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ECHOS DE L’OUEST : Batié  : Le « patassé » ou « qui m’a pousse » encore de retour

Publié le mardi 10 avril 2012 à 01h57min

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Le « patassé » est une boisson alcoolisée dont la préparation échappe à tout contrôle de qualité et du taux d’alcool. Autrefois interdit de vente sur le territoire national, il semble avoir signé son retour avec des lieux de préparation qui poussent comme des champignons dans les villages voisins des pays côtiers surtout.
Au Sud-Ouest par exemple, où il est beaucoup prisé, le patassé se vendait discrètement. A cette époque, les forces de l’ordre faisaient des patrouilles pour dénicher, même dans les hameaux, les contrevenants. Aujourd’hui, cette boisson dangereuse se vend au vu et au su de tous. Toujours dans le Sud-Ouest, lors des funérailles, marchés et autres moments de réjouissances populaires, il fait partie des premiers produits de vente et les pauvres paysans s’en gavent sans se douter de rien.

Dans d’autres villages et même en ville, c’est le règne des alcools frelatés du genre, « fighter », « guinton », le faux whisky. Les populations en consomment exagérément au péril de leurs vies. Il y a aussi que les jeunes de 18 ans et même moins en consomment, avec toutes les conséquences que cela comporte. Incapables de travailler la terre ou de pratiquer tout autre métier qui demande un peu de force, ils deviennent des charges pour leurs parents. Cette situation est un contrepoids à la lutte pour l’autosuffisance alimentaire, et à cet effet, la famine ne peut que sévir.


Le Club des anciens salue les initiatives de paix du gouverneur sortant, Siaka Prosper Traoré

Le Club des anciens pour la paix (CAP), organisation apolitique et non confessionnelle des personnes âgées de Bobo-Dioulasso, crée à la suite de l’affaire Justin Zongo nous a fait parvenir un communiqué de presse. Dans ledit document, les anciens ont tenu à exprimer leur reconnaissance au gouverneur sortant des Hauts-Bassins, Siaka Prosper Traoré pour « la grande disponibilité et le sens d’écoute » dont il a fait montre à l’endroit du CAP durant « le peu de temps » qu’il a passé à la tête de la région. Les anciens « ont fortement » apprécié l’attention que Siaka Prosper Traoré a accordée à leurs activités de conscientisation, de sensibilisation et de consolidation de la paix au Burkina Faso. En rappel, le gouverneur Siaka Prosper Traoré, appelé à d’autres responsabilités, a été remplacé le 7 mars 2012 par Nébilma Joseph Bakouan. La gestion de la mort d’un vigile par balles et les manifestations de jeunes en colère semblent y être pour quelque chose.


La Cour des comptes à la SOFITEX/Banfora

Les services financiers de la Société nationale des fibres textiles (SOFITEX) de Banfora ont reçu le 22 mars 2012, une visite inopinée des inspecteurs de la Cour des comptes. Pendant soixante douze heures, ceux-ci ont passé au peigne fin, les écritures comptables de la région cotonnière de Banfora. Pour les agents comptables, ces trois jours ont été sans répit, les inspecteurs exigeant par-ci et par-là, des documents comptables. Si rien n’a filtré à l’issue de leur départ, leur passage a été divertissent interprété dans la Cité du paysan noir.


Le cuisinier du DG de la SN-SOSUCO licencié pour vol de 1 080 euros

Le cuisinier du directeur général de la SN SOSUCO a été licencié courant semaine écoulée, pour vol. De sources dignes de foi, Sibiri Arouna Sankara aurait soutiré 1 080 euros (plus de 700 000 F CFA) sur un hôte de son patron. Après son forfait, ?il se serait rendu ensuite à Bobo-Dioulasso où il a effectué le change. A son retour, il a été cueilli par la gendarmerie. Conduit dans leurs locaux, il aurait plaidé coupable. L’affaire, à ce que l’on dit, serait entre les mains du procureur du Faso. Quant à l’infortuné, il aurait été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Banfora où il médite désormais son sort.


Quand l’emplacement du péage route de Bama pose problème

Le poste de péage situé sur l’axe Bobo-Dioulasso-Faramana, route du Mali pose problème. En effet, ledit péage, se trouve entre la cité de Sya et la commune rurale de Bama, à 25 km de la capitale économique. Juste après le péage se trouve l’usine ANATRANS/JEUNESE et bien d’autres, et les travailleurs sont donc obligés de payer les droits de péage pour s’y rendre à véhicule.
Chaque jour que Dieu fait, il y a des disputes entre les usagers qui vont à l’usine et les agents du poste de péage. Outre ces palabres matinales, une source bien informée précise que les agents manquent de courtoisie à l’égard des usagers. Selon cette source, lors de l’inauguration de l’usine le 27 février 2012, les responsables avaient saisi le maire de la commune de Bobo-Dioulasso afin qu’il puisse trouver une solution à ce problème.

Par ailleurs, pendant la 11e rencontre gouvernement /secteur privé tenue à Bobo-Dioulasso le 18 juillet 2011, le problème avait été également posé mais jusque-là, c’est le «  ?wait and see ? ». Il ne devrait pas y avoir de problème si et seulement si le nouveau poste de péage construit à quelques encablures de la commune rurale de Bama avait été occupée. A entendre certains commentaires, ce péage souffre de locataires parce que situé en brousse. La menace des bandits de grand chemin aurait sa part dans la non occupation de ce péage.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 10 avril 2012 à 11:18 En réponse à : ECHOS DE L’OUEST : Batié  : Le « patassé » ou « qui m’a pousse » encore de retour

    Le problème de la consommation d’alcool et autres boissons frelatées et dangereuses se pose presque partout dans le pays : je me rappelle, il y a quelques cinq années de cela, à l’intallation d’un maire dans le centre-Ouest, les vieux avaient demandé à ce dernier de prendre des mesures énergiques contre la vente d’alcool dans la commune parce que, disaient-ils, du fait de la consommation exagérée de cette boisson, il n’y aurait plus assez de jeunes valides pour labourer la terre dans le village.Et effectivement, quand on voyait l’aspect de quelques jeunes, il y avait de quoi se décourager : vieillesse prématurée, cheveux frisés, les joues enflées et lisses et le regard perdu...Et les marchés des villages sont toujours l’occasion de voir dénarquer et exposer des cartons de toutes sortes de boissons incroyables d’importation et apparemment la douane et les autres forces de l’ordre ne semblent pas s’en préoccuper. Que Dieu sauve les fils du Faso.

    • Le 27 avril 2012 à 06:40 En réponse à : ECHOS DE L’OUEST : Batié  : Le « patassé » ou « qui m’a pousse » encore de retour

      La question de l’alcoolisme n’est pas une question du sud- ouest seulement comme l’avance malicieusement le journaliste. Et a Ouaga ? Vos pastis frelates, ca ne tue pas ? Moi je suis d’accord qu’ on ne fatigue plus nos parents a les empecher de consommer ce que les Ouagavillois consomment depuis des annees sans etre inquietes. Les gendarmes qui faisaient la loi et le beau temps sont tous moprts pour la plupart, soit par cirrose de foie ou par accident(souls comme trois Bobo). Ces gendarmes trouvaient la une occasion en or pour arnaquer.

      Petit Peul de Barani

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