LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine.” Montaigne

Etalons cadets : Le morceau espagnol était dur à avaler

Publié le vendredi 6 novembre 2009 à 01h50min

PARTAGER :                          

Hier jeudi 5 novembre à Kano, les Etalons cadets sont tombés en huitième de finale de la coupe du monde Nigeria 2009 devant la Furia Roja d’Espagne (1-4). La seule volonté des nôtres n’a pas su résister au talent des Ibériques qui, surtout, ont déroulé le jeu en seconde période.

A l’issue de la première mi-temps de cet Espagne-Burkina, on avait foi que le Etalons avaient les moyens de réaliser un exploit. Malheureusement, la résistance n’aura duré que 45 minutes soldées par un prometteur 1 à 1. Mais l’équation n’était pas simple pour les protégés de Willfeld Rainer car, avec 4 joueurs sous le coup d’une suspension pour les quarts, il fallait s’engager dans le jeu tout en évitant de prendre des cartons.

Hélas, cela n’a pas été le cas. En effet, l’offensive à tout vent de l’adversaire, favori de cette opposition, n’a pas été facile à contenir. Et lorsque les Espagnols ont haussé le ton, ils ont pris le dessus, surtout après leur 2e but. Dès lors, ils prennent possession et du ballon et du camp des nôtres, qui ne pouvaient que commettre des fautes d’énervement.

En témoignent les multiples cartons jaunes distribués (Dalhata Soro 14 mn, Ousmane Derra55 mn, Mouhamed Ouattara 65 mn et Adama Haiki 67 mn). Le capitaine Soro quittera même ses camarades suite à un tacle dans la surface de réparation, occasionnant un penalty et un carton rouge. Par 4 fois donc, le portier Germain Sanou ira chercher le ballon dans ses cages. La faute à une formation espagnole dont la qualité du jeu était, il faut le dire, supérieure à celle des Etalons.

Au vu du match, la défaite est certes logique mais le score est lourd à digérer. Quoi qu’on dise, et même si le morceau espagnol était dur à avaler, les bébés Etalons n’ont pas été ridicules. Ils ont donné ce qu’ils pouvaient, avec les armes qu’ils avaient. Sergio Roberto, l’attaquant de l’Athletic Bilbao, auteur d’un triplé, et ses camarades étaient trop forts. L’aventure s’arrête là, en huitième. C’est dur, mais c’est ça le foot. Il n’y a pas à y rougir.

Kader Traoré

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              

Vos réactions (11)

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique