RDB Banfora : le maire a déposé sa lettre d’adhésion au CDP

C’est désormais chose faite : le maire de Banfora Souleymane Soulama a claqué la porte du Rassemblement pour le développement du Burkina (RDB) au profit du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). C’est le mardi 5 juin en début de matinée, que le maire Souleymane Soulama, a remis officiellement sa lettre d’adhésion au secrétaire provincial du CDP Yacouba Sagnon, lui aussi ancien maire de Banfora. Il signe du même coup, sa rupture avec son parti, le RDB qui l’a porté à la tête de mairie, le 10 octobre 2006 en remplacement du défunt Mamadou Koné. Une semaine auparavant, alors que la rumeur de sa démission du RDB était tenace dans la ville, le maire avait réuni à son domicile, les ténors locaux du RDB pour leur signifier son intention de rallier le CDP.

Pour se justifier, il avait évoqué des menaces diverses, la crainte de perdre son emploi (Il travaille dans le privé) et enfin, d’être attaqué par les fétiches. Toute chose qui n’a pas convaincu certains membres de la section RDB qui ont vite crié à la trahison. Pour d’autres par contre, ce départ est sans surprise, étant donné que des rumeurs persistantes sur le départ du maire circulaient déjà depuis 2009, lors de la célébration du Cinquantenaire de la commune de Banfora, parrainée on s’en souvient, par Roch Marc Christian Kaboré, alors président du CDP. Pour eux, cette démission est purement un calcul pour pouvoir rebeloter à la tête de la commune, et que pour rien au monde, ils ne le suivront pas. Enfin, il y a les inconditionnels du maire, prêts à embarquer avec lui sur le nouveau navire. Sont de ceux-là, le premier adjoint, Tiékoura Tou et certains conseillers ruraux dont le nombre reste à déterminer.

Après les parcelles d’habitation, la spéculation gagne les cimetières à Bobo

La réservation de carrés est une pratique courante dans les cimetières des grandes villes, mais elle semble avoir pris une dimension particulière au cimetière municipal de Bobo-Dioulasso. Des citoyens ont cru bon de réserver « de bonnes places » pour leur mort future ou celle de leurs proches. Pour cela, il suffit d’adresser une demande au maire de la commune et de s’acquitter de la somme de 25 000 F CFA. La pratique n’est pas mauvaise a priori, mais elle pose un certain nombre de problèmes. De ce fait, le nombre de places réservées concurrence celui des places occupées, si bien que le cimetière, ouvert en 2002, se remplit à un rythme particulièrement élevé.

Si cette pratique n’est pas encadrée, la commune sera contrainte d’ouvrir un autre site d’ici quelques années, parce que le site actuel est saturé non pas par les tombes, mais de carrés vides réservés. La situation a été abordée au cours d’un conseil municipal et il avait été même proposé d’augmenter le tarif, afin de dissuader d’éventuels demandeurs à ne pas à ouvrir constamment de nouveaux cimetières au risque d’empiéter sur la nappe phréatique entourant la ville et déjà envahie par des parcelles d’habitation.

L’enrôlement biométrique prolongé jusqu’au 15 juin dans les Cascades

Lancé le 1er juin 2012, l’enrôlement biométrique des électeurs a connu de nombreuses difficultés dans la région des Cascades, dues essentiellement aux problèmes techniques des imprimantes. Ce qui a, bien entendu, considérablement retardé l’opération par endroits, alors que le désir des électeurs de se faire inscrire sur les listes est pressant. Pour rattraper le temps perdu, la CENI a donc décidé d’une rallonge de cinq jours sur la date initiale. L’opération qui devait prendre fin le 10 juin se poursuivra jusqu’au 15 juin prochain.

La justice s’ouvre au public à Banfora

Dans le cadre des Journées portes ouvertes du ministère de la Justice, le palais de justice de Banfora a décidé d’ouvrir ses portes à la population. Non pas pour suivre les audiences correctionnelles qui, il faut le dire, connaissent déjà une grande attraction, mais pour mieux cerner le fonctionnement de l’appareil judiciaire et son apport réel à la Nation. C’est sous le thème « Rôle de la justice dans la consolidation de la paix » que se tiennent ces journées, les 8 et 9 juin 2012.

Bientôt un bloc opératoire au CHR de Gaoua

Le Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua sera doté dans les mois à venir, d’un bloc opératoire. La pose de la première pierre de cette infrastructure est intervenue le 30 mai 2012 dans l’enceinte de l’établissement. C’est sur une superficie de 825 m2 que le bloc opératoire du CHR de Gaoua sortira de terre. Il comprendra trois salles dont une pour les préparations, une pour les interventions, et une autre pour le personnel. D’un coût total de 343 millions de F CFA, il est financé par la Coopération allemande. Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, le directeur régional de la santé et le directeur général du CHR de Gaoua ont tous salué cette coopération qui contribue à améliorer la santé des populations burkinabè.

Sidwaya