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Un fabricant clandestin d’huile de graines de coton interpellé

Publié le jeudi 17 février 2011 à 00h34min

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Les activités illégales d’un producteur d’huile de graines de coton ont pris fin grâce à la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) en collaboration avec la police nationale. Bâtie à la trame d’accueil du secteur 22 de Ouagadougou, le domicile du sieur Abdoul Aziz Ouédraogo, qui servait également d’usine, a été visitée ce mardi 15 février 2011 par les responsables de la LCB et les policiers du commissariat de police de Sigh-Noghin.

Vue du dehors, la bâtisse n’a rien de particulier. Mais à l’intérieur, sont installées deux machines de fabrication d’huile brute de graines de coton. Des sacs contenant ces graines y sont également entreposés. De cette usine clandestine sort une huile brute dont la destination reste encore méconnue. « Il (Abdoul Aziz Ouédraogo, ndlr) nous a dit qu’il était prêt à tout sauf à nous donner les adresses de ses clients », a indiqué Abdoulaye Mossé, vice-président de la LCB. Les moteurs de l’usine tournent, selon M. Mossé à partir de 22 heures.

Informées des heures d’activités de la fabrique, la police et la Ligue ont décidé d’intervenir dans la nuit du lundi à mardi aux environs de 3 heures du matin pour mettre fin à cette activité illégale qui gagne du terrain dans la capitale. Après son interpellation, le propriétaire des installations a été placé en garde à vue. Pour le Pr Elie Kabré du Laboratoire national de santé publique, l’état de l’entreprise indique bien que le produit de cette huilerie est de mauvaise qualité. « Nous n’allons pas prendre la peine de prélever l’huile pour des analyses au laboratoire.

Vue l’insalubrité des lieux, nous n’allons pas gaspiller l’argent du contribuable burkinabè pour vérifier ce qui est visible à l’œil nu », a laissé entendre le Pr Kabré. Lors de notre passage sur les lieux, Abdoul Aziz Ouédraogo était encore entre les mains de la police. Mais si d’autres infractions ne lui sont pas reprochées, il devait être libéré dans les heures qui suivaient.

Jacques Théodore Balima

Fasozine

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