La ville de Manga connaissait un certain nombre de problèmes liés à saturation et à une instabilité du réseau. L’ancienne liaison avait seulement une capacité de 32Mb/s. Et bien que saturée à 100%, les demandes continuaient. Il fallait donc procéder à une extension. C’est désormais chose faite. L’ONATEL a procédé à l’installation des équipements de transmissions numériques par faisceaux hertziens d’une capacité de 155 Mégabits par second. Ces équipements sont doublés et portent la capacité à plus de 300Mb/s de Ouaga jusqu’à Manga et de Manga jusqu’à Tenkodogo. La même technologie va être répliquée de Manga jusqu’à Dakola à la frontière du Ghana, dit-on.

L’installation de cette liaison permet ainsi résoudre le problème de capacité dans la zone. Mais également, elle permet de faire de l’Internet. C’est d’ailleurs ce qui aurait conduit au choix de cet équipement de pointe.

«  Il y a la 3G qui est en train de s’installer sur toute l’étendue du territoire. Il fallait nécessairement envoyer une capacité et des infrastructures qui puissent accueillir également cette technologie. Cette technologie que nous avons actuellement nous permet de transporter tous ces éléments », précise Oumar Séré, le chef du projet Transport sans fil. Cette technologie est déployée sur les axes Ouaga-Manga-Tenkodogo, Ouaga-Po-Dakola, Ouaga-Dori, Ouaga-Bobo et Bobo-Dédougou.

A noter que l’ONATEL couvre 90% du territoire en ce qui concerne la téléphonie.

Moussa Diallo

Faso-tic.net