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Commune de Ouagadougou : La traque des tricycles "sans papiers" s’organise

Publié le mercredi 9 janvier 2013 à 23h34min

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 Commune de Ouagadougou : La traque des tricycles

Une opération spéciale de la police municipale, conduite depuis le 8 janvier 2013 par les services de la mairie de Ouagadougou, a drainé une centaine de motos tricycles -qui ne respecteraient pas la règlementation en vigueur- en fourrière. « Avec des personnes comme cela qu’est-ce qu’il faut faire ? », interroge Simon Compaoré, le maire de la commune.

Ce sont 98 engins sans assurance, carte grise, immatriculation ou dont les conducteurs ne portent pas de casque qui se sont retrouvés en fourrière. « Nous avons été très regardants à leur endroit. Nous avons arrêté certains que nous avons laissé partir, mais en les sensibilisant. Avec des personnes comme cela qu’est-ce qu’il faut faire ? Quand ce sont des actes pouvant entrainer mort d’homme, il est de notre devoir d’appliquer la loi, de faire en sorte que la ville soit plus sécurisée », s’est justifié Simon Compaoré ce 9 janvier 2013 au cours d’un point de presse.

Avant d’en arriver à la répression, la mairie dit être est allée crescendo. En août dernier par exemple, elle avait rencontré les membres de l’Union nationale des motos bagagistes pour leur expliquer le contenu d’un décret interdisant strictement les vélomoteurs et les motocyclettes comme « motos-taxis » dans les villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso. En clair, il leur avait été dit que les tricycles et les quadricycles ne peuvent transporter une personne et des affaires et que si les conditions de sécurité sont réunies. Ces engins ne doivent pas transporter plus d’un passager, les marchandises doivent respecter la capacité des engins. Ils doivent en outre avoir une visite technique à jour et être immatriculés et assurés. Le conducteur de l’engin doit être âgé de 18 ans au moins, être titulaire du permis A1, porter un casque...

Si les exploitants –notamment ceux qui exercent sans permis de conduire- reconnaissent être en tort, ils incriminent cependant la lenteur administrative qui les empêcherait de respecter certains engagements, notamment la visite technique et l’obtention du permis de conduire. C’est pour cette raison que la mairie a décidé de leur accorder un délai supplémentaire de deux semaines pour se mettre à jour. Les autres devront passer à la caisse pour s’acquitter du montant de leur contravention qui va de 3 000 à 25 000 F CFA.

Fasozine

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