A ce qu’il paraît, Guirma devrait créer un nouveau mouvement politique burkinabè, afin de se donner les moyens de ses ambitions...

* Où se cache Emile Paré et Laurent Bado, et leur "OBU" ?

Depuis un certain temps, les leaders de l’OBU, en particulier le professeur Laurent Bado et le Dr Emile Paré semblent avoir perdu leur langue. Dans certains milieux, on parle même de panne politique... Kantigui qui s’est penché sur la question, constate que ces deux poids lourds de la scène politique nationale sont en train d’installer bien discrètement, des sections de l’OBU sur toute l’étendue du territoire national. Et cela, à travers la mise en place de structures provinciales.

Déjà, dans une vingtaine de provinces il y a des structures décentralisées de l’OBU et toute l’étendue du territoire national devrait l’être avant la fin de l’année 2004.

Que cache cette volonté de Bado Laurent et d’Emile Paré ? Attendons de voir, car trop malin serait de vouloir imaginer ce qui "trotte dans la tête d’hommes politiques".

* PDP/PS : le congrès de 2004 aura-t-il lieu ?

Kantigui constate que des militants du PDP/PS et des analystes politiques se demandent de plus en plus quand se tiendra le congrès de ce parti, promis pour 2004, par le professeur Joseph-Ki-Zerbo, lui-même à plusieurs reprises et reporté sine die à plusieurs reprises...

En tout cas, les informations de Kantigui laissent transparaître que les instances dirigeantes du PDP/PS ont finalement décidé d’organiser le congrès de leur parti, l’année prochaine (1re quinzaine de janvier 2005, probablement). D’ailleurs, Kantigui constate qu’à cet effet, des commissions spécialisées ont été mises en place pour l’organisation du congrès du PDP/PS.

* Politique nationale : Salvador doit sortir de son silence...

Plusieurs semaines après sa démission de l’UNDD, Kantigui constate que le député Salvador Yaméogo n’a pas fait de sortie politique : pas de création de parti politique, pas d’affiliation à un groupe politique existant.

Or, en raison du niveau de responsabilité politique qu’il a et de la portée politique de son acte de démission de l’UNDD de son frère Me Hermann Yaméogo, Salvador Yaméogo est attendu par la classe politique nationale et les analystes politiques, qui ne manqueront pas de suivre avec intérêt, ses prochaines projections politiques.

* Localisation du haut-commissariat du Kadiogo : un nouvel éclairage

Kantigui, après son écrit du 15 décembre dernier au sujet du haut-commissariat du Kadiogo, a reçu un éclairage en provenance de cette institution, que nous vous invitons à lire...

Monsieur le Directeur de publication,

Dans votre livraison du 15 décembre 2004 (Sidwaya N°2172) et dans la rubrique "On murmure", Kantigui aurait constaté que le nouveau haut-commissariat du Kadiogo était logé dans la garderie du secteur N°5, côté Ouest de l’ABMAQ.

Le site auquel vous faites allusion est en effet une parcelle affectée au haut-commissariat du Kadiogo et c’est la raison pour laquelle elle a toujours été matérialisée par une pancarte indicative avec les sigles de la province.

Cependant, je voudrais par la présente, vous informer que le siège du haut-commissariat du Kadiogo est et demeure au 290, Avenue Joseph Badoua, au secteur 1 de l’Arrondissement de Baskuy (ex-immeuble ONBAH).

Dans l’espoir que vous publierez ce complément d’information pour mieux situer les populations sur la localisation du haut-commissariat, je vous prie de croire, M. le directeur de publication, à l’assurance de ma parfaite considération.

P. Le haut-commissaire et P.D.,
Le Secrétaire général, Sadou SIDIBE, Administrateur Civil

* De l’électricité pour le cabinet du ministre

L’adage dit que "celui qui partage la viande ne met pas l’os dans son plat".

Et pourtant, le 2e, 3e et 4e étage d’un immeuble abritant les services du cabinet du ministre en charge de la nationale de l’électricité sont sans électricité depuis quelques mois.

Descendre des escaliers du cabinet de ce ministère à partir de 17h 30 recommande de la prudence avec le coucher rapide du soleil en cette période de l’harmattan qui réduit la visibilité. Selon la source de Kantigui, cette situation perdure bien que des correspondances aient été adressées à la nationale d’électricité.

Alors, question. Que se passe-t-il au juste ?

* Un Burkinabè primé meilleur écrivain-nouvelliste mondial

Trois fois lauréat du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), notre compatriote Joseph Béogo vient de décrocher, un nouveau prix littéraire en France.

Kantigui a ouï dire que Joseph Béogo, bien connu à travers ses nouvelles inédites, a été retenu parmi les écrivains africains et européens qui ont pris part au concours.

Selon la source d’information de Kantigui, ce sont au total, 219 écrivains internationaux qui ont pris part à ce concours. La proclamation des résultats s’est déroulée le 10 décembre dernier à Milly - La - Forêt en France. La nouvelle titrée "Un sacré travail" traite de la prostitution et du Sida.

La bonne rédaction du texte et la maîtrise du sujet de la nouvelle présentée par Joseph Béogo, lui ont valu l’obtention des notes suivantes : bonne maîtrise et sujet bien mené, 14/20, la chute tragique, 15/20 et le bon style de la rédaction, 12/20. Voilà qui fait la fierté de ses concitoyennes et de ses concitoyens burkinabè...

* Installation du gouverneur du Centre-Est : la colère du ministre Fabré

Un fiasco. Le mot n’est pas démesuré pour qualifier l’organisation de la cérémonie d’installation du gouverneur du Centre-Est, lundi 20 décembre 2004 à Tenkodogo. Un présentateur étourdi, un protocole déboussolé, une sonorisation pourrie (aucun discours n’a pu être suivi), tous les éléments étant réunis pour faire échouer la cérémonie.

Très déçu, le ministre Moumouni Fabré qui officiait la cérémonie n’a pas pu cacher sa colère : "... Le Burkina n’est plus à l’heure des tâtonnements... Les incapables doivent se démettre...!", a-t-il lancé au comité d’organisation.

Mais le pire attendait le ministre. En effet, l’on se demande quelle image gardera-t-il du désordre indescriptible qui a régné au moment du cocktail.

CAPO : l’édition 2005 se prépare

Kantigui a aperçu les responsables de l’Atelier théâtre burkinabè (ATB) rencontré le 16 décembre 2004 au sein de leur structure, des enseignants et encadreurs culturels des établissements primaires de la ville de Ouagadougou. Cette réunion d’information avait pour but de lever le voile sur les zones d’ombre du règlement intérieur et du déroulement des compétitions de la prochaine édition du Concours artistique du primaire de Ouagadougou (CAPO). Selon les informations parvenues à Kantigui, cette compétition est prévue du 16 au 26 février 2005.

* Avenue d’Oubritenga : attention, attention, la morgue est à côté !

Kantigui constate avec amertume qu’il ne se passe pratiquement pas un jour sans qu’il n’y ait un accident sur l’Avenue d’Oubritenga. Il s’agit de la route de Fada, plus précisément au niveau du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Kantigui est d’autant plus amer et frustré que malgré la présence des panneaux portant le signe (H) désignant l’hôpital, il y a de ces citoyens qui n’ont aucun respect et pour l’environnement de l’hôpital et pour autrui. Sinon, comment comprendre qu’on puisse s’adonner à des excès de vitesse ou s’illustrer dans son degré d’imprudence à un tel endroit ?

Kantigui invite tout un chacun à revoir son code de la route et à être prudent sinon, la morgue n’est pas loin !

Le ministre délégué aux Transports, évacué pour des soins en France

Kantigui a ouï dire que le ministre délégué aux Transports, M. Patrice Nikièma aurait été évacué en France pour des soins depuis lundi, suite à des crises survenues peu avant les festivités commémoratives de la fête nationale. A l’heure où nous apprenions la nouvelle, plusieurs personnes proches de l’entourage immédiat du ministre, sont unanimes à constater une évolution positive de son état de santé général.

Membre du bureau politique du parti majoritaire, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), il est le premier responsable du CDP-Kadiogo.

* Un fou comme gardien à la Maison de la femme à Koulouba

Kantigui a été témoin d’une scène pas du tout agréable dans l’après-midi du lundi 20 décembre 2004 à la Maison de la femme sise au quartier Koulouba à Ouagadougou. Un Monsieur a été agressé par le gardien qui officie en ces lieux de rencontre de plusieurs associations féminines.

Parti pour rencontrer une dame dans le cadre de son travail, celui-ci a failli être blessé, voire tué par le gardien des lieux. Il n’a dû son salut qu’à la rapidité de ses jambes.

Le gardien serait un malade mental. En tout cas, à en croire les voisins (mécaniciens et autres personnes du secteur informel installés le long de la voie), il ne posséderait pas toutes ses facultés mentales. Et des locataires de la maison soutiennent que la plupart des visiteurs de la Maison de la femme sont souvent agressés par celui-ci.

A ce rythme, l’irréparable se produira un jour, si rien n’est fait pour éviter cela. Kantigui interpelle donc les responsables de la Maison de la femme.

* "Où est passée la Caisse populaire de Zaabre Daaga ?"

Certainement à l’écrit paru dans Sidwaya N°5172 du 15-12-004, intitulé "Où est passé la caisse populaire de Zaabre Daaga", insinuant la disparition du point de service de Zaabre Daaga, les membres de la caisse populaire de Dapoya (incluant P/S Zaabre Daaga) et ceux de l’ensemble du Réseau des Caisses populaires du Burkina sont informés que le point de service de Zaabre Daaga a déménagé dans le local de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) sise en face de l’hôtel Belle Vue.

Les usagers de ladite caisse ont largement été informés du déménagement lors de leur assemblée générale tenue le 5 juin 2004 et à travers communiqués à la radio nationale, à Savane FM, à Salankoloto et des jeux radiophoniques aux publics du 26 au 31-07-004 lors de la journée portes ouvertes.

Nous rappelons aux membres et sympathisants de la caisse que les numéros de contact du P/S n’ont pas changé et figurent sur tous les reçus des opérations effectuées avec leur caisse.

A toutes fins utiles, vous pouvez contacter P/S Zaabre-Daaga : 50 33 24 30
CP Dapoya : 50 31 62 94
Union régionale : 50 38 22 86 / 50 38 49 76

Solidaires pour un mieux-être

Kantigui
Sidwaya