LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>On murmure</I> : Un exorciste recevrait les nouvelles de Ben Laden

Publié le mercredi 10 novembre 2004 à 15h06min

PARTAGER :                          

A l’instar de Nagréongo, Pouytenga posséderait aussi son guérisseur en la personne de Souleymane Sédégo. D’abord ex-communié par la famille wahabite, M. Sédégo a par la suite, été accepté par les siens, ceux-ci ayant réalisé que sa pratique n’est pas contraire au Saint Coran.

Installé au secteur 2 de Pouytenga, la cour du guérisseur refuse du monde : des malades de toutes gammes, des fous, des possédés, etc. Les séances de délivrance qui se déroulent sous forme d’interrogatoires entre l’exorciste et le malade sont à chaque fois enregistrés. Du reste, c’est au cours de ces séances qu’il aurait reçu de nombreuses révélations dont celles sur Ben Laden. Ces messages ou révélations sont disponibles sur K7 audio.


Lotissement à Boromo : "Le nous pas bouger" des Dagari-Dioula et le niet du secteur n° 3

Kantigui a ouï dire que le lotissement entrepris par les autorités communales ne rencontrerait pas l’assentiment de tous les Boromolais. Les Dagari-Dioula basés au secteur n° 3 auraient protesté ce week-end pour dire qu’ils ne bougent pas de leurs champs qui devraient être bientôt bornés tant qu’il n’y a pas de mesures d’accompagnement. Comme en de pareilles circonstances, le maire aurait affirmé que la terre appartient à l’Etat. Au secteur n° 3, des autochtones jugeraient le coût des parcelles très élevé et en plus, ils devraient déguerpir de leur lieu d’habitation qui servirait de zone commerciale. Alors, ils s’insurgeraient contre le lotissement en cours.

Affaire à suivre.


* Un don de riz sur le marché ouagalais

Kantigui de sources dignes de foi, a appris que des commerçants de la capitale du pays des Hommes intègres vendent allègrement des sacs de riz sur lesquels il est écrit noir sur blanc "Don du peuple du Japon". Pire, ces sacs de riz de 25 kg sont vendus au même prix que le riz destiné au commerce.

Kantigui se demande si un tel acte ne contribuerait pas à décourager les donateurs.

Même s’il est mieux qu’on nous apprenne "à pêcher", il est sûr que les dons comblent parfois un vide qui aurait été préjudiciable pour nos braves populations.


* Des associations de jeunes à la conquête du civisme

Kantigui a ouï dire, qu’un groupe d’une dizaine d’associations de la jeunesse issues de la société civile, s’apprêterait à rendre visite aux autorités du Conseil constitutionnel le mardi 16 novembre.

Cette initiative qui est impulsée par le Mouvement de la jeunesse pour l’unité et le progrès (MJUP) est aux dires de son président Lookmann Sawadogo, une démarche d’information civique visant à renforcer davantage la connaissance du rôle des institutions républicaines par les jeunes. Ceci dans l’optique de raffermir la conscience et la responsabilité citoyennes de la jeunesse.

Au cours de cette visite, le groupe d’associations bénéficiera d’un exposé explicatif sur le rôle et le fonctionnement du Conseil constitutionnel avant de mener un entretien-débats avec le président de l’institution hôte.

En rappel, le MJUP a déjà rendu visite à l’Assemblée nationale, à la CENI et organisé des conférences sur le thème de la citoyenneté jeune.

En outre, le CSI et le CES pourraient être selon les organisateurs de la sortie, les prochaines destinations. Voilà qui mérite d’être encouragé par ces temps qui courent où beaucoup de jeunes, parole de Kantigui, ont besoin de repères.


* Vers une grogne autour des médicaments importés par le Burkina ?

Kantigui a ouï dire, suite à un avis du ministère de la Santé du 13 octobre 2004 aux importateurs, producteurs et distributeurs de produits qu’il sera désormais question d’un contrôle de conformité ou de qualité préalable par le Laboratoire national de santé publique (LNSP) des produits devant être mis à la consommation. Et pourtant, une certaine grogne semble se dessiner car, ceux-ci redouteraient que cette décision n’ait des répercussions sur les coûts des produits.

Ces produits concernent les médicaments et assimilés, les aliments, eau de consommation et besoins de toute nature, les cosmétiques, les tabacs et cigarettes, les pesticides, les antiseptiques et les désinfectants, les fluides médicaux. La mesure imposerait aux grossistes de médicaments selon nos sources, un certificat de conformité du LNSP avant tout dédouanement des produits suscités. Alors les grossistes de médicaments, au regard des sources de Kantigui, se demandent si cette mesure n’aura pas des conséquences dans l’approvisionnement des populations et entraîner des frais supplémentaires de magasinage, d’administration et d’analyse du LNSP, un allongement des délais de mise à consommation.

Concrètement, les grossistes ont en général quatre (4) centaines par mois de 400 références soit 1 600 références. Si le contrôle de chaque référence doit coûter 80 000 FCFA, il y aurait 128 000 000 FCFA au moins à répartir sur le coût actuel des produits par mois et 1 536 000 000 FCFA par mois. Il serait également question des prélèvements pour contrôle qui constitueraient des manques à gagner pour les différents grossistes et autres importateurs de médicaments.

Ils redouteraient donc que cette mesure ne fasse tripler ou même quadrupler les prix de certains produits. Toute chose qu’ils jugeraient contraire à la politique sanitaire nationale dont l’un des objectifs est de "rendre disponibles et accessibles des médicaments de qualité". Les grossistes de médicaments s’interrogent sur les fondements d’une telle décision qu’ils qualifieraient de surprenante au regard des contrôles systématiques effectués par les différents services de l’Etat avant l’entrée des produits sur le territoire national.

Est-ce la substitution aux autres contrôles techniques et administratifs des contrôles qui seront désormais effectifs par le LNSP ? Pour les commandes effectuées devant faire l’objet de contrôle du LNSP, parfois sur plusieurs centaines de références, qui va supporter les frais de magasinage ? Qu’en sera-t-il de la mise à disposition rapide des produits à la consommation des populations ? Qui va supporter les frais de contrôle LNSP ? Kantigui attend d’avoir des réponses à ces interrogations et suit l’affaire de près, bonne protection sanitaire des populations oblige.


* Le hadj 2005 fait des inquiets

Il est parvenu à Kantigui que l’organisation du hadj 2005 fait de nombreux inquiets...

Notamment après le grand retard accusé dans le lancement de l’opération et avec les hésitations de l’Etat burkinabè, dont le cœur balance entre la "privatisation de l’opération du hadj" et son organisation comme l’année dernière, par le secteur privé du Burkina Faso.

Kantigui a d’ailleurs suivi avec intérêt une rencontre que vient d’avoir l’administration burkinabè avec les différentes associations islamiques sur la question.

Kantigui suit l’affaire de près, eu égard aux débats qui ont eu lieu lors du hadj 2004, sur la problématique de l’organisation du pèlerinage musulman, dans l’Etat laïc du Burkina...

Kantigui
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées