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Palais de justice : Trois mois de prison pour impatience

Publié le dimanche 24 novembre 2013 à 09h40min

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Boisset est un entrepreneur en bâtiment. Père de trois enfants, il était, mardi 19 novembre, devant les juges du tribunal de grande instance de Lyon pour répondre des faits de conduite sans autorisation. Lundi 18 novembre, alors qu’il venait à peine de purger sa peine d’un an de semi-liberté (il passait les nuits en prison), il a été arrêté par la police pour non autorisation de conduire

. Inquiet du retard de son chauffeur qui devait amener ses enfants à l’école, Boisset a pris la résolution de les y conduire. Alors que son permis de conduire lui a été retiré pour plusieurs infractions pour conduite en état d’ivresse. Depuis 2008, le prévenu est entre les mains de la police et de la justice pour ces comportements. Il a été à cet effet condamné à trois reprises à des prisons fermes avec retrait de permis de conduire. « Si le lundi, Boisset était lucide, il a commis le pêché de l’impatience, soutient le procureur. La loi reste pourtant la loi, surtout qu’il est un récidiviste ». Entrepreneur, il emploie plus de 63 personnes. En plus de prendre en charge le loyer de sa première union, il verse 7000 euros/mois de pension pour ses deux enfants. Boisset qui reconnaît les faits à lui reprochés, a confié au tribunal qu’il doit rendre des travaux en mi-décembre. Il doit aussi participer à une inauguration d’un bâtiment qu’il a construit. « Sa condamnation risque alors de mettre en péril tous ces projets », plaide son avocat. Avant de suspendre l’audience pour délibérer, le président a fait remarquer que le juge d’application des peines qui lui avait enjoint la prudence, n’est pas satisfait de son comportement. Boisset a été condamné à trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt au lieu des 8 mois requis par le parquet.

Il poignard de 44 coups de couteau un garçonnet de 5 ans

En 2008, un fait divers a fait couler beaucoup d’encre et de salive en France. Depuis, des média français sont en veille pour informer de l’état d’avancement de l’affaire. Valentin, âgé d’environ 5 ans, a été poignardé de 44 coups de couteau au mois de juillet de l’année suscitée. Par « colère et jalousie », a expliqué la conjointe de l’auteur du crime, Stéphane Moitoiret. Lundi 18 novembre, lors des incessantes assises du Rhône, les deux accusés ont été entendu. Pour la première fois depuis 2008, Noëlle, la conjointe, a fait des révélations qu’elle n’avait jamais faites auparavant. Guidée par une obligation divine, la conjointe voyait en Valentin l’élu. « Je voulais le protéger du mal. Aussi, on nous avait dit que Valentin était maltraité par ses parents. Je voulais qu’il soit à l’abri du mal », a-t-elle déclaré à la Cour, ajoutant qu’elle n’a jamais voulu du mal pour le petit. Stéphane, à l’entendre, a tué Valentin pour jalousie et par colère pour lui faire mal. « Est-ce un retour à la mémoire », s’est demandé l’avocat de la victime. On ne m’a jamais posé ces questions, répond Noëlle qui soutient avoir eu un enfant du nom de Valentin dans une vie antérieur. Quant à Stéphane, il estime que ce qui doit t’arriver t’arrive. Il trouve cependant que ce n’est pas juste qu’il soit condamné parce qu’il n’a accompli qu’une mission divine. Il avait été condamné à la perpétuité en 2008. Le procès en appel se poursuit pour situer l’exactitude des responsabilités des deux accusés.

Rassemblées par Bassératou KINDO

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