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ECHOS DE L’OUEST : Un hippopotame tue un homme à Banzon

Publié le vendredi 4 mai 2012 à 01h24min

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La plaine rizicole du village de Banzon, dans la province du Kénédougou, regorge de nombreux hippopotames. Et leur cohabitation souvent avec les populations riveraines pose souvent problème. Dans la nuit du 13 au 14 avril 2012, le corps sans vie d’un pêcheur a été découvert à environ 500 mètres de cette plaine rizicole. Ce drame a-t-on appris, serait l’œuvre d’un hippopotame solitaire qui aurait éventré sa victime.


Kénédougou : le conseiller municipal de Tin mortellement agressé dans son champ

Dans l’après-midi du vendredi 27 avril 2012, le conseiller municipal du village de Tin, dans la commune de Orodara, s’est rendu dans son champ aux environs de 16 heures pour des travaux. Mais le destin en a décidé autrement, car il a été victime d’une agression par un inconnu. De sources concordantes, son agresseur lui aurait administré un coup sur la tête. Après son forfait, il l’aurait jeté dans un ravin, non loin du champ et s’est fondu dans la nature avec sa moto. Le conseiller municipal a-t-on appris, n’a pas rendu l’âme sur place. C’est dans la nuit que ses parents l’ont retrouvé dans le ravin, tout ensanglanté. Evacué d’urgence au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Tin, la victime a succombé des suites de ses blessures et a succombé. Aux dernières nouvelles, le malfrat aurait été appréhendé le lendemain de son crime à Koloko, localité située à 50 km de Orodara, pendant qu’il tentait de franchir la frontière pour se rendre au Mali.


La mangue fêtée à Orodara en fin juin

Orodara, la capitale fruitière du Burkina Faso, se prépare à abriter les 29 et 30 juin 2012, la 7e édition de la fête de la mangue. Le thème retenu cette année pour cette célébration est «  ?Une production rationnelle de la mangue pour un développement économique local durable ? ». Déjà, les préparatifs vont bon train sur le terrain. Le Comité communal d’organisation dirigé par André Traoré est à pied d’œuvre pour réussir cette manifestation.


Adama Tapsoba, nouveau président du RCB

Le Racing club de Bobo-Dioulasso (RCB) a organisé une assemblée générale extraordinaire, le dimanche 29 avril dernier au cours de laquelle, il a procédé au renouvellement du bureau du comité directeur. Après la démission du président sortant, Nicolas Millogo en septembre 2011, le RCB est resté sans président. Sur proposition, l’ancien président du RCB, Adama Tapsoba reprend la direction du club. Cette AG a reçu la visite expresse du président de la Fédération burkinabè de football, le colonel Sita Sangaré qui a encouragé la grande famille des « Noirs et blancs » de Bobo. Toujours en tête de la poule B du championnat 2011/2012 de D1 après 7 journées de la phase aller, le RCB compte poursuivre dans cette lancée en rassemblant les différentes composantes du club.


Avenue de l’Union européenne ? : les riverains bloquent la circulation pour réclamer l’éclairage de la voie

Les riverains de l’avenue de l’Union européenne (sortie Est de la ville de Bobo, route de Ouagadougou) ont manifesté leur ras-le-bol dimanche 1er mai 2012 pour réclamer l’éclairage de la voie.
Les jeunes ont érigé deux barrages pour bloquer pendant quelques instants les entrées et sorties de la ville avant d’être dispersés par les forces de l’ordre. L’avenue inaugurée en 2010, fait partie des routes les plus meurtrières de la ville, à cause des accidents mortels qui surviennent surtout la nuit, du fait de l’absence d’éclairage, du manque de visibilité. Selon l’autorité municipale, il faudrait un demi-milliard de F CFA pour éclairer cette voie. Une somme qui serait insupportable pour le budget de la commune. En attendant, les riverains, las d’assister impuissants aux accidents mortels, ont promis de se faire entendre dans les jours à venir jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.


La FILSAH refuse-t-elle la conciliation avec ses agents licenciés ? ?

Tout porte à croire que les termes de la conciliation de l’inspection du travail entre les délégués de personnel et les responsables de la Filature du Sahel (FILSAH) semblent un leurre. En effet, après le licenciement de sept de ses agents le vendredi 6 janvier 2012, pour « faute lourde » suite à un arrêt de travail qu’ils avaient observé le 29 décembre 2011, la situation semble ne pas évoluer à la FILSAH.
Après plusieurs rencontres avec le directeur industriel de la société dans le but de faire lever le licenciement des agents, les échanges avec les délégués de personnel ont achoppé sur de la rédaction d’une note d’excuse qui n’est pas du goût des agents. Si la conciliation a finalement été leur recours, les échanges à l’inspection du travail ont permis aux deux parties de convenir, le 14 mars 2012, de « se retrouver pour des négociations au sein de l’entreprise sur la plate-forme revendicative des délégués du personnel ? » et d’« examiner l’ensemble des chefs de réclamation de la plateforme au plus tard fin avril-mi mai 2012 ».

Mais rien ne bouge jusqu’à présent pour un accord « immédiatement exécutoire » qu’ils ont pourtant signé. Pour dix ans de « bons et loyaux services » pour certains et deux à trois ans pour d’autres, la direction aurait invité les agents licenciés à entrer en possession de leurs droits qui ne font que moins de 40 ?000 F CFA, a-t-on appris.


La DPEBA du Mouhoun dote ses conseillers de 11 motos

Pour faciliter le déplacement de ses conseillers pédagogiques sur le terrain, la direction provinciale de l’enseignement de base (DPEBA) du Mouhoun a acquis 11 motocyclettes d’une valeur d’environ 8 millions de F CFA. Ces moyens de déplacement ont été achetés pour soulager les conseillers dans leurs longs périples sur le terrain. A en croire le directeur provincial de l’enseignement de base de la province du Mouhoun, Bitibali Zondon, la dernière moto affectée pour ces tâches date de 2006. Le besoin de doter les agents sur le terrain en moyen de déplacement était tellement pressant, qu’il a dû surseoir à l’acquisition du mobilier de bureau et de la logistique pour se pencher sur cette question aussi importante, poursuit-il. La remise des motocyclettes s’est effectuée le mercredi 18 avril 2012 dans l’enceinte de la direction.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 4 mai 2012 à 12:27 En réponse à : SOS POUR LES MALADES DU CENTRE MEDICAL DE REO

    Nous voulons comprendre pourquoi dans tous les centres medicaux du Burkina Faso lES MALADES ont droit au repas lorsqu’ils sont hospitalises sauf au centre medical de Reo. Au centre medical de koudougou le repas est servi aux malades mais à REO NON. Nous demandons au ministere de la sante de nous aider. Un groupe de malades ayant deja ete hospitalisés

  • Le 8 mai 2012 à 10:05, par leregard En réponse à : ECHOS DE L’OUEST : Un hippopotame tue un homme à Banzon

    Pourquoi pousser à des marches ? Il faut d’abord connaitre les coûts d’hospitalisation dans ces différentes formations sanitaires (avec ou sans nourriture). Je crois qu’il faut éviter de recourir à des méthodes incendiaires quand la raison peut nous aider à résoudre dans la paix et la tranquillité nos incompréhensions.

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