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Conflit agriculteurs/éleveurs : 30 morts dans le Lorum

Publié le vendredi 25 mai 2012 à 01h53min

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Mercredi noir à Sari, pourrait-on titré le drame qui a endeuillé ce petit village malien situé à la frontière Mali-Burkina à quelques encablures de la commune rurale de Banh dans le Lorum le mercredi 23 mai 2012. Tout serait parti d’une histoire de terre. Une zone de transhumance n’aurait pas été respectée, et des dégâts ont été causés. Des Peulhs et des Dogons, principales ethnies vivant sur cette zone, ont eu de vives altercations depuis le lundi 21 mai dernier.

La tension entre les deux peuples a pris vite de l’ampleur et fini par éclater le mercredi. Le bilan est lourd : plus d’une trentaine de morts selon nos sources, des blessés graves, des habitats incendiés, des biens saccagés et de nombreux déplacés. Toujours selon les mêmes sources, la famille du chef peulh ainsi que lui-même ont péri dans ce drame. Environ 400 personnes ont trouvé refuge à Banh. Le village de Sari est malien, mais y vivent, selon le maire de Banh, des Dogons et des Peulhs, depuis quatre décennies.

Au moment où nous tracions ces lignes, quatre cargos militaires de la partie malienne et une délégation burkinabé, conduite par le gouverneur de la région du Nord, étaient encore sur les lieux pour apaiser la situation et arrêter la comptabilité macabre. Nous reviendrons sur les détails de cette affaire dans nos prochaines éditions.


Axe Ouahigouya-Djibo : 4 véhicules braqués, des millions emportés

3 véhicules de marchandises et un car de transport en commun en partance pour le marché de Djibo sont tombés dans les filets de braqueurs le mardi 22 mai 2012 aux environs de 15 h. Plusieurs millions de francs CFA ont été emportés selon certaines victimes. Des dames, jugées nonchalantes pendant les fouilles, ont été violentées par les brigands. Le lieu du braquage se situe entre la commune de Toulfé et celle de Pobé-Mengao dans le Soum ; il est, selon les victimes, réputé puisque, chaque année, des mésaventures du genre y sont vécues par des commerçants. Le mode opératoire est toujours le même : barrage de la voie au moyen de troncs d’arbres, utilisation d’armes de poing de gros calibres par des individus cagoulés.

L’Observateur Paalga

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