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Une lettre pour Laye : Ki-Zerbo va-t-il passer la main ?

Publié le vendredi 4 février 2005 à 07h47min

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Cher Wambi,

De toute évidence, l’événement médiatique qui aura marqué la semaine qui s’achève aura été le grand entretien que l’Observateur Paalga a réalisé avec François Compaoré, le frère cadet du président du Faso, et publié dans son édition du mardi 1er février 2005.

Evénement, car, comme je te le disais dans ma dernière lettre, c’est bien la première fois que celui-là que plus d’un suspectent d’avoir commandité ou planifié l’assassinat du journaliste Norbert Zongo répond à ses accusateurs à travers les colonnes d’un organe de la presse nationale.

Qu’en retenir donc cher cousin ? Bien sûr, ceux d’entre vous qui s’attendaient à ce que François Compaoré fasse un aveu en auront eu pour leur rêve. C’est te dire qu’il a clamé tout haut son innocence dans cette affaire. Ainsi a-t-il dit, "j’ai été bouleversé et choqué, car il s’agit de la mort d’un homme, d’un crime odieux que des personnes, à travers une certaine presse, s’évertuent,vec un acharnement très calculé, à me coller sur le dos ! N’importe quel être humain à ma place serait offusqué surtout s’il sait qu’il en est parfaitement innocent".

Mieux, cher cousin, au sujet de la présumée tentative d’empoisonnement de Norbert Zongo à Kaya, dont on l’accable, François Compaoré a semblé botter en touche, en montrant la voie à suivre : "... la piste évoquée par l’Indépendant me semble intéressante", a-t-il dit avant de poursuivre : "d’ailleurs, l’Opinion avait évoqué cette tentative d’empoisonnement comme une des pistes possibles pouvant conduire à la manifestation de la vérité. Ce journal précisait même, citant Norbert Zongo, que le repas incriminé était pris dans un cercle "d’amis sûrs" de celui-ci. Mais à ma connaissance, le journal l’Opinion n’avait pas été suivi dans ce sens ni par la Commission d’enquête indépendante (CEI), ni par une quelconque structure de la société civile. Certains avaient même considéré qu’il s’agissait d’un simple incident que le pouvoir évoque pour brouiller les pistes. En réalité, cette piste ne les arrangerait pas, car les auteurs de la tentative d’empoisonnement, si elle est vérifiée, seraient à rechercher ailleurs que dans mon milieu, car Norbert Zongo, qui était, semble-t-il, prudent et méfiant, n’aurait accepté ce repas entre amis que sur insistance de certaines personnes en qui il faisait certainement confiance...".

Vois-tu cher cousin, pendant longtemps encore, le landerneau politique et médiatique burkinabè vivra au rythme de ce grand entretien, et il ne serait pas étonnant qu’au moment même où tu me lis, tu aies déjà eu vent de réactions de partis politiques ou d’autres organes de presse. Cette interview est d’autant capitale qu’elle devrait intéresser le juge d’instruction chargé du dossier Norbert Zongo, Wenceslas Ilboudo, qui peine depuis six ans à le boucler.


En attendant, cher Wambi, à la veille des échéances électorales, les partis politiques s’activent. Aussi faut-il noter l’ouverture ce vendredi 4 février à partir de 16 heures à la maison du Peuple à Ouagadougou du Congrès du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) du professeur Joseph Ki-Zerbo.

A l’évidence, la question de la présidentielle de 2005 y sera évoquée, et surtout celle du rajeunissement du parti, dont on rêve depuis longtemps. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Rien n’est moins sûr, cher Wambi, et si l’on part de la thèse du professeur, selon laquelle le vieillard assis voit plus loin qu’un jeune debout, il ne faut point se risquer à des pronostics.


La Convergence pour la démocratie sociale (CDS), du député Djéjouma Sanon, quant à elle, tient son premier conseil politique national ce samedi 5 février à partir de 9 h 30 à la Maison du retraité Antoine-Nanga (sise à Gounghin).


Non moins attendu est le comité national de l’UNIR/MS de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, qui se réunit aussi ce samedi à partir de 9 h 00 à l’Atelier théâtre burkinabè (ATB). Vraisemblablement, le comité devrait procéder à la désignation du candidat de l’UNIR/MS à la candidature d’Alternance 2005.


Du côté du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de Roch Marc Christian Kaboré, le parti présidentiel, c’est la naissance du Réveil démocratique des masses (RDM) de cet autre Diendéré le 29 janvier dernier à Yako qui fait toujours des vagues. La question à l’ordre du jour est en effet de savoir sur qui et sur quoi Eugène Diendéré s’est basé pour oser.

Ce qui est sûr, cher cousin, plus que l’aboutissement d’une rivalité au sein du CDP-Yako, c’est l’éclatement d’une querelle familiale, mais dont le seul bénéficiaire reste et demeure... Blaise Compaoré. Sur le terrain bien sûr, on se regarde en chiens de faïence, et c’est à qui profitera le premier de l’erreur ou du faux pas de l’autre. Mais serait-ce cette querelle qui a fait taire, depuis, "La voix du Passoré" ? J’attends d’en avoir la confirmation ou l’infirmation.


Après son divorce d’avec l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) de son frère aîné Hermann Yaméogo, le député Salvador Yaméogo s’apprêterait à créer sa propre formation politique, si ce n’est déjà fait. C’est en tout cas ce que m’ont soufflé des voix autorisées, introduites dans les secrets des dieux. Maintenant pour qui roulera-t-il ? Les jeux sont ouverts.


Cher Wambi, le conflit né de l’opération de lotissement du département d’Ipelcé dans le Bazèga, entre l’Administration et les populations autochtones, est en train de prendre des proportions inquiétantes. Dans une correspondance adressée aux ministres de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) et à son collègue de la Sécurité (Mini Sécu) et dont copie m’est parvenue, les populations dénoncent les détournements et les ventes illicites, qui ont provoqué leur mécontentement et la fronde du 11 janvier 2005.

Pour mémoire, cher cousin, le 03 mai 2004, les populations ont été invitées à une rencontre par le préfet. Une rencontre au cours de laquelle celui-ci a annoncé officiellement que l’opération d’attribution des parcelles allait démarrer. Auparavant, disent les expéditeurs de la lettre, une cotisation de 6 200 FCFA par autochtone avait été demandée, contre 8 200 F par demandeur non résidant, et 1000 par résidant pour l’achat de la peinture devant servir à l’opération de recensement (numérotation des concessions) par la préfecture.

Chose curieuse, ceux qui ont payé 6 200 F ont eu droit à un reçu de 3 000 F, et ceux qui ont payé 8 200F, à un reçu de 5 000F. Pour les 1000 F, aucun résidant n’a eu droit à un reçu pour justifier ce payement. Pour exprimer leur ras-le-bol, les populations s’en seraient prises à la commission d’attribution, venue sur le terrain le 11 janvier 2005, accompagnée des forces de l’ordre.

Pourquoi, me demanderas-tu ? Tout simplement parce que, à ce qu’ils disent, ce jour-là les premiers attributaires des parcelles furent les fonctionnaires, résidants ou non. Après l’affrontement, une dizaine de villageois, au nombre desquels Ouédraogo Emmanuel, Ouédraogo Jean, Ouédraogo Joseph, Kabré Hyppolite et Wangrawa Moussa, ont été appréhendés et déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Selon les auteurs de la correspondance adressée aux deux ministres, cher cousin, les personnes arrêtées risquent de lourdes peines eu égard à leurs conditions et au front des autorités, tant de la police que de l’administration, qui font tout pour camoufler leur forfait et masquer les défaillances du préfet d’Ipelcé.


Dans ma lettre du vendredi 28 janvier dernier, je demandais ce que sont devenues les médailles des athlètes burkinabè qui ont participé aux 11es Jeux universitaires ouest-africains. Je viens de recevoir le droit de réponse du directeur du CENOU, M. Robert Sangaré, dont teneur suit. Il y décline toute responsabilité du CENOU dans le retard de livraison des médailles, mais toujours est-il qu’il est en même temps directeur du CENOU et premier vice-président des 11es Jeux.

"Dans votre livraison du vendredi 28 janvier 2005, et particulièrement dans la rubrique « Lettre pour Laye », vous cherchiez à savoir ce que sont devenues les médailles obtenues par les sportifs nationaux lors des 11es Jeux universitaires ouest-africains (WAUG), jeux qui se sont déroulés dans notre pays en décembre 2003.

En ma qualité de premier vice-président du comité national d’organisation de ces jeux, je voudrais, pour une saine information de l’opinion et des sportifs concernés, vous fournir les explications ci-après : avant toute chose, il convient de ne pas faire la confusion entre le comité national d’organisation de ces jeux et le CENOU, qui n’a pas eu à manager ces jeux, même si son directeur général a assumé un rôle non négligeable au sein du comité national d’organisation, dont il a assuré l’intérim de la présidence dans les derniers moments de l’organisation.

S’agissant plus précisément des médailles, c’est bien au contraire le CENOU et ses sportifs étudiants(e), qu’il a conduits aux compétitions, qui subissent solidairement un préjudice du fait de la non-livraison du reliquat des médailles. Ce n’est pas le CENOU qui devait acquérir des médailles des jeux. Mais venons-en aux faits concrets. La question des médailles relevant des attributions de la sous-commission technique rattachée à la 2e vice-présidence chargée de l’Organisation technique, celle-ci (la sous-commission technique) a entrepris des négociations avec un artisan bronzier du nom de Guira Yacouba pour la fourniture des médailles.

Pour être succinct, disons que les tractations entre Monsieur Guira Yacouba, la sous-commission concernée et la commission finances ont abouti au choix définitif de celui-ci (monsieur Guira) pour ce travail. Après avoir exigé et obtenu le versement d’un acompte de 75 % de la commande auprès de la commission finances, un contrat fut signé entre les deux parties aux termes duquel monsieur Guira devait livrer les médailles au plus tard le 8 décembre 2003. Jusqu’au 10 décembre 2003, point de nouvelles de monsieur Guira. Aux différentes réunions du Comité national d’organisation (CNO), des explications furent demandées à la sous-commission technique, qui fut instruite d’engager des actions vigoureuses auprès de l’intéressé pour avoir toutes les médailles.

C’est alors que l’information tomba selon laquelle, monsieur Guira Yacouba serait gravement malade et alité à domicile. Devant cette situation et face à la « colère » de tout le comité national d’organisation, le 1er vice-président, que j’étais, s’est transporté au domicile de monsieur Guira, flanqué de deux gendarmes et des membres de la sous commission technique, décidé à contraindre par tous les moyens monsieur Guira à respecter ses engagements.

Mais une fois sur les lieux, et vu l’état de santé de l’intéressé sur son lit, les considérations humaines ont prévalu. Toujours est-il que monsieur Guira a dit qu’il avait confié le travail à d’autres artisans sous forme de sous-traitance. Il y avait au moins trois phases, que sont la fabrication, le polissage et la couture des colliers. A tous les endroits où se déroulent les différentes phrases, nous nous sommes rendu, accompagné des gendarmes pour faire accélérer la livraison des médailles.

Tant bien que mal, le 15 décembre 2003, monsieur Guira parvenait à livrer une certaine quantité, même si la qualité souhaitée n’y était pas, alors que Monsieur Guira avait été présenté comme le meilleur de la place pour ce genre de travail et avait même présenté des échantillons qui ont convaincu la sous-commission technique. Face à la non-livraison de la totalité des médailles, le CNO a choisi de privilégier les étrangers pour qu’ils puissent rentrer chez eux avec leurs médailles. Pour le reste, on laverait notre linge sale entre Burkinabè.

Le CENOU a donc dû demander à ses propres sportifs d’accepter symboliquement des médailles et dit qu’une fois le reliquat livré, il sera organisé une cérémonie de présentation de notre moisson à monsieur le ministre des Enseignements secondaires, supérieur et de la Recherche scientifique, puis de distribution des médailles aux sportifs. Mais c’était mal connaître ce fournisseur assurément pas du tout sérieux.

Convoqué à plusieurs reprises pour livrer le reliquat, monsieur Guira promit, mais n’y donna pas suite. Mieux, il demandera et obtiendra de la commission finances les 25 % restants pour, dit-il, intéresser ses sous-traitants, qui veulent être payés comptant pour finaliser le travail. Mais rien n’y fit. C’est finalement en octobre 2004 que monsieur Guira Yacouba livrera 40 médailles en argent et 40 autres en bronze, dont la qualité laisse à désirer. Il aurait promis de livrer les 40 médailles en or restantes dans les jours suivants, mais n’a pas encore honoré ce nième engagement.

Voilà donc la vérité sur cette histoire de médailles, dans laquelle le CENOU et son directeur général n’ont à proprement parler aucune responsabilité à assumer. C’est bien nous qui sommes victimes et réclamons nos médailles, car c’est le CENOU qui a préparé les sportifs burkinabè à ces compétitions. Le CNOU, à travers la sous-commission technique, qui s’est occupée de cet aspect de l’organisation, a fait confiance à l’expertise nationale, qui l’a abusé et déçu.

Ceux qui avaient proposé de commander ces médailles en France ont aujourd’hui raison, quand on se réfère au comportement de ce fournisseur qui donne une mauvaise image de lui-même et de sa profession. En tout état de cause, le premier vice-président du CNO, que j’étais, proposera au président du CNO, qu’est le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, une action en justice contre monsieur Guira dans les jours qui suivent afin que justice soit rendue au CENOU et à ses étudiants sportifs.

Robert Sangaré,
Premier vice-président du CNO des 11es WAUG


- Certainement que le catéchiste du village te l’a déjà appris, cher cousin, le Pape Jean Paul II va mal. Le berger de l’Eglise catholique, déjà éprouvé par son âge (84 ans) et les deux attentats dont il avait été victime au début de son pontificat, souffrirait d’une grippe, qui a mobilisé les éminents médecins de Rome. Au moment où je traçais ces lignes, les nouvelles qui me parvenaient du Vatican étaient des plus rassurantes.

Toujours est-il que depuis son hospitalisation mardi dernier, ici comme ailleurs, toutes les oreilles sont tendues vers le Saint-Siège, tant Jean Paul II, cet homme de bien, a marqué de son empreinte notre temps. Bref, passons pour feuilleter très rapidement le carnet secret de Tipoko l’Intrigrante, vraiment très maigre aujourd’hui.

- Il est suspendu l’exploitation du bois d’œuvre sur toute l’étendue du territoire national burkinabè. C’est ce que dit la note conjointe des ministres du Commerce, de la Promotion de l’entreprise, et de l’Artisanat ; de l’Environnement et du Cadre de Vie, dont teneur suit : " Il nous revient avec insistance que des individus se livrent à des abattages illicites d’arbres dans les formations forestières du pays. Ces abattages concernent essentiellement les grands arbres locaux tels le caïlcédrat et le teck.

D’importantes superficies forestières sont ainsi détruites avec des équipements modernes notamment les scies manuelles et les tronçonneuses. Cette forme d’exploitation a des conséquences désastreuses sur les ressources forestières déjà fragiles et compromet gravement les efforts fort louables que le gouvernement, la société civile et les partenaires au développement déploient quotidiennement pour préserver notre environnement.

C’est pourquoi, en attendant la mise en œuvre de nouvelles dispositions réglementaires, l’exploitation et la commercialisation du bois d’œuvre sont suspendues sur toute l’étendue du territoire. Tous les exploitants de bois d’œuvre sont vivement invités à se présenter dans les meilleurs délais auprès de la DGEF à Ouagadougou, munis de tous les documents afférents à l’exercice de leur droit d’exploitation. Tout contrevenant à l’esprit du présent communiqué s’expose aux sanctions prévues par la réglementation forestière en vigueur au Burkina Faso."

Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat,
Benoît Ouattara

Le ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie,
Laurent Sedogo

- Du 7 au 11 février prochain se tiendra à Ouagadougou, dans la salle de conférences de l’UEMOA, la 29e assemblée générale de la FANAF (Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines) sur le thème : "Assurance et qualité de service". Cette rencontre est organisée par l’APSAB (Association professionnelle des sociétés d’assurances du Burkina). A peu près 350 délégués de 22 pays africains et de la France sont attendus à cette rencontre.

Cette grand-messe des assureurs, qui se tient chaque année, est une occasion de rencontres entre partenaires, de partage d’expériences et de discussions pour permettre des avancées dans le métier d’assureur en Afrique. Le président actuel de la FANAF est le Burkinabé André Bayala (DG de la SONAR). Elu à Bamako en 2003, il est candidat à sa propre succession pour un nouveau mandat de 2 ans à la tête de cette structure panafricaine.

- Amers lendemains de Service national pour le développement (SND) pour nombre d’enseignants du primaire. Après avoir effectué leur SND dans les règles de l’art, les nouvelles ne sont pas bonnes pour eux qui espéraient, à juste titre, voir enfin le rétablissement de leurs salaires : il s’agit des enseignants de la promotion « Maturité » du SND.

En 2003, lorsqu’ils prenaient service, ils ont été scindés en deux groupes. Le premier fut autorisé à s’inscrire en SND. Logiquement, ces derniers ne devaient toucher que 20 400 FCFA/mois. Contre toute logique, ils ont perçu la totalité de leur salaire avec, en sus, les indemnités durant toute la période du SND à savoir d’octobre 2002 à septembre 2003. C’est après coup que le Trésor, qui a dû se rendre compte de son erreur, a décidé de la corriger. Ainsi, la solde a considéré que ces enseignants devaient rembourser le trop-perçu durant leur période du SND. Ce remboursement doit s’étaler sur près de trois ans. Mais entre nous, pourquoi ne pas simplement retenir 20 400 FCFA durant 12 mois et le problème est réglé ?

Entre-temps, en octobre 2003, le deuxième groupe des enseignants a été mis en SND et ce, jusqu’en septembre 2004. Durant cette période on a suspendu leur salaire pour ne leur verser que le pécule du SND. Normal. Le hic est qu’après qu’ils ont consenti légalement ce sacrifice pour la Nation, la Solde traîne les pieds à leur rétablir leurs salaires. L’inquiétude a gagné les enseignants de ce deuxième groupe, surtout qu’on susurre que les salaires de tous les enseignants de la promotion « Maturité » ont été verrouillés dans les ordinateurs de la solde jusqu’à l’épongement complet du trop-perçu des enseignants du premier groupe.

Si cela est vérifié, c’est dire que les enseignants du deuxième groupe devraient continuer à percevoir le pécule du SND. Alors, Messieurs de la Solde, qu’est-ce qui se passe ? Redonnez-leur la sérénité en corrigeant l’injuste situation qu’ils subissent malgré eux.

- Depuis quelques semaines, circule sur Internet une pétition demandant plus de transparence dans la gestion de la Fondation Charles Dufour à Ouagadougou, et qui fait grand bruit dans le milieu des associations franco-burkinabè. La pétition a été initiée par d’ex-partenaires de la Fondation Charles Dufour, dont la profession proclamée est de prendre en charge des enfants de la rue.

Elle est adressée aux ministres en charge de la Justice, de l’Administration territoriale, de la Sécurité, de l’Action sociale et des Droits de l’Homme, et demande explicitement que « la lumière soit faite sur les agissements de Monsieur Hadama Yaméogo ».

Outre une enquête sur d’éventuelles malversations et maltraitances des enfants de la Fondation, la pétition demande des éclaircissements sur les comptes 2003, l’achat d’un terrain et le cas du jeune Sansan Palé. La pétition, qui a été déjà signée par des dizaines de Burkinabè et de Français, est en ligne sur http://petition-fcd.monsite.wanadoo.fr/

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé

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