Au terme de la rencontre, la mission a invité les opérateurs privés à vendre les tickets conformément aux prix fixés par LONAB. Le lendemain, si cette consigne a été respectée par les opérateurs, ils ont vite fait de mettre en place une autre stratégie de vente de tickets. Celle-ci consiste dans un premier temps à utiliser les machines numériques pour les différentes combinaisons aux prix exigés par la LONAB et après, sous prétexte que les machines doivent être renvoyées à Bobo avec les cars de 9 heures, ils poursuivent la vente des tickets, avec l’ancien système qui consiste à utiliser les tickets ordinaires au prix de 250 et 350 F CFA déconseillés par la LONAB.

Les 50 F CFA de surplus sur chaque ticket servent selon eux, de frais de transport. Les parieurs menacent de boycotter les jeux PMU’B à Orodara dans les jours à venir, si rien n’est fait par les responsables de la LONAB pour changer la situation.

Le CIDD sensibilise les Bobolais
à la citoyenneté

Le Centre d’initiative pour le développement durable (CIDD) organise sa première conférence régionale le samedi 28 juillet 2012 à Bobo-Dioulasso. Elle est placée sous le thème : « Développement durable au Burkina Faso : contribution de la société civile par l’action citoyenne au niveau local ». Au cours de la rencontre, il est prévu quatre communications qui porteront entre autres sur la présentation du CIDD, le développement durable et la citoyenneté. Cette conférence, selon ses organisateurs, viendra renforcer les valeurs citoyennes des Bobolais, pour une culture de paix.

Route nationale n°1 : un camion évite un charretier et se renverse

Le mardi 24 juillet 2012 à l’entrée de Bobo-Dioulasso sur la route nationale n°1, juste après le péage, un camion en provenance du premier campement s’est renversé. Selon son chauffeur, c’est en tentant de dépasser un camion stationné devant lui, qu’il a vu un charretier traversant la voie. En cherchant à l’esquiver, le camion s’est renversé avec tout son contenu et la vingtaine de passagers, particulièrement des femmes. Les victimes, uniquement des blessés, ont été d’urgence évacués par les sapeurs-pompiers et Burkina secours au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS).

Les cambriolages de plus en plus nombreux à Dédougou

Les cambriolages sont légion ces derniers temps dans la ville de Dédougou. « C’est la psychose totale au sein de la population », se plaint un citoyen, après avoir conté la mésaventure d’une dame qui a été dépouillée de ses biens, rien que la semaine dernière. Les malfrats, a-t-il expliqué, ont profité du voyage de la pauvre dame pour voler son stock de vivres, sa bouteille de gaz et une somme d’argent. Dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 juillet 2012 également, le seul cybercafé de Dédougou, dénommé « Hakili », qui permettait aux internautes d’être connectés au reste du monde, a été la cible de ces « hors la loi ».

Après s’être introduits par le toit, ils se sont emparés du modem de connexion, d’un ordinateur portable, des téléphones portables, des clés USB, des cartes de recharge, et d’une somme dépassant 100 000 F CFA. C’est avec consternation et désolation que le propriétaire des lieux, Sé Hankirou, a été mis devant les faits le mercredi matin. Appelées à la rescousse, les forces de sécurité ont promis de « nettoyer » la cité de Bankuy de ces indésirables, car disent-elles, « pour une petite ville comme Dédougou, nous ne pouvons pas accepter de telles situations ».

Site aurifère de Bouéré : 2 morts et 3 blessés dans un éboulement

Deux morts et trois blessés, c’est le triste bilan d’un éboulement survenu sur le site d’orpaillage de Bouéré, localité située à quelques encablures de la ville de Houndé. Selon la Brigade territoriale de gendarmerie de Houndé, l’accident s’est produit dans la soirée du jeudi 19 juillet 2012. L’orpaillage artisanal au Burkina Faso, en période d’hivernage, est pourtant interdit. En dépit de l’interdiction d’exploiter les sites depuis le 1er juin dernier, certaines personnes outrepassent cette décision pour se retrouver dans les galeries, au risque de leur vie. Comme Adama Ouédraogo et Yacouba Maïga âgés respectivement de 30 et 20 ans qui ont malheureusement perdu leur vie dans ce drame. Les services de la police et de la gendarmerie de Houndé mènent des opérations de dissuasion depuis la fermeture temporaire des différents sites. Force est de constater que ces opérations sont souvent incomprises par les orpailleurs sur le terrain.

Sidwaya