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ECHOS DE L’OUEST : Secteur n°5 de Banfora , une sœur religieuse découverte le corps tout ensanglanté

Publié le vendredi 13 avril 2012 à 03h11min

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Le 8 avril 2012, lundi de Pâques donc, Zansi Ludvine Sahé, une sœur béninoise de l’église catholique a vécu un drame à son domicile, au secteur 5 de Banfora. Son corps tout taché de sang a été découvert dans son salon, aux environs de 15 h 30 mn dit-on, par des enfants du voisinage qui lui rendent fréquemment visite. Ceux-ci ont aussitôt alerté les voisins qui ont accouru. Les sapeurs-pompiers appelés, sont arrivés sur les lieux alors que l’infortunée était dans un état semi inconscient, cette fois-ci dans sa chambre. Ils ont été suivis par les responsables du diocèse de Banfora avec à leur tête l’évêque Lucas Kalifa Sanon. Evacuée au CHR de Banfora, la religieuse a été transférée ensuite au CHUSS de Bobo-Dioulasso pour recevoir des soins intenses.

La police qui s’est également rendue sur les lieux a ouvert une enquête, mais de sources proches de l’église, on parle d’agression sans plus de détails. Cette sœur, à ce que l’on dit, est arrivée il y a environ un an à Banfora. Elle aurait emménagé à sa résidence actuelle, depuis trois mois où elle vivait seule.


Ces poubelles qui salissent Houndé

A Houndé, vous ne sillonnerez pas une rue sans tomber sur des corbeilles débordant d’ordures. En circulation, vous pourrez même prendre un sachet plastique au visage, au moindre coup de vent. C’est dire tout simplement que les sachets plastiques polluent l’environnement de la ville de Houndé où vivent des milliers de personnes. A chaque cent mètres se trouve un dépotoir d’ordures. Depuis le mois de novembre 2011, les corbeilles ne se vident plus à Houndé. De février 2012 à nos jours, la ville a enregistré six pluies, ce qui fait déjà penser à l’hivernage avec son foisonnement de moustiques. En 2011, le Conseil de santé du district (CSD) de Houndé a enregistré environs 70.000 cas de paludisme avec malheureusement des pertes en vies humaines. Tous les acteurs intervenant dans le domaine de l’assainissement doivent agir à temps pour trouver une solution à ce problème.


Les caniveaux retournent aux Bobolais leurs ordures ménagères

Dans la soirée du 4 avril 2012, la nature a gratifié Bobo-Dioulasso de sa toute première grande pluie, dite « des mangues » qui s’annonçait depuis quelques jours avant. Si elle a été accompagnée de grands vents, cette pluie a rappelé le serpent de mer de la ville de Sya qu’est la question des ordures dans les caniveaux. En effet, sous la pluie et après, l’eau de ruissellement qui a débordé de ces caniveaux, a fait sortir les ordures ménagères et les a déversées dans les allées des « six mètres ». Pour ces caniveaux qui ont toujours servi de poubelles aux Bobolais, faute de mécanisme approprié de collecte d’ordures, il faut craindre le pire. La saison des pluies n’est plus loin, et l’on sait le rôle que jouent ces caniveaux dans l’écoulement des eaux de ruissellement, mais aussi dans les inondations. Une fois de plus, la commune est interpellée, et mieux vaut prévenir que guérir !


A quoi servent les numéros téléphoniques sur les tickets de voyage ?

Sur les tickets de voyage de certaines compagnies de la place, il y a des numéros de téléphone que le passager peut composer pour les réservations, ou pour signaler la perte de bagages, ou encore pour obtenir des renseignements sur les heures de départ. Malheureusement, quand on appelle, la plupart du temps ces numéros ne répondent pas, et si d’aventure ça sonne à l’autre bout du fil, personne n’est là pour décrocher. De quoi frustrer les usagers qui s’attendent à mieux. Là-dessus, les sociétés de transport ont tout intérêt à revoir leur copie.

Sidwaya

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