madame la Ministre de la Promotion de la Femme et du Genre soulignait le constat de persistance des violences faites aux femmes. La venue de cette autre structure pour la promotion de la femme ne peut donc être que salutaire. D’autant que c’est pour conduire les actions collectives pour une avancée de la cause des femmes que la mise en place de ce cadre a été proposée. Elle s’est faite avec l’appui du NDI (National Democratic Institute).

Ce jeudi donc, des femmes de toutes les couches sociales, orientations politiques et confessions religieuses se sont retrouvées autour de la Présidente du CFB, Madame Martine Yabré et de la vice-présidente, l’honorable député Madame Benjamine Doamba, avec le même appel « femmes du Burkina Faso, engageons-nous pour une contribution efficace au développement ». Car le CFB se fonde sur une vision du développement qui est celle d’un « Etat ou hommes et femmes sont mu(e)s par l’ambition de rendre meilleures les conditions de vie des populations dans tous les domaines », assure la présidente). Ainsi, il se veut un cadre pluridisciplinaire, fédérateur d’expériences, d’énergies et d’initiatives.

Cependant, pour une participation conséquente et bénéfique des femmes, elles doivent jouir d’une indépendance, d’une condition optimale ou encore d’ « une égalité dans la prise de décision qui serait fédératrice » (Madame Aminata Faye Kassé, Représentante Résidente du NDI) dans un processus de développement. Pour cela, le CFD se donne pour mission de veiller, d’alerter, d’agir en vue de lever les différents obstacles au plein épanouissement des femmes et des filles dans l’optique de promouvoir le statut et la participation citoyenne des femmes et des filles. Ce combat reste celui des femmes certes, mais ne doit se faire sans l’accompagnement des femmes, précise la présidente.

Le CFD se structure autour de cinq organes que sont l’assemblée générale, le bureau exécutif, les commissions ad’hoc, le comité scientifique et les antennes régionales.

Pour le développement du Burkina Faso, il convient d’œuvrer selon les responsables du CFD, à lever toutes les problématiques qui entravent l’épanouissement des femmes et des filles. Un appel a ainsi été lancé à toutes les femmes pour une action commune. Peut être membre du CFD, toute femme sans aucune distinction.

Martiale ZONGO (stagiaire)

Lefaso.net

Vos réactions (9)

---

• par ZIZI le ZINZIN, 7 juin 2014 00:07

  chères moitiés, actuellement on a le chat du senat et de l’article 37 à fouetter. mesdames, si c’est pour nous soutenir, nous vos vaillants maris qui luttent pour votre bien être depuis 1987, si c’est le cas nous vous remercions d’avance. merci, merci

  Répondre à ce message

---

• par ZIZI le ZINZIN, 7 juin 2014 00:14

  moi zizi, j’aimerai savoir Comment adherer à ce cadre federateur d’experience ? vu mon pseudo, mesdames vous savez que je suis experimenté.

  Répondre à ce message
  • 7 juin 2014 12:13

    Comme tu es une mange mil, vas y ? mais cela ne résoudra pas le problème de ta pauvreté avec le régime le plus corrompu depuis l’indépendance

    Répondre à ce message
  • par Mechtilde Guirma, 7 juin 2014 13:08

    Attentions chères compatriotes burkinabé. Surtout les femmes des confessions religieuses et coutumières. Ce conseil de femmes j’en connais quelque chose. C’est une longue histoire. Ce que vous devez savoir, ce n’est que la réplique des UFB1 et UF2. Donc une Union de Femmes du Burkina formule n° 3. Elles agiront et commettront des crimes au nom de vous toutes. Elles feront voter des lois contre-valeurs au nom de vous toutes. Elles demanderont des exécutions au nom de vous toutes. Ce que vous n’avez pas compris, ni vos maris d’ailleurs, c’est que le refus d’un vrai Sénat où vous aurez votre mot à dire quant aux prises des décisions, leur ouvre un grand boulevard avec le système des parlements des jeunes et des enfants (dont personne ne pipe mot sur leur inutilité) pour faire un old-up démocratique au nom de la laïcité de l’État et de l’émancipation de la femme et de la liberté de l’orientation sexuelle, du droit des gais à adopter des enfant. Maria Lamizana me l’a dit un jour quand j’ai été rendre visite au président Lamiza et je l’ai trouvée la-bas. Et elle m’a avertie en ces mots : "Oui Marie Mechtilde on sait que tu es intelligente, tu dis des choses parfois censées, mais tu peux toujours causer, on ne te dis rien, on ne t’en empêche". Et je leur ai dit : "C’est vous qui allez foutre le feu un jour dans le pays". Le président Lamizana m’a donné raison. En tout cas vous aurez été prévenues.

    Répondre à ce message
    • 7 juin 2014 22:24

      Bref, allez à l’essentiel et mobilisez votre entourage pour voter contre l’article 37 et, après,contre Blaise si nécessaire.

      Répondre à ce message

---

• par 2015 : la fin de l’aventure, 7 juin 2014 12:01

  Pourquoi créer une nouvelle structure pour renforcer celles qui existent ? Vous prenez les gens pour des idiots. On sent que cette structure est instrumentalisé en vue du référendum et de l’article 37. L’argent va pleuvoir à flot pour cette structure et les autres qui font le travail au quotidien pour soutenir les femmes dans leurs activités génératrices de revenus ou autres n’auront rien. Franchement, c’est la déchéance totale de notre société burkinabè que l’on est en train de vivre avec cette fin de règne qui veut jouer les prolongations.

  Répondre à ce message
  • par Mme Tipoko, 7 juin 2014 19:17

    Cette association, qui entend voler au secours du régime moribond de la 4e république, est un mort-né. Un peu de dignité aurait interdit à des personnes qui ont siégé au CCRP en véritables imposteurs pour des perdiem et à d’autres qui ignorent qu’un député a un mandat national de prendre la direction d’une telle structure. Mes sœurs, allez-vous continuer à servir de bétail de commerce à des rusées ou à des aventurières qui vous vendent pour prendre plus d’épaisseur ?

    Répondre à ce message
    • par gona, 2 août 2014 20:49

      c’est juste une r&action &pidermique que je lis en ce moment. c’est la caracteristique d’une personne aigrie, en quête d’un repere introuvable, pourtant juste a cote. ’est pitoyable mme ou mr.

      Répondre à ce message

---

• 9 juin 2014 01:28

  Conseil de quelles femmes ?

  Répondre à ce message

---