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Organisation du CEP 2013 : Batailles entre anciens et jeunes enseignants

Publié le mardi 11 juin 2013 à 21h50min

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 Organisation du CEP 2013 : Batailles entre anciens et jeunes enseignants

Pas facile de satisfaire tout le monde en matière de mobilisation des ressources humaines. Et plus encore lorsqu’il s’agit de l’organisation des examens et concours. Celui du Certificat d’études primaire, le CEP, débuté ce 11 juin 2013, n’y échappe pas. Selon les informations recueillies auprès de l’association nationale pour le bien-être des enseignants du primaire, ANEP, via son site internet, il y aurait de la grogne dans le milieu des ‘’instit’’.

Le CEP session 2013 divise le monde des enseignants. C’est en tout cas ce que nous apprend l’ANEP. Elle est même formelle : En faisant savoir notamment que « dans les services déconcentrés du MENA, notamment les circonscriptions d’éducation de base, il y a plein de mécontents ».

Sont notamment citées les villes de Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Ouahigouya, Kombissiri, Fada…

L’origine de ce mouvement d’humeur ? Des soupçons d’affinités et de collusion portées à l’encontre des personnes chargées de désigner les enseignants dans l’organisation des épreuves.

Soupçon d’accointance

« Dans certaines CEB, des enseignants qui ont plus de 30 années de services, d’autres appelés couramment les vieux "capés", qui font pourtant correctement leur travail n’ont pas été pris ni à la surveillance, ni à la correction, ni au secrétariat » relate l’ANEP.

Joint au téléphone, un enseignant ‘’non retenu’’, confirme effectivement l’existence de critères de sélection. Qui vont, dit-il, de l’ancienneté au grade ; mais également prennent en compte d’autres paramètres moins objectifs. Et qui, selon lui, peuvent relever de la (trop grande) proximité entre la personne choisie et les personnes habilitées à établir les listes.

Autre motif de grief, c’est que « dans d’autres CEB de la même région, ce sont les parents d’élèves qui se plaignent. La raison ? « Bien que les maitres surveillants aient des prises en charge, on oblige les APE à cotiser pour faire manger les enseignants pendant le CEP ». Bref ça bouge de partout.

Juvénal Somé

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