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Echos de l’Ouest : De « Léguéma-logo » à « Gnango-logo »

Publié le lundi 13 février 2012 à 02h31min

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Des femmes de « Léguéma logo » qui ont refusé de rejoindre le marché de fruits et légumes du secteur n°9 de Bobo-Dioulasso ont finalement été installées au marché de poisson du secteur n°10 (Yéguéré) communément appelé « Gnango-logo », (entendez par là, marché des jaloux). Ces femmes occupent provisoirement ce lieu en attendant qu’un site beaucoup plus approprié leur soit trouvé. Pour le moment donc certaines des anciennes occupantes de « Léguèma logo » sont à « Gnango logo ». D’autres se sont installées jusque dans la rétention d’eau qui jouxte ce marché construit dans les années 2000 pour abriter les vendeuses de poissons qui, elles, avaient refusé d’y aller parce qu’ayant trouvé que le site était trop excentré.

L’ancien marché de « Léguéma logo » et la place Wara-Wara sont maintenant totalement libérés, et les forces de l’ordre n’y sont plus présentes comme au début de l’opération de déguerpissement en fin janvier.


L’ombre d’une grève plane sur le CMA de Dandé

L’ombre d’un arrêt de travail plane sur le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dandé. Selon les travailleurs, depuis le deuxième trimestre de l’année 2011, ils assistent à des pannes à répétition des groupes électrogènes. Une situation qui occasionne une pénurie d’eau courante, essentielle pour des soins de qualité. Face à la situation, plusieurs cadres de discussions pour la résolution de ces problèmes se seraient avérés vains. Ainsi les agents du CMA ont décidé d’observer un arrêt de travail de 72h du lundi 20 février au mercredi 22 février 2012 afin d’obtenir l’amélioration des conditions de travail.


Les pagnes de 8-Mars à 8 000 F CFA à Bobo-Dioulasso

Les spéculations sur les « pagnes du 8-Mars » ont déjà commencé. Alors que le ministre de la Promotion de la femme, Nestorine Sangaré disait que le prix ne devait pas dépasser 5 000 F CFA, contre toute attente, les commerçants le vendent à 6 000 ou 7 000 F CFA à Bobo-Dioulasso. Pour ceux qui veulent prendre ces pagnes à crédit, il leur est proposé 6 500 F CFA chez certains commerçants et 8 000 F chez d’autres.


« 7e Triangle du balafon » au Mali : « Yiribasso » et « Diabaté percussion mania » représenteront le Faso

C’est ce vendredi 10 février 2012 que débute à Sikasso au Mali, la 7e édition du « Triangle du balafon ». 72 heures durant, les percussionnistes venus des trois pays initiateurs de la manifestation (Mali, Burkina Faso et Côte d’Ivoire) et de la Guinée Conakry rivaliseront de talents, à travers de nombreuses prestations de balafon. Cet instrument de musique traditionnelle, de l’avis du Secrétaire permanent de la Semaine nationale de la culture (SNC), Dansa Bitchibali, est commun aux quatre pays. Promouvoir l’intégration des peuples est l’objectif principal du « Triangle du balafon », qui regroupera cette année, deux troupes de chaque pays participant. Les représentants burkinabè se nomment « Yiribasso » qui vient de Dédougou et « Diakité percussion Mania » du Houet. Ces deux troupes choisies pour porter haut le drapeau du Burkina Faso à Sikasso, ont effectué mercredi 8 février de 19 h à 22 h dans la cour de la SNC à Bobo-Dioulasso, une dernière répétition. En rappel, sur les six éditions déjà passées du « Triangle du balafon », le Burkina a remporté trois premiers prix (en 2006, 2008 et 2009).


Les vendeurs de bouteilles de gaz sur le qui-vive

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat faisait passer un communiqué après avoir constaté que la revente de bouteilles de gaz butane pleines et/ou vides de marques agréées ou non aux abords des voies. Le communiqué invitait les revendeurs d’articles divers qui s’adonnent à ce commerce illégal, à restituer les bouteilles aux distributeurs agréés que sont TOTAL, ORYX, STD-SODIGAZ-APC et PETROFA. Cette restitution dans un délai de deux semaines devrait s’effectuer contre remboursement par le distributeur. Passé ce délai, les bouteilles de gaz non restituées seront saisies et leurs détendeurs sanctionnés. Cette mise en garde qui devait expirer le lundi 23 janvier a suscité des grosses frayeurs dans le milieu des vendeurs de bouteilles et de gaz. Le dimanche 22 janvier, l’Association des vendeurs d’emballages de bouteilles et accessoires de Bobo-Dioulasso s’est réunie pour échanger sur la question.

Ils ont ainsi chargé la Ligue des consommateurs des Hauts-Bassins de rencontrer la direction régionale du ministère. La DR les aurait orientés vers l’inspection régionale de contrôle des prix qui dit être en pourparler avec l’Union nationale des commerçants de Bobo-Dioulasso (UNACOB). En attendant, les vendeurs ne savent plus à quel saint se vouer, craignant qu’on leur enlève leur gagne-pain. Ils souhaitent néanmoins qu’on leur permette de chercher des boutiques pour désormais officier et faire leur commerce.

Sidwaya

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