ASFA-Y, c ’est maintenant ou jamais
Les Etalons ont raté le coche de faire rêver le Burkina lors de la CAN Angola 2010. Présentement, la CAN a cédé la place aux coupes d ’ Afrique des clubs. Le Burkina avec deux représentants au départ dans les préliminaires ( ASFA-Y en Ligue des champions et USFA en Coupe de la confédération ), c’ est le premier cité qui a obtenu son ticket pour la suite de la compétition.
L’ ASFA-Y s’ est qualifiée avec la manière suscitant du même coup beaucoup d’espoir pour les joutes à venir. En seizièmes de finale, le club burkinabè sera opposé à l’Espérance sportive de Tunisie ( EST ). Dans une compétition, plus on gravit des marches, plus on a affaire à des équipes coriaces et les « Jaune & vert « doivent se mettre cela en tête. L’EST est certes, un club respectable mais ne devrait pas constituer un obstacle infranchissable pour l’ASFA-Y.
Après 3 finales perdues dans cette même Ligue des champions entre 1996 et 2000, les Espérantistes ont connu une traversée du désert qui dure maintenant une dizaine d’années. Avec l’effectif actuel des poulains du coach Cheick Omar Koné, les “Jaune et vert” sont à même de tenir la dragée haute au “Sang et or” tunisien.
Pour ce faire, les Asfasiens doivent prendre conscience de leurs potentialités, hausser d’un cran leur niveau de jeu, sans complexe jouer crânement leurs chances, puis avoir des ambitions, celles d’aller le plus loin possible dans la compétition, voire accrocher la phase de poule. Chaque joueur doit se mettre à l’esprit que la ligue constitue une tribune de premier choix pour taper dans l’œil des recruteurs.
La carrière de Kassoum Ouédraogo dit Zico n’était-elle pas partie de là ? Les paramètres du calendrier plaident aussi pour l’ASFA-Y qui joue le match retour à domicile. En tous les cas, au niveau du conseil d’administration et du comité exécutif du club “Jaune et vert,” on ne ménagera aucun effort pour mettre les joueurs dans de bonnes dispositions psychologiques pour passer l’écueil tunisien.
Quant aux supporters, ils sont mobilisés autour de l’équipe, en témoigne l’affluence au terrain d’entraînement. Depuis 1991 où les Asfasiens étaient parvenus en quarts de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe, on peut dire que les indicatifs sont de nouveau au vert pour rééditer l’exploit. Avant que l’effectif dont dispose le club ne se disloque, c’est maintenant ou jamais pour les “Jaune et vert” d’entrer dans l’histoire.
Barthélemy KABORE
Sidwaya