Pendant ce temps des parents d’élèves et leurs progénitures courent encore avec l’espoir de trouver une place dans un établissement public, moins onéreux. Mais en cette période, c’est une gageure que de pouvoir placer son enfant dans un établissement public.

Là-bas, il faut souvent mettre la main à la poche et les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Les parents sont donc obligés de se rabattre sur les établissements d’enseignement privé. Que constate-t-on là aussi ?

L’ouverture des écoles privées à Bobo-Dioulasso frise l’anarchie, voire la provocation. Ces établissements privés qui s’ouvrent en toute illégalité se comptent par dizaines. Des chambres-salon se transforment du jour au lendemain en salle de classe.

Une école qui s’ouvre aux abords d’un parc à bétail ou encore à côté d’un établissement psychiatrique. Les cours qui prennent fin en milieu d’année scolaire malgré les protestations des parents d’élèves (cela s’est déjà vu de par le passé).

Que dire des enseignants payés à la poisse et dont la compétence laisse à désirer. Normal puisque le souci principal du fondateur même est de se faire des sous. Que font les autorités compétentes dans tout çà ? Rien ou presque.

En début d’année comme c’est le cas actuellement, on se contente de publier les noms des établissements légaux et c’est tout. Aucun contrôle, aucune action énergique contre les fondateurs d’établissements pirates ! En définitive ce sont les élèves qui paient le plus lourd tribut eux dont le tort est d’avoir été inscrits dans un établissement hors la loi. On doit simplement arrêter la saignée.

Sidwaya