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<I>Confidences du week end </I> : Améliorer le climat des affaires au Burkina

Publié le lundi 31 janvier 2005 à 06h29min

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Au Burkina Faso, comme ailleurs dans le monde, on vit au rythme des "deals", le deal compris dans son sens le plus noble. Pour rendre davantage le secteur performant, diverses initiatives sont prises par les hommes et femmes d’affaires eux-mêmes ou par des institutions comme la Chambre de commerce ou le ministère de tutelle.

C’est dans cette logique que le ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat organise, du 31 janvier au 2 février 2005 à Ouagadougou, un atelier. Cette rencontre se matérialisera par des échanges entre les principaux acteurs de la vie économique à l’effet de dégager des axes d’actions fondamentales à entreprendre pour améliorer le climat des affaires dans notre pays.


Barrage de Gourcy :
du mal à s’accorder

Sur le chantier du barrage de Gourcy, dans le Zandoma, l’entreprise attributaire du marché des travaux et le Bureau de contrôle d’études avaient visiblement du mal à s’accorder. C’est le constat fait lors du passage de la mission du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, le 26 janvier dernier, qui était allée voir l’état d’exécution des travaux, lesquels ont pris un certain retard. Appelés à se prononcer, les deux responsables des structures ont dû s’expliquer, chacun à son niveau. Par ailleurs, chacun a manifestement voulu imposer sa démarche quant à certains aspects des travaux.

Toutes choses qui, devant la mission, n’ont pas manqué de créer entre les deux chefs, de chaudes discussions. "On nous considère comme de simples exécutants", a fulminé le responsable de l’entreprise chargée des travaux. Après les avoir écoutés, la mission les a invités à entretenir un dialogue permanent. C’est après tout un travail de collaboration. "Entendez-vous comme vous pourrez, pourvu qu’on ait de l’eau dans les délais", a déclaré en substance Ibrahima Kaboré, secrétaire général dudit ministère.


Blaise Compaoré
à Reem Doogo ?

Le 14 janvier dernier, le président du Faso a reçu les voeux de la presse nationale. Après la cérémonie officielle, ce fut la détente totale où les hommes et femmes de presse et leur hôte se sont livrés à des plaisanteries. Blaise Compaoré a jeté par-ci et par-là des mots gentils à ses "amis" de la presse qui n’ont pas manqué non plus de le taquiner à leur tour.

C’est ainsi que El Tafah Siboné, l’animateur de l’émission de variétés Reem Doogo a demandé au président du Faso de sortir un jour la tête des préoccupations politiques pour venir participer au show musical. Blaise Compaoré n’a pas rejeté la proposition. Il a simplement ri et l’on ne sait toujours pas si un samedi, Siboné aura pour invité le président du Faso.


Le conflit entre alimentations se calme

La crise plus ou moins ouverte qui opposait les propriétaires et gérants de grandes et petites alimentations à la société Marina Market, qui comptait ouvrir une alimentation à Zogona, a connu un tournant qui, on l’espère, sera décisif pour l’apaisement. En effet, pour protester contre cette ouverture, les gérants et propriétaires des grandes et petites alimentations et même les bouchers et autres vendeurs du marché de Zogona avaient promis des journées chaudes parce que cette nouvelle alimentation serait, selon eux, synonyme de leur "mort" économique. Ils avançaient notamment que Marina Market, qui est l’importateur, le grossiste et le fournisseur attitré de la plupart d’entre eux, les asphyxierait totalement.

C’est pourquoi, avec beaucoup d’esprit d’ouverture et surtout de retenue, les responsables du bureau de l’Association des grandes et petites alimentations (AGRAPA) ont initié des rencontres avec le ministère du Commerce, de la promotion de l’entreprise et de l’artisanat et bien entendu Georges Restom, le patron de Marina Market. La rencontre la plus importante s’est tenue le 13 décembre 2004, où près de 300 responsables d’alimentations et de boutiques, après avoir fermé leurs commerces durant toute la matinée se sont rassemblés pour une séance de vérité avec le représentant du ministre du commerce, Lassina Ki et Georges Restom.

Au terme de la réunion, le propriétaire de Marina Market a dit ne plus vouloir ouvrir une alimentation à Zogona mais plutôt une maison de vente d’appareils électro-ménagers en détail. La compréhension a été de mise et c’est dans cette logique qu’une délégation de l’AGRAPA est allée saluer plus tard le patron de Marina Market pour " sa sagesse et son sens de solidarité". Maintenant les uns et les autres espèrent que ce modus vivendi sera respecté sous l’oeil vigilant du ministère du commerce afin que le milieu retrouve sa sérénité.


Assemblée générale des parents d’élèves du lycée provincial de Koudougou

L’assemblée générale de rentrée des parents d’élèves du lycée provincial de Koudougou (LPK) s’est tenue le samedi 29 janvier 2005 au sein de l’établissement.
A cette rencontre, des parents de cet établissement ont fait le compte rendu des activités du bureau avec la présentation des rapports moral et financier et des divers.
A cette rencontre, on pouvait estimer à 100 ou un peu plus la participation des parents. Pour un établissement de 2238 élèves, on peut dire que la participation n’ est pas très bonne. Pourtant des invitations ont été remises à chaque élève pour son père.


LPK : 600 à 700 mille francs pour la vacation des professeurs de maths

Dans son intervention à l’AG des parents d’élèves, Monsieur Byen le proviseur du Lycée provincial de Koudougou (LPK) a dit que son établissement a des problèmes en professeurs de maths. Des classes selon lui, étaient obligées d’attendre longtemps après la rentrée avant d’avoir un professeur de maths. Le lycée a-t-il fini par dire, débourse 600 à 700 mille francs CFA de vacation pour les cours de mathématiques.


LPK : 50% de redoublement en 6e

Les parents d’élèves de Lycée provincial de Koudougou ont appris lors de l’AG qu’au cours de l’année 2003-2004, 50% des élèves de la 6 ont été admis au redoublement. C’est la conséquence selon le proviseur, de la surcharge de classes due à la très forte demande de place.


Conférence pédagogique des CEB de Koudougou
du 31 janvier
au 2 février 2004

C’est en principe aujourd’hui lundi 31 janvier 2005 que les conférences pédagogiques des circonscriptions d’éducation de Base (CEB) N°1,2,3 débutent. Le thème retenu pour ces circonscriptions est : " les plans d’amélioration".
Des sous-thèmes seront aussi développés au cours de ces conférences. Il y aura pour la CEB N°2 " les NTIC"


Des feux tricolores
à Koudougou

Samedi 29 janvier 2005 à 11h30, le Maire de la Commune de Koudougou enclenche le disjoncteur pour la mise en marche des premiers feux tricolores à Koudougou. C’était au cours de la cérémonie inaugurale. Ces feux sont installés sur la RN14 au croisement de la voie qui va de la Sitarail à la cathédrale.


Ecole bilingue du secteur 2 : une classe sans maître

La 1ère année de l’école bilingue du secteur 2 est sans maître depuis la rentrée scolaire 2004-2005. Pourtant, un maître formé en bilinguisme a été affecté dans cette école en question, mais a été retenu dans une école satellite à Siglé.


Police communautaire : difficile gestation

L’Association burkinabè des volontaires du développement a l’intention de soutenir les efforts des forces de sécurité publique. Dans cette optique, elle a mis en place un projet politique de sécurité sociale de la ville de Ouagadougou en vue d’aider à combler l’insécurité dans la capitale. L’ABVD, pour les besoins du projet, a initié une série de rencontres avec diverses couches sociales qui, dit-elle, s’est révélée positive.

L’ABVD est à la phase de recrutement des agents du projet, mais des difficultés ont surgi, du fait de l’impatience des candidats face à la décision verbale de la structure de tutelle sur le report des échéances initialement établies".

Ces candidats, on s’en souvient, ont récemment manifesté à Ouaga, se disant victimes d’une arnaque puisque l’inscription était payante. La direction générale de la police, sollicitée par l’ABVD pour la mise en oeuvre du projet, avait accepté d’en être un partenaire. On attend donc de voir la suite de toutes ces démarches.

Le Pays

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