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Foire régionale agro-sylvo-pastorale du Nord : Yako pour impulser le développement de l’économie locale de la région

Publié le lundi 1er avril 2013 à 22h36min

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Foire régionale agro-sylvo-pastorale du Nord : Yako pour impulser le développement de l’économie locale de la région

La foire agro-sylvo-pastorale et artisanale de la région du Nord s’est tenue à Yako du 29 au 31 mars 2013. Ils étaient plus de 250 acteurs du monde rural à prendre part à ce rendez-vous. Cette 3e foire s’est tenue en même temps que le salon de la tomate de Yako. C’est le président du Faso, Blaise Compaoré qui a présidé la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu le 29 mars.

De mémoire d’hommes, le marché de Yako a rarement connu une telle affluence. Ils étaient plus de 250 exposants venus des provinces du Yatenga, du Lorum, du Passoré et du Zondoma à y participer. Les visiteurs, eux, sont estimés à plusieurs milliers.

Cette 3e foire régionale avait pour thème : ‘’promotion des filières agro-sylvo-pastorales, halieutiques et artisanales pour une meilleure compétitivité des produits et une amélioration des revenus des populations du Nord’’. Elle fait suite à celle de Réo tenue en 2011.

Le rendez-vous de Yako a pour objectifs de : doter la commune d’une infrastructure marchande moderne, accroître les revenus des producteurs à travers l’exposition-vente des produits et faire découvrir les potentialités agricoles, artisanales, pastorales et piscicoles de chaque province de la région du Nord.

350 millions comme contribution de l’Etat

Et pour mobiliser le maximum de paysans, la participation était libre, y compris les stands d’expositions de produits marchands, à en croire le président du comité d’organisation, Bernard G. Zougouri, par ailleurs secrétaire général du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Mieux, le transport des exposants, de leurs produits ainsi que leur hébergement et restauration sont pris en charge par le comité d’organisation.

Concernant l’infrastructure marchande moderne, la commune de Yako a bénéficié d’une subvention de 250 millions de francs CFA de la part de l’Etat. 100 autres millions de francs CFA ont été mobilisés pour l’organisation de cette foire.

Blaise Compaoré au rendez-vous de Yako

Comme à Réo en 2011, le président du Faso était effectivement présent à Yako. « L’économie rurale est une économie à conforter et nous ne pouvons le faire sans les populations. La grande mobilisation des exposants est une indication de l’engagement et de la détermination des populations de la région pour faire des filières agro-sylvo-pastorales et artisanales des domaines dans lesquels nous pouvons utilement nous investir pour donner plus d’emplois et de revenus à nos populations », a-t-il soutenu après avoir fait le tour des stands.

Toujours selon les explications du Chef de l’Etat, « il s’agit à travers les foires de renforcer les capacités des acteurs et cela passe par une meilleure compréhension des défis et des enjeux du moment ».

Entre étals, boutiques rénovées et nouvelles boutiques

C’est le marché de Yako, situé à l’est de la ville, qui a abrité la 3e foire régionale agro-sylvo-pastorale et artisanale de Yako. Pour la réussite de l’évènement, des travaux d’extension et de réfection ont été exécutés. Ce sont 36 boutiques nouvelles, 72 étals de 15m² chacun et un portique qui sont sortis de terre pour l’occasion. 94 boutiques ont été renovées grâce à l’appui du chef d’Etat major particulier du président du Faso, Gl Gilbert Diendéré. Son épouse Fatoumata Diendéré/Diallo est quant à elle la promotrice du Salon de la tomate du Passoré qui se tenait simultanément avec la foire le sur le même site.

Le patron de l’entreprise Sol Confort et Decor (Michel Zida), le président de la section territoriale de la Chambre du commerce et d’industrie de la région du Nord (Amadé Bangrin) sont les deux co-parrains de l’évènement.

Filières concernés

Embouche bovine, embouche ovine, volaille, produits de miel, des filières lapin, karité, balanitès, pharmacopée, la pépinière, les céréales sèches et les rizicultures, les tubercules et racines, la pomme de terre, la tomate, l’oignon, le niébé, les produits agro-alimentaires, les textiles et habillement, les cuirs et peaux, les forges et assimilés et l’artisanat d’art étaient concernés par cette 3e édition de la foire agro-sylvo-pastorale de Yako.

Des récompenses pour les meilleurs producteurs

A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, plus de soixante prix, dont notamment le Grand prix du Président du Faso ont été décernés aux producteurs. La valeur totale des différents prix s’élèvent à plus de 50 millions de F CFA. « Ces prix sont constitués de matériels modernes de production et récompensent l’abnégation au travail, le professionnalisme et le savoir-faire de nos producteurs, en même temps qu’ils les incitent à produire plus et mieux », a précisé Arthur Kafando, ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.

Cadre d’échanges d’expériences et de relations d’affaires entre acteurs du monde rural et leurs partenaires, la foire de Yako a vécu.

La prochaine Foire régionale se tiendra du 29 novembre au 1er décembre 2013 à Sindou dans la région des Cascades.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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Vos réactions (17)

par SOURATE 37, 1er avril 2013 21:21

Ils annonceront meme 800 millions de contribution. L’essentiel est de vous maintenir sous agonie. Pauvre paysans, vous ne vivrez pas, mais vous n’allez pas mourir. La poussière de vos gorges rendra impure l’éau vendue par la 1ere DAME. Vanité des vanités. Reciter ceci : Chaque peuple merite ses dirigeants. Personne ne viendra liberer l’esclave qui refuse de s’affranchir. EN ATTENDANT GODO

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par LE JUSTE, 1er avril 2013 21:24

SUIVONS LA VOLONTE DU ’SEIGNEUR’. QUE NOUS GAGNONS CE QUE NOUS MERITONS.

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par Beurk, 2 avril 2013 04:09

Votre article est confus à commencer déjà par les 5 premières lignes,tout comme d’ailleurs les 2 évènements car si ce n’est pour jouer avec les mots,je ne vois pas la différence entre une foire et un salon pour qu’ils se tiennent concomitamment les mêmes jours et sur le même site.Dans les 2,il y a des tomates et à mon avis,vu que la foire régionale se tenait cette année au Nord,ce salon de Madame Diendéré pouvait ne pas avoir lieu ou au mieux,elle aurait dû le décaler.Mais bon,nous sommes au Faso où avec ces cyniques pouvoiristes,tout est calculé.Foires ou salons ainsi que tous les autres rassemblements ne visent qu’un seul but:faire de la récupération politicienne tout en s’amusant avec nos deniers publics sinon s’agissant des préoccupations,du bien être de la population,ils s’en moquent éperdument,c’est leur dernier souci.Enfin vous auriez pu mettre en valeur le travail de nos valeureux paysans avec des photos de quelques produits de cette foire,cela nous aurait aussi égayés au lieu de faire le choix de nous montrer ces guignols lobotomisés comme si nous ne sommes pas saturés de les voir.En tout cas,moi si,ils me révulsent même.

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par Zimdita, 2 avril 2013 06:09

Et dans tout ça que dit on de halieutique alors que la foire est aussi halieutique. Ce secteur est mort ou quoi ?

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par Tapsoba® (de H), 2 avril 2013 07:00

Réo 2011-Yako mars 2013 -Sindou novembre 2013.À quoi répond cette irrégularité ou bien cette foire qui vient de se tenir à Yako devrait être considérée comme celle de 2012 en rattrapage ?

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par L’observateur avisé., 2 avril 2013 07:29

C’est dans la douleur que la foire a pu se tenir. Les vrais Bossards n’ont pas été récompensés. Il a été prévu de transporter tous les paysans et leurs produits, mais ça n’a pas été le cas. La commission transport a travaillé dans une cacophonie sans précédant. Des paysans venus d’eux-mêmes se sont vus refuser le remboursement de leur transport avec reçus à l’appui. La commission finance s’est envolée avec la prise en charge de certains organisateurs. Elle n’a jamais passé l’information qu’il y avait une prise en charge pour les organisateurs, surtout locaux : affaire à suivre.

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- 2 avril 2013 10:01
  
  Je pense que l’observateur avisé a raison. On a loué des camions à location journalière qui sont restés sans travaillé. Pendant de temps des paysans venus d’eux-mêmes ne sont pas remboursés. Ces derniers ont un temps soit peu facilité la tâche de cette commission dite transport. Aussi, faut-il ajouter plus de mille personnes (CNO, CRO, CPO, Sécurité, et.) ont été mobilisées pour faire exposer 250 exposants ; ça frise le ridicule. Il faut repenser la manière de faire. Tout l’argent de l’organisation est à 70% resté à Ouaga. Il faut revoir la proportion, frais de mission avec le reste de l’organisation.
  
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par Le boss, 2 avril 2013 07:37

Il y a des faits qui ont fait rire même les paysans : Si chaque paysan a eu une natte convenable, les seaux étaient si petits que leur contenu suffirait juste pour laver un bébé ; le fournisseur a livré des seaux très petits avec la complicité surement des réceptionnistes, ça frisait le ridicule.

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par sambologo, 2 avril 2013 09:02

pardon, il y a eu beaucoup de témoin, Blaise Compaoré n’a jamais clôturé cette cérémonie de la foire.

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par indjaba, 2 avril 2013 09:23

Blaise a-t-il déjà visité officiellement une ville comme Batié, comme Séba, comme Solenzo, comme Gaiyiri ? Pourquoi en 25 ans, il visite pour la N°ième fois certaines villes et d’autres ne l’ont jamais accueilli ? Bon, peut être qu’à l’occasion de le campagne présidentielle de 2015 à venir, il fera l’effort de parcourir intégralement le Faso.........

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- par collectif, 2 avril 2013 09:32
  
  Le collectif du secteur 30 A Son Excellence Monsieur Le premier Ministre, Objet : Projet PASE (Injustice dans l’électrification de notre Quartier) Nous sommes des habitants du quartier Kaarpala au secteur 30 de Ouagadougou (ce quartier est situé après les pylones electriques et est couramment appelé Dayongo). Notre quartier a bénéficié du Projet d’électrification PASE (Projet d’Accès aux Services Energétiques) de la Banque Mondiale, et les travaux ont commencé depuis plus de 2 ans et depuis plus rien. Le comble du ridicule a été atteint lorsqu’un quartier qui surplombe le notre a été electrifié en un temps record. Lorsque nous avons approché la SONABEL, il nous a été dit que le quartier en question a été electrifié sur fonds propres de la SONABEL alors que le notre est un projet de la Banque Mondiale. Nous avons compris par la suite que les procédures d’électrification ont été accélérées dans ce quartier parce qu’il y’a des travailleurs de la SONABEL qui y vivent. Y’a-t-il deux cathégories de citoyens au Burkina Faso ? Ceux qui ont droit plus rapidement à l’électricité et les autres ? Nous osons ne pas le croire. Tout compte fait, en bon citoyens nous prenons notre mal en patience. Mais voilà, depuis plus d’un an les fils ont été tirés et les postes transformateurs installés et plus rien. Notre patience a des limites. Nous en appelons à votre sens de justice et d’équité pour tous les citoyens Burkinabè. Nous avons interpellé vainement la SONABEL sur cette situation et les conséquences qui pourraient en découlées. Excellence Monsieur Le Premier Ministre, tout en vous reiterant notre soutient dans la lutte contre l’injustice au Burkina Faso, nous vous prions de croire à l’expression de nos sentiments distingués. Le collectif du secteur 30 Email:collectifsect30@gmail.com
  
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  - 2 avril 2013 10:24
    
    C’est ça la triste réalité de l’émergence dans la mal gouvernance au Burkina Faso. Mais, comme les burkinabè se plaignent depuis 25 ans et qu’ils continuent de voter Blaise et le CDP, on va continuer à pleurer notre misère encore longtemps sans espoir de changement
    
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- par kienfôla, 2 avril 2013 12:26
  
  Blaise a finalement peur des gens de yako et on le constate.surtout Dienderé,l’homme d’un certain 19 septembre.mais l’histoire rattrape toujours car nul n’est éternel.on a aussi vu le dispositif sécuritaire mis en place à yako.on a eu l’impression qu’on est toujours en régime d’exception.webmaster,pardon laisse passer mon message.SVP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  
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par Sanctificateur, 2 avril 2013 10:13

C’est bien à l’ouverture de la foire de Yako que le président du Faso a assisté le 29 mars 2013 et non la clôture,qui elle a eu lieu le 31 mars 2013.Il faut dire aussi que c’est l’édition de 2012 qui a été reportée à fin mars 2013 à Yako pour problèmes d’infrastructures.On aura donc deux éditions cette année 2013.Celle de Sindou est prévue pour fin novembre à moins que le Gouvernement ne procède à un blanchissement technique de la deuxième foire de cette année 2013 comme il en à la magie.

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2 avril 2013 10:20

A quand une visite de terrain du président pour toucher du doigt des réalités misérables de millions de burkinabè ? il est complètement déconnecté des réalités profondes du paysan et de sa misère dans laquelle il vit au quotidien. Il se contente d’une foire et d’une journée du paysan chaque année où tout est balisé d’avance. Ces prix décernés lors de ces évènements ne sauraient à eux seuls faire avancer le pays vers l’émergence ou atteindre les objectifs de la SCADD.

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- par PINGA GOUAMA, 2 avril 2013 16:18
  
  Newton Ahmed Barry Les avocats avaient placé leur rentrée solennelle sous le haut patronage du président Blaise Compaoré. Ce sont eux qui ont été parmi les derniers visiteurs du président avant qu’il ne s’envole pour la France. Dans la journée du 20 mars nous sommes interpellés sur une éventuelle évacuation du président en France par un avion médicalisé. Nous entreprenons de vérifier l’information. Le 20 mars, c’était un mercredi, normalement c’est jour du conseil des ministres. Mais le Conseil ne s’est pas tenu. Officiellement aussi, on n’a pas vu passer le traditionnel communiqué du protocole d’Etat indiquant que le président entreprend un voyage à l’extérieur. Une première vérification au niveau de l’aéroport. Effectivement le président est parti pour la France. Comment est-il parti ? A bord de son avion. Y avait-il des signes particuliers indiquant qu’il ne se porte pas bien ? Non, nous assure l’interlocuteur. Il y a eu effectivement un avion médicalisé qui a atterri ce jour à l’aéroport de Ouagadougou. Mais ce n’était pas pour Blaise Compaoré. L’avion en question, selon nos informations, serait venu chercher un fonctionnaire des Nations unies en mission dans notre pays dont le pacemaker a connu un dysfonctionnement. Au niveau du gouvernement aussi, pas de signes d’inquiétude visibles. Le conseil ne s’est pas tenu, mais c’est comme d’ordinaire à chaque fois que le président est absent. Il n’y a donc rien d’extraordinaire. Sur la visite du président, nous glanons les informations suivantes : – La première, le président doit passer par Chamonix. C’est un site de ski bien connu. Peut-être pour prendre un bol de fraîcheur, en ce moment de forte canicule à Ouaga. – La deuxième, il devrait revenir sur Paris, pour un check up médical. Mais il n’y a rien de grave, nous assure-t-on. Le président après ce check up devrait revenir le lendemain, c’est-à-dire le 22 mars. Quand nous disons à notre interlocuteur qu’une rumeur indique que le président a été évacué par avion médicalisé ? Il répond « ho !!! C’est pas vrai ! Le président n’a rien. Il va seulement pour un petit check up » Par une autre source, nous apprenons qu’une délégation du barreau avait été reçue à Kosyam, la veille du voyage du président. A cette audience Blaise Compaoré avait indiqué aux avocats qu’il ferait tout pour être présent à la cérémonie de la rentrée. Mais s’il n’y arrive pas, parce qu’il est trop fatigué et envisage d’aller se reposer un peu en Europe et profiter faire un check up, il allait se faire représenter par le Premier ministre. Cette audience publique avait été filmée et diffusée par la télévision nationale. Blaise Compaoré n’y paraissait pas plus mal en point que d’ordinaire. Cependant, ces derniers temps encore, les rumeurs sur les ennuis de santé du président ont recommencé à circuler. Lors du dernier sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro sur la crise malienne, Blaise Compaoré avait mis, semble-t-il, environ une heure pour sortir de l’avion. D’aucuns pensent qu’on a dû lui prodiguer des soins pour qu’il puisse tenir. Ensuite, récemment, une personnalité américaine qui a été reçue en audience a rapporté que le président avait, pendant l’audience, de « longs moments d’absence ». Quand il reprenait la parole c’était pour tenir des propos pas toujours cohérents. Ceux qui connaissent le président évoquent souvent « ses moments d’absence ». Mais c’était jusque là, quand il était avec des personnes qui lui étaient familières. Le président est revenu de son voyage dans la journée du samedi 23 mars. La même source qui l’avait vu au départ, nous a rapporté qu’il paraissait plus fatigué qu’à son départ. Les habitués du palais savent que Blaise Compaoré n’aime pas trop le climat occidental. D’ordinaire aussi, ce n’est pas à cette période de l’année qu’il prend des congés. Espérons que c’est vraiment « un petit check up » et rien de plus. En parler ce n’est pas souhaiter qu’il arrive des bricoles au président. Seulement si par malheur il devait y avoir une vacance du pouvoir, les institutions prévues à cet effet ne sont pas encore en place. Le président du Sénat, au terme de la Constitution révisée en juillet 2012, assure l’intérim du président. Cette institution n’est pas en place. Dans la révision constitutionnelle on n’a pas non plus prévu une disposition transitoire
  
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par VV, 2 avril 2013 13:35

Le barrage de OK au Passoré est entrain de s’ensabler et envahit par de hautes herbes. A la date d’aujourd’hui, l’eau ne touche pas la digue. Les organisateurs auraient du faire visiter ce barrage au PF car il n’y a pas d’agriculture (de vie) sans eau. A quant Yako ?

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