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Secteur 12 de Ouaga : un gendarme poignardé

Publié le lundi 13 décembre 2004 à 07h29min

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De jeunes gendarmes malmené, vendredi dernier, certains habitants du quartier Dapoya, secteur 12 de Ouaga. Selon des sources concordantes, un des leurs a été poignardé dans la nuit précédente dans un bar du quartier “La garde plus”, anciennement appelé “Pharmacie de garde”.

Sans autre forme de procès, les pandores se seraient ligués contre tout ce qui bougeait dans le périmètre environnant. Conséquence : de nombreux blessés au rang desquels de vieilles femmes évacuées d’urgence à l’hôpital Yalgado.

Des maquisards qui avaient le malheur de se trouver dans cet endroit n’ont eu la peau sauve que grâce à l’habileté de leurs jambes.
Traumatisés par la débandade de la nuit du jeudi, les résidents du quartier n’arrivent pas à comprendre cette furia subite. Certains pères de famille rencontrés le lendemain pensent qu’il y a de réels problèmes d’insécurité à l’intérieur et autour des nombreux maquis du quartier. Mais ils estiment que cela ne saurait justifier une chasse à l’homme. Le député Yamba Malick Sawadogo, de l’UNIR/MS, qui est allé s’enquérir des nouvelles des victimes n’a pas caché son indignation. Il s’est dit prêt à saisir les autorités compétentes pour que les coupables de la "vendetta" soient punis conformément aux textes en vigueur. Affaire à suivre.


Nouvelle CIB : les photographes ne veulent pas être à la touche

L’Association des Laboratoires photos couleur du Burkina (ALAPCOB) a, dans une lettre ouverte du ministre de la Sécurité, exprimé sa désapprobation quant à la récente décision de confier entièrement la confection des photographies de la nouvelle carte d’identité burkinabè (CIB) à une structure étatique. "Actuellement au Burkina Faso, il y a plus de 30 laboratoires photos couleurs, plus de 1000 studios avec environ 10 000 photographes dont plus de la majorité des revenus proviennent des travaux d’identité et passeport". L’association s’inquiète pour l’avenir de la profession de photographe et interpelle vigoureusement le ministre à revoir sa copie pour éviter de grossir les statistiques du chômage au Pays des hommes intègres.


Enseignement secondaire : les déboires d’un parent d’élève

Lassani Kabré, oncle d’une élève renvoyée du lycée Song-Taaba de Ouagadougou, pour cause de non respect de l’échéancier de règlement des frais de scolarité (qui a expiré le 26 octobre 2004 à 17h) appelle au secours le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique afin que l’élève puisse réintégrer son école. Bien qu’ayant réuni la somme requise, mais remise tardivement (courant novembre) l’enfant selon lui, ne devait pas être renvoyée étant donné la peine que ses parents (mère ménagère et père victime de l’incendie de Rood-Woko) ont eue pour se mettre en règle et surtout que la fille à 12 ans, a jusqu’à présent fait un parcours sans faute jusqu’en classe de CM2. Tout en espérant que sa requête ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd, il lance également un appel en direction de toutes personnes physiques ou morales (UNICEF, UNESCO, Mairie de Ouaga, OK, Tan-Aliz, etc.) pour pouvoir permettre à sa nièce de poursuivre rapidement ses études dans un établissement privé proche de son lieu de résidence à Zagtouli.


OAPI : faux départ ?

L’Organisation africaine pour la Propriété intellectuelle (OAPI) a retiré le nom d’une marque de moto à une maison de la place après le lui avoir attribué officiellement. L’OAPI a agi ainsi au bénéfice d’un concurrent de la place qui avait déposé un recours. Si personne ne conteste la décision de l’OAPI, dans certains milieux d’affaires, on parle de précédent grave qui pourrait entacher la crédibilité de l’institution quant au traitement des dossiers de protection des noms de marque. Attribuer, puis retirer une marque en l’espace de quelques mois est perçu comme un délit et du côté de la direction commerciale de la société concernée, on parle de saisir l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). On se rappelle que l’OAPI avait fait saisir une marque de Boissons l’année dernière parce que déjà attribuée dans un autre pays à une autre brasserie qui en avait les droits.


Un lecteur répond à notre "bonjour" sur la nouvelle CIB

"Bonjour !
Je suis un Burkinabè au chômage qui feuillette souvent votre journal sur la toile(i-net). Je m’empresse toujours de lire des articles tels que "Bonjour".
Dans sa parution du 8-12-2004, l’auteur a jeté un clin d’oeil sur la nouvelle carte d’identité, CIB (ou CNIB), un sujet qui doit intéresser plus d’un Burkinabè.

2500 F CFA pour l’obtention de ce document obligatoire, un vrai casse-tête pour beaucoup de Burkinabè, notamment la classe "moyenne" et la classe "basse". Il faudra cependant noter que le coût de l’ancienne carte, si l’on prend en compte le coût des photos, avoisinerait le même prix, et dans certains cas, l’excéderait. 2500 F X
5 000 000 donne une très énorme somme. Mais n’oublions pas que ce n’est pas un bénéfice brute. Si l’on considère les différentes dépenses qui ne sont pas du tout négligeables, la somme devient moins exorbitante. Le document en tant que tel, a ma connaissance, devrait être plus "pratique "(dimensions très réduites) et "sécurisé" (presque infalsifiable). C’est très bien.

Mais, je me pose un certain nombre de questions. D’abord, la nécessité’ de ce changement. Y-a-t-il un grand nombre de falsifications de l’ancienne ? Y-a-t-il un problème d’identification ? Si les réponses sont affirmatives, je consens. Une inquiétude reste. Il s’agit des photos qui, semble-t-il, doivent être prises sur place par le ministère. Ces photos seront elles exactement ce que j’aimerais voir sur mon cher document ? Une photo d’identité doit être assez nette, refléter exactement l’auteur et surtout lui plaire. Il ne faut pas que l’on me fasse devenir "BOUBOU" alors que je suis autre. Une photo numérique exige parfois une certaine correction pour être exacte. C’est toujours mieux de me faire consommer ce qui me plaît. Si cela est pris en considération, je consens".

Yaméogo Jules Pascal (yjpasko@yahoo.fr)
Best regards,


EMTO : les corps paramilitaires visitent l’établissement

Demain mardi 14 décembre 2004, les directeurs généraux des corps paramilitaires (Douane, Police, Eaux et Forêts et Garde pénitentiaire visiteront l’Ecole militaire technique de Ouaga (EMTO) située au Camp Guillaume Ouédraogo. Selon un communiqué que nous a fait parvenir le chef de la division information de l’Etat-major général des Armées, cette visite conjointe est non seulement le témoignage de la bonne collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité, mais elle permettra également de découvrir les prestations de cette école internationale. Elle permettra également d’envisager les éventuelles possibilités de faire bénéficier des prestations de cette école.


INP-HB : la rentrée pour bientôt

Le directeur de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny, sise à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), par un communiqué que nous a fait parvenir le Chargé d’Affaires de l’ambassade Côte d’Ivoire au Burkina, informe que les candidats (résidant au Burkina) admis au programme DESCOGEF de l’UEMOA 2004-2005, que les inscriptions se dérouleront à Yamoussoukro du 20 décembre 2004 au 7 janvier 2005 et que les cours commenceront le 10 janvier 2005. Pour toutes informations utiles, on peut appeler au (225) 30 64 66 81 ou au (225) 07 83 57 53. Les frais d’inscription, d’écolage et d’hébergement sont les suivants : frais d’inscription : 150 000 F CFA ; frais d’écolage : 3 000 000 F CFA payable en trois versements (1 500 000 F CFA à l’inscription, 1 000 000 de F CFA en fin mars 2005 et 500 000 F CFA en fin mai 2005). Hébergement : 240 000 F CFA en trois versements dont 80 000 F CFA l’inscription, 80 000 F CFA en fin avril 2005 et 80 000 F CFA en fin juillet 2005. Toutefois, il y a des modalités particulières qui donnent droit à une réduction de 10%.


Dixième sommet de la Francophonie : l’UPD/PT félicite Blaise Compaoré

L’UPD/PT, l’Union des Paysans démocrates, Parti du Travail, vient d’adresser une lettre de félicitations à Blaise Compaoré pour la "réussite" du Xe sommet de la Francophonie. "Sous votre clairvoyante direction de notre pays, dit le communiqué signé du président du parti, Ramodguewendé L. Kéré, le Burkina Faso a toujours donné l’exemple d’un pays aux petits moyens, mais aux grandes capacités d’organiser de grandes rencontres". Pour l’UPD/PT, poursuit le communiqué, "après la CAN 98 et le sommet extraordinaire de l’UA, voilà que le pays des "hommes intègres" confirme, sous votre direction, sa renommée d’intégrité en réunissant des sommités du monde à Ouagadougou dans une ambiance propice à la concertation et aux prises de décisions".


UEMOA : les ministres de l’Industrie en conclave à Ouaga

Le ballet des ministres des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) va se poursuivre à Ouaga. Après les ministres en charge de l’enseignement, de la sécurité, c’est au tour de ceux en charge de l’industrie de cet espace de se retrouver à Ouaga le 16 décembre pour une réunion. Celle-ci va porter sur le programme pour la mise en place d’un système d’accréditation, de normalisation et de promotion de la qualité ; le projet de règlement portant schéma d’harmonisation des activités de normalisation, de certification, d’accréditation et de métrologie dans l’UEMOA. Le programme et le projet de règlement seront présentés à la réunion ainsi que le compte rendu et les recommandations de la rencontre des experts qui se tiendra elle du 13 au 15 décembre.


Mois de la solidarité : revoilà Mariam Lamizana

Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale rebelotte avec le mois de la Solidarité. Le top départ des activités sera donné le 15 décembre. Pour cette campagne, les organisateurs veulent mettre l’accent sur la solidarité et l’esprit de partage au quotidien. L’équipe de Mariam Lamizana a opté pour la promotion d’une mobilisation sociale autour du thème de la solidarité nationale. Ames généreuses, ne pas s’abstenir.


Boinsyaaré : attention au caniveau

Un cyclomotoriste a fini sa course dans le caniveau de la bretelle reliant Boinsyaaré à l’Avenue Babangida, non loin de l’archevêché. Il est urgent de baliser les caniveaux qui se trouvent à fleur du goudron tout au long de cette bretelle . Cela fait la deuxième fois qu’un motocycliste finit sa course dans les caniveaux de la bretelle. Vigilance.

Le Pays

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