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<I>On murmure</I> : Lettre de soutien à la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle de 2005

Publié le mercredi 2 février 2005 à 08h25min

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Kantigui a reçu une lettre de soutien à la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle de 2005 de la part de l’Association Jeunes patriotes Na Manegbe Zanga de Kounda, Karang-Tanghin, Warmini et Konankin du département de Saponé. Nous la publions in extenso.

Son excellence et honorable président, nous jeunes patriotes Na Manegbe Zanga de Kounda, Karang-Tanghin, Warmini et Kouankin, tous du département de Saponé, province du Bazèga, regroupés au sein d’une association, réitérons entièrement notre confiance et soutien pour la manière dont vous dirigez le pays.

Nous souhaitons et nous soutenons votre candidature pour les prochaines élections. Votre expérience et votre savoir-faire dans les affaires de l’Etat surtout les Sommets qui se sont déroulés avec beaucoup de succès. Vraiment, nous sommes très contents et en paix et nous le serons pour toujours quand vous serez au pouvoir.

Votre simplicité et votre courage nous encouragent et nous conduisent au développement.

Ainsi, nous les jeunes de l’association Na Manegb Zanga attendons avec impatience votre candidature pour les élections 2005 et ainsi de suite tant qu’il y aura élection au Burkina Faso.

Nous espérons que notre requête rencontrera votre assentiment et nous restons à votre attente pour le bien-être de notre chère patrie.


Le Comité villageois de chasse de Rapadama mécontent des agents des Eaux et forêts

Kantigui a reçu la visite du président du Comité villageois de chasse de Rapadama V1, Hamidou Wanré, venu crier son ras-le-bol face à certains agissements des agents des Eaux et forêts dans la localité. Le comité que M. Wanré dirige, existe depuis 1997. Protégeant la zone, il est convaincu du bien-fondé de son action sur l’écosystème et pour le bien-être des populations. D’ailleurs, le Comité villageois de chasse travaille en collaboration avec les agents des Eaux et forêts.

Le ras-le-bol du président du Comité villageois de chasse serait intervenu suite au refus catégorique des agents des Eaux et forêts de remettre un vélo de course qui aurait été confisqué arbitrairement selon Wanré. En effet, le Comité, pour venir en aide à un jeune passionné de la petite reine de la localité du nom de Saïdou Bamogo, lui aurait acheté un vélo de course à 37 500 FCFA. C’est ce vélo qui aurait été retiré par un agent des Eaux et forêts, Gaston Bassono.

Le forfait du jeune Bamogo, de l’avis de M. Wanré, serait d’avoir voulu ramasser du bois mort en bordure de la route, suite aux travaux effectués depuis l’an passé pour l’installation du téléphone. Le comité, après concertation, se serait rendu au service de M. Bassono où, semble-t-il, il aurait exigé le paiement de 35 000 FCFA pour retirer le vélo. Le comité lui demandera d’accepter 5 000 FCFA, tout au plus, 10 000 FCFA. Mais devant son refus, il a été obligé de contacter le directeur provincial des Eaux et forêts, P. Désiré Bonkoungou qui a donné son accord pour que le comité paie 10 000 FCFA.

Une fois chez M. Bassono, celui-ci exigera 20 000 FCFA, prétextant un manque de respect à son égard du fait que le comité soit allé voir son supérieur hiérarchique. "Mais le lundi 31 décembre 2005, à la direction régionale des Eaux et forêts, j’ai senti que les deux forestiers me menaient en bateau. C’est pourquoi, j’ai trouvé mieux de me confier à Kantigui", conclut M. Wanré.


Suspension de l’exploitation du bois d’œuvre sur toute l’étendue du territoire

- Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat,

- Le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie

Il nous revient avec insistance que des individus se livrent à des abattages illicites d’arbres dans les formations forestières du pays. Ces abattages concernent essentiellement les grands arbres locaux tels le caïlcédrat et le teck. D’importantes superficies forestières sont ainsi détruites avec des équipements modernes notamment les scies manuelles et les tronçonneuses.

Cette forme d’exploitation a des conséquences désastreuses sur les ressources forestières déjà fragiles et compromet gravement les efforts fort louables que le gouvernement, la société civile et les partenaires au développement déploient quotidiennement pour préserver notre environnement.

C’est pourquoi, en attendant la mise en œuvre de nouvelles dispositions réglementaires, l’exploitation et la commercialisation du bois d’œuvre sont suspendues sur toute l’étendue du territoire.

Tous les exploitants de bois d’œuvre sont vivement invités à se présenter dans les meilleurs délais auprès de la DGEF à Ouagadougou munis de tous les documents afférents à l’exercice de leur droit d’exploitation.

Tout contrevenant à l’esprit du présent communiqué s’expose aux sanctions prévues par la réglementation forestière en vigueur au Burkina Faso.

Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat
Benoît OUATTARA

Le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie,
Laurent SEDOGO


Insécurité dans le Kourittenga : le gouverneur Jacob Ouédraogo rassure...

Il est parvenu à Kantigui que Jacob Ouédraogo, gouverneur de la région du Centre aurait effectué une tournée à Koupèla et Pouytenga, le mardi 25 janvier dernier. Il aurait rencontré les directeurs et chefs de services, les responsables d’associations, de projets et d’ONG de développement, ainsi que sa Majesté Naaba Yemdé, l’archevêque de Koupèla... Au menu des échanges, la question de la sécurité.

Parole de Kantigui, cette tournée du gouverneur a rassuré plus d’un et contribué à baisser la psychose qui sévirait à Koupèla. D’autant plus, et Kantigui se réjouit que des directives soient données par le gouverneur aux patrons de la sécurité de la région. Il est même ressorti que les "choses commencent à bouger", en matière de lute contre la criminalité avec les rencontres décisives qu’aurait tenues le haut-commissaire avec les commandant de Brigade de Koupèla et de Pouytenga, le directeur provinciale de la police et les maires.


Présidentielle 2005 : Revue des troupes à l’UNIR/MS

Kantigui a appris que le parti de l’œuf réunit ses cadres samedi 5 février 2005, à l’occasion de son conseil national. Ce rassemblement viserait à définir la position de l’UNIR/MS en vue des échéances électorales de 2005. D’après les informations colmatées par Kantigui, les participants feront un diagnostic sans complaisance des forces du parti pour les deux scrutins, identifieront le ou les candidats et les stratégies à mettre en œuvre.

Parole de Kantigui, les sankaristes seront sur la ligne des élections de 2005. Iront-ils en rangs serrés ou dispersés ? Kantigui suit de près, l’activité politique de l’UNIR/MS pour savoir si le parti va couver ses propres œufs ou si au contraire, ce sera une autre poule, ou encore si ce sont les œufs d’une autre poule que l’Union va couver. Wait and see.


2004, une année tragique pour les journalistes

Se faisant l’écho des études mondiales réalisées par d’autres membres de l’IFEX, l’Association mondiale des journaux (AMJ) conclut que 2004 a été pour les journalistes, l’année la plus tragique depuis dix ans.

Selon l’organisation, 71 journalistes et artisans de médias ont été tués, le nombre le plus élevé en une seule année depuis 1994, où l’on avait 73 tués. La violence en Irak aurait coûté la vie à 23 journalistes, ce qui en fait le pays le plus dangereux pour les médias. Les Philippines arrivent en deuxième place avec 11 morts en 2004.

Les violents conflits qui font rage, couverture et enquête, sur le crime organisé, le trafic de drogue et la corruption, sont ce à quoi l’AMJ attribue la plupart de ces homicides.

Pour cela, l’AMJ dit qu’elle se penchera en particulier sur la question de l’impunité lorsqu’elle marquera la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai 2005.


L’AMJ inaugure une récompense pour les journaux africains

L’Association mondiale des journaux (AMJ) lance une nouvelle récompense pour reconnaître l’excellence dans la gestion des journaux africains : le premier du genre sur le continent. Administré par le Réseau africain pour la presse du XXIe siècle (RAP 21), le prix rend hommage aux journaux qui surmontent des obstacles par une gestion et des stratégies d’affaires innovatrices.

Peuvent participer au concours, les journaux de tout format. Il y aura un grand prix de 3 000 euros (1 965 000 FCFA), les deux finalistes recevant 1 000 euros (655 000 FCFA). La date limite pour faire parvenir une demande de candidature est fixée au 11 mars 2005.


Quoi de neuf dans la littérature burkinabè ?

Les Burkinabè, dit-on, lisent peu et écrivent peu. Si cette affirmation n’est pas totalement fausse, elle est néanmoins en train d’être tout doucement remise en cause. Certes, les difficultés d’édition condamnent encore au placard beaucoup de manuscrits mais d’heureux élus réussissent à publier, parfois dans de grandes maisons d’édition. On peut le constater dans les catalogues de l’Harmattan ou de Karthala. Pour faire découvrir cette production littéraire de plus en plus abondante, le portail Lefaso.net (www.lefaso.net) lui a dédié une rubrique. Chaque semaine, les lecteurs peuvent ainsi découvrir les nouveautés de la littérature burkinabè et même les commander directement en ligne.


Bureau de poste des 1200 Logements : la croix et la bannière pour une opération CNE

Kantigui a remarqué depuis un certain temps que retirer de l’argent dans son compte de la Caisse nationale d’épargne (CNE) du Bureau de poste des 1200 logements (09 BP) relève d’un véritable parcours du combattant.

Lundi dernier, des dizaines de clients ont dû attendre environ une heure de temps dans le hall exigu de ce bureau de poste avant d’être servis. L’agent chargé des opérations a évoqué des problèmes de connexion avec le réseau de la Société nationale des postes (SONAPOST).

Du coup, Kantigui qui s’était réjoui de l’informatisation des prestations de cette société, se trouve désormais face à des illusions. L’agent en charge de la CNE au bureau des 1200 logements a beau appelé l’informaticien au siège pour lui expliquer ses difficultés, on lui rétorque de patienter. Celui-ci est parfois obligé de fuir le regard "amer" des clients mécontents. Certains n’hésitent pas à lancer : "On m’avait pourtant convaincu que c’était mieux ici". D’autres ont préféré rebrousser chemin car ayant abandonné leur bureau pour une course qui ne saurait durer grâce à l’ordinateur.

Des sources bien introduites avancent même que le problème résiderait au siège de la SONAPOST. "C’est une situation récurrente qui perturbe le travail et démotive les clients", indiquent-elles. Kantigui invite les responsables de la SONAPOST à mettre les bouchées doubles pour résoudre les problèmes de réseau s’ils veulent conserver leur clientèle à qui des établissements financiers font une cour assidue.


De l’utilisation des autorisations de sorties du territoire national

Djibrill Bassolé rappelle à l’ordre

Sous divers prétextes, des agents publics de l’Etat et assimilés se font délivrer des autorisations de sorties du territoire national pour des séjours à l’étranger, en lieu et place des documents administratifs prévus en la matière.

En rappel, les pièces administratives suivantes restent seules valables pour les déplacements des agents publics de l’Etat et assimilés hors des frontières nationales, en appui aux documents des services de l’immigration. Il s’agit :

Pour les sorties à caractère privé :

- une décision de congé en cours de validité et un certificat de cessation de service dûment signés par les autorités compétentes ;

- une autorisation d’absence valable pour la période et les destinations préalablement mentionnées ;

- une permission exceptionnelle délivrée dans les mêmes conditions que l’autorisation d’absence.

Pour les sorties à des fins de service public :

- un ordre de mission conforme aux textes en vigueur ;

Par conséquent, vous voudrez bien pendre toutes les dispositions utiles afin que les services de contrôle de la migration cessent dorénavant de prendre en considération les documents intitulés "autorisation de sortie du territoire" qui ouvrent la voie à des sorties incontrôlées des agents publics et assimilés.

J’attache du prix à l’exécution stricte des termes de la présente.

Djibrill Yipènè BASSOLE,
Commandeur de l’Ordre National

Kantigui

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