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CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

Publié le vendredi 15 mai 2009 à 03h33min

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Le Minsitre du Travail et de la Sécurité sociale, Jérôme Bougouma

La direction de la communication du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, dans l’article qui suit, fait la genèse de l’affaire Total et attire l’attention sur ce que dit la loi.

La société Total Burkina connaît depuis un certain temps une perturbation de ses activités due à une grève déclenchée par le personnel depuis le 24 avril 2009. Depuis l’arrêt de travail, les déclarations se succèdent, chacune des parties en conflit cherchant à convaincre l’opinion publique du bien – fondé de sa position et surtout à la rallier à sa cause. Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale voudrait éclairer l’opinion publique sur les dispositions légales en matière de grève (cessation concertée et collective du travail) ou de lock – out (interdiction d’accès à l’entreprise décidée par un employeur).

- 1. De la procédure de grève ou de lock - out

La Constitution du Burkina Faso reconnaît aux citoyens le droit de grève : "Le droit de grève est garanti. Il s’exerce conformément aux lois en vigueur » (article 22). S’agissant principalement du secteur privé, c’est le Code du travail qui vient préciser les modalités d’exercice de ce droit. Ainsi avant la grève à proprement parler, la première étape concerne la conciliation. L’article 369 de la loi n°028 – 2008/AN du 13 mai 2008 portant Code du travail au Burkina Faso dispose que "Tout différend collectif doit être immédiatement notifié par les parties :
- 1. à l’inspecteur du travail, lorsque le conflit est limité au ressort territorial d’une inspection du travail ;
- 2. au directeur du travail, lorsque le conflit s’étend sur les ressorts territoriaux de plusieurs inspections du travail". L’Inspecteur du travail ou le Directeur du travail qui est saisi, engage la procédure de tentative de conciliation. Lorsqu’un accord n’a pu être trouvé, le dossier est transféré à un conseil d’arbitrage présidé par le président de la Cour d’Appel.

Dans le cas Total Burkina, il faut relever que l’Inspection du travail de Ouagadougou a été ampliataire de lettres des délégués du personnel adressées à la direction générale de Total Burkina dont celle datée du 13 août 2008 souhaitant un "traitement diligent" de leurs revendications (lettre de relance) et celle en date du 28 janvier 2009 faisant état de la satisfaction d’un seul point de ladite plate – forme.

Genèse du dossier

Courant février 2009, deux (2) délégués du personnel de la société entrent en contact avec la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre (DRTSS/C) pour lui faire part de leur intention de protester contre la non satisfaction de leurs doléances par leur employeur à travers un sit – in. L’Inspecteur du travail qui a été saisi les conseille de s’adresser à la Direction générale du Travail (DGT) pour ouvrir des négociations, Total Burkina étant présente également à Bobo Dioulasso, donc sur le ressort de plus d’une Inspection du travail.

Le 25 mars 2009, l’Inspection du travail de Ouagadougou et la DGT ont été ampliataires d’une autre lettre des délégués du personnel adressée au Directeur général de Total Burkina relative à un préavis d’organisation d’un sit – in le 27 mars 2009. Un sit – in qui a été effectivement observé par les travailleurs bien qu’ayant été déconseillé par la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre. La Direction générale du Travail a été officiellement saisie par les délégués des travailleurs de Total Burkina par une correspondance en date du 8 avril 2009 demandant le règlement du conflit, comme le prévoit l’article 369 ci-dessus cité du Code du travail.

La tentative de conciliation initiée le 17 avril 2009 a été annulée du fait de l’absence (évacuation sanitaire) du territoire national du Directeur général de la société et par souci de pouvoir respecter le délai légal de 15 jours imparti au conciliateur par le Code du travail (article 370). La procédure de conciliation, a fortiori celle de l’arbitrage n’a pu se mener à son terme. Or, l’article 388 du Code du travail stipule que "Tout lock – out ou toute grève, avant épuisement des procédures de conciliation et d’arbitrage fixées par la présente loi est interdit". Cet article précise également que ces procédures ne s’appliquent pas aux grèves d’envergure nationale déclenchées par les centrales syndicales.

Malgré tout, les services compétents du ministère du Travail et de la Sécurité sociale ont cherché à rapprocher les points de vue des parties dès le déclenchement de la grève. Le ministère continue de suivre quotidiennement l’évolution de la situation et reste disponible dès qu’il sera formellement saisi à nouveau par les travailleurs ou par la direction de Total Burkina pour relancer la procédure de conciliation. En effet, le refus de participer à la conciliation et de refuser les convocations sont passibles de sanctions pénales, d’où la nécessité d’un strict respect de la procédure.

2. De l’avis de la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre

Lorsqu’il s’agit d’un travailleur protégé (délégué du personnel ou délégué syndical), son licenciement ne peut être prononcé sans l’avis préalable de l’Inspecteur du travail : "Tout licenciement d’un délégué du personnel titulaire ou suppléant envisagé par l’employeur ou son représentant doit être soumis à l’avis de l’inspecteur du travail" (article 314). C’est en vertu donc des dispositions de cet article que la direction générale de Total Burkina a saisi l’Inspection du travail de Ouagadougou, le 31 mars 2009, d’une demande d’avis portant sur les articles 369 et suivants du Code du travail. L’avis qui a été émis par la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre a été fait conformément aux prescriptions de cette disposition. Signalons que ce même article 314 précise que la décision de l’Inspecteur du travail peut faire l’objet d’un recours hiérarchique devant le ministre chargé du travail et que la " décision du ministre est susceptible de recours en annulation devant la juridiction administrative".

Des voies de recours de droit sont donc prévues pour toute personne qui pense être victime d’une décision arbitraire ou discriminatoire. Monsieur Ouédraogo Yacouba n’a donc pas encore épuisé les possibilités que lui offre la législation nationale.

3. De la liberté syndicale

Une grève déclenclée dans le respect de la législation "ne rompt pas le contrat de travail, sauf cas de faute lourde imputable au travailleur" (article 383 du Code du travail). Tout licenciement prononcé en violation de ce principe est nul de plein droit et le travailleur licencié dans ce cas est réintégré dans son emploi. Certains actes sont interdits pendant la grève aux articles 383 et 386 du code du travail (occupation des lieux de travail, violences à l’encontre des non grévistes, etc.).

Des sanctions

En matière de protection de la liberté syndicale, il est également important de faire remarquer que la législation du travail interdit le délit d’entrave et prévoit un certain nombre de garde – fous. Ainsi, il est interdit à l’employeur de prendre en considération des aspects tels que l’appartenance ou non à un syndicat, l’exercice d’une activité syndicale dans la prise d’une mesure disciplinaire ou de licenciement d’un travailleur (article 286).

Toute mesure prise en violation de ces dispositions est "abusive et peut donner lieu à des dommages intérêts" (article 288). 4. Des pénalités Le Code du travail en son article 422 dispose que sont punis d’un emprisonnement de un mois à trois ans, d’une amende de cinquante mille à trois cent mille ou de l’une de ces deux peines seulement :
- toute personne qui a porté ou tenté de porter atteinte à l’exercice régulier du mandat des délégués du personnel ;
- tout employeur ou tout travailleur qui a refusé de se soumettre à la procédure de règlement amiable ou qui a refusé de se rendre aux convocations lancées à cet effet. En somme, le droit de grève et la liberté syndicale sont reconnus et protégés en droit positif burkinabè mais ils doivent s’exercer dans le respect de la réglementation.

L’initiative de la saisine appartient aux parties qui sont libres d’exercer les recours prévus à cet effet, pour que le droit soit dit dans cette affaire où qu’elles acceptent les propositions de résolution en équité, qui sont faites par les nombreuses bonnes volontés qui s’investissent dans ce dossier, dans l’intérêt de la paix sociale. Pour toute information complémentaire sur ces questions, bien vouloir saisir les directions régionales du Travail et de la sécurité Sociale. Le Code du travail peut être consulté au www.travail.gov.bf. "L’Inspection du travail : Conseiller - Contrôler – Prévenir".

La Direction de la Communication et de la Presse ministérielle

Ministère du Travail et de la Sécurité sociale

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 15 mai 2009 à 10:34, par Bendrologue En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Voilà toute la lumière ets faite dans cette affaire. Inutile donc de s’en prendre à la Direction de TOTAL. A la lecture donc de cet article, il ressort clairement qu’un délégué ne peut être licencié sans l’avis de l’inspection du travail. C’est donc cet instrument de conciliation dans differend nés à l’occasion du travail qui a donné à TOTAL son avis favorable pour le licenciement de Yacouba OUEDRAOGO. Cette pratique est courante au BURKINA FASO et vise donc à affaiblir toute lutte, à disperser toute mobilisation des travailleurs dans la defense de leurs interêt moraux et matériels. Si l’autorité même prend parti pour les employeurs quel avenir auront la lutte des travailleurs de ce pays. Où est donc notre indépendance, notre intégrité. La Direction de TOTAL ne s’est pas donc trompé d’époque le néo-colonialisme à travers les agissements de ces firmes occidentales et mercantiles est toujours d’actualité queque soit le sacrifice social que cela aura au sein du peuple réel. Vive le BURKINA PAIN et LIBERTE pour tous.

    • Le 15 mai 2009 à 15:57 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Je l’avais dit. certaions gueulards continuent de ne pas me croire. Le fantome ne vs attaque pas la nuit sans vous connaitre. Mr. Le ministre, etes- vous le delegue dela Compagnie Total ou etes vous le serviteur d’ un peuple libre ? Vs avez le devoir de proteger les interets des burkinabe. Les travailleurs de Total en font partie si je ne m’abuse.
      Clairement, selon vote panoplie de dispositions juridiques, le Dg par mepris et connaissant son terrain, ne s’est pas presente a la rencontre de conciliation, parce qu’ il sait qu’ il y aura rien. Et maintenant pour faire bien, il parle d’ evacuation sanitaire. Qui est votre poussin d’ hivernage. Meme s’ il a ete evacue sur une civiere, il a qd meme un remplacant. S’ il etait mort, je serais peut- etre triste, un peu qd meme, parce que c’est un homme , mais est-ce que la vie de Total allait s’ arreter ? Je comprends maintenant pourquoi les travailleurs de Total sont si remontes. Il a refuse le dialogue jusqu’ au bout. C’est un DDg qui nuit aux interets des travailleurs et qui nuit a l’ image de Total en tant que Multinationale. Je suis sur que le Patron de Total a Paris ne doit aimer tout le tapage qui est fait maintenant sur Total qui ne s’ en sortira pas si total de ce bras de fer.

    • Le 16 mai 2009 à 17:26, par droit au but En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Il ne faut pas confondre les choses. Quelqu’un qui donne un avis et quelqu’un qui pose un acte, c’est différent. Total marque sa volonté de licencier un délégué du personnel. Il demande l’avis de l’inspection qui est favorable, comme le prévoit la loi. Même à ce stade, Total n’est pas obligé de licencier. Le licenciement est le fait de l’employeur, pas de quelqu’un d’autre.
      Je remarque surtout à la lecture des éclaircissements du Ministère du travail que les travailleurs de Total ne se sont pas conformés à la loi dans le bras de fer qui les oppose à Total. Qu’ils aient raison ou pas, il faut que les gens songent à respecter les textes en vigueur.

  • Le 15 mai 2009 à 12:18, par le fougeni En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    je pense qu’il faut une action politique pour décanter la situation, ce bras juridico juridique n’amènera nul part. il faut qu’on recentre les débats et que le gouvernement intervient peut pour demander à total que pour des raisons de paix sociale et de cohésion l’entreprise doit réintégrer le délégué licencié.

  • Le 15 mai 2009 à 12:32, par coolman En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Je remercie Mr le Ministre pour les détails qu’il a tenu à nous donner en ce qui concerne les dispositifs juridiques de notre pays.
    Cependant je déplore la promptitude d’usage de ces dispositifs pour nuir plutôt que pour protéger.
    Je pensais que le ministre en charge de la sécurité sociale devrait plutôt veiller à la plus grande protection des travailleurs. Malheureusement, il semble plus prompte à faire licencier qu’à assurer la sécurité des honnètes travailleurs qui ne demandent qu’une amélioration raisonable de leurs conditions de vie et de travail.
    Quel est donc l’intérêt d’un tel ministère quand on sait que le ministère de la justice saura dire le droit ?
    Il y a quelque part un non-dit de la part de nos autorités qui semblent s’unir à TOTAL pour dissuader les honnètent citoyens.

  • Le 15 mai 2009 à 12:37, par THEO En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    L’initiative que vous venez de prendre pour eclairer la lanterne de l’opinion est bonne même si elle vient un peu en retard. Cela permettra a certaines grndes gueules qui ignoraient tout des prescriptions du code travail de se taire. Arretons d’etre solidaire beatement et analysons a fond les probleme avant d’agir. Merci cher DCPM, je pense que dans ce pays s’il y a davantage de communication entre les dirigeants et les populations, celles ci seront eclairées et ne se laisseront enroulés dans des distorsions par des gens aigris et pyromane

    • Le 15 mai 2009 à 15:39 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      ca veut dire que tu n’as rien compris a ce qui a ete dit : ils ont donner leur accord pour le licenciement du delegue sans raison.

    • Le 15 mai 2009 à 16:46, par wend waoga En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Bonjour,mr THÉO !Votre souci pour le respect du code du travail est compréhensible.Cependant,il faut faire attention à ne pas se faire avoir betement par des pratiques au Burkina qui sont le sport favorit d’une certaine classe de patronnat ! Vous ne trouvez pas curieux que ca ait été justement au moment où les deux parties devaient se rencontrer devant l’inspecteur du travail que l’autre a été "évacué d’urgence" ? Qu’est-ce qui prouve que les patrons de TOTAL,sur d’etre protégés par cet article du code du travail,n’ont pas monté ce scénario afin que la rencontre n’ait pas lieu ? Et si tel est le cas,n’est-ce pas une du patronat de cette société de reconnaitre la pertinence des révendications de ces employés,mais sont purement et simplement animés d’une certaine volonté à ne pas acceder à ces requetes ? Vous allez me dire qu’une loi est une loi,mais ce n’est pas à moi de vous apprendre que meme les constitutions sont devenues de la pate à modeler,et que les populations doivent faire de sorte que certaines lois ne soient taillées que sur la mésure du patronat ! Avec l’intervention du DCPM,il y a fort à craindre que Yakouba n’aura pas gain de cause dans cette histoire !Mais la lecon à en tirer est que désormais,les différentes Centrales Syndicales ont une nouvelle tache dans leurs combats futurs ;la réclamation d’un article du code du travail stipulant la depeche dans un court delais d’un interlocuteur avec plein pouvoir de continuer les débats entre un patronat et ses employés,afin que des solutions soient vite trouvées !Sinon,à chaque fois que des situations pareilles prévalleront,des chefs de services, vont toujours déclarer une urgence fictive,et vont aller s’asseoire quelque part avec un gros cigar à la bouche,tandis des travailleurs attendront qu’ils reviennent afin qu’une certaine situation se décante.

  • Le 15 mai 2009 à 12:44 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    je n’ai rien compris :

    1.les voies de recours existent pour l’employé (d"accord) article.... l’a t’il fait
    2. le refus de repondre à une convocation de l’employeur (article...) :l’a t’il fait
    3. le sit in etait legale ? votre reponse n’est pas claire là dessus.
    Conclusion : trop de citations du code : mais qui a raison on ne voit rien (flou total).

    ET LA CONSEQUENCE ; trop de bruits pour un delegué licencié !

  • Le 15 mai 2009 à 14:05, par kaseto En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    il faut que le peuple burkinabé ainsi que le monde des travailleurs burkinabé sachent que le nouveau code du travail n’est pas conçu pour proteger le travailleur,mais plutot l’employeur.Ils ont été claire:ON VEUT LE RENDRE PLUS COMPETITIF,encourager les bailleurs à venir investir.
    Ces multinationales peuvent exploiter nos forces,nos intelligences,notre vie sans etre inquièté.faites un tour dans les mines,c’est pire !mauvais salaires,mauvais traitements et il n’ya rien parce que il ya des gens qui en profite.c’est le pays,moi j’en veux à nos autorités qui nous ont vendu et qui continue à le faire,ils s’en foutent de notre vie.chers frères burkinabè prenons courage,Dieu nous viendra en aide un jour.merci.par kaseto

  • Le 15 mai 2009 à 14:30, par MS En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Mon cher THEO, tout ceux qui ont réagi ici savent de quoi ils parlent. Ce ministre était où depuis ce temps ? C’est le pression populaire qui l’a fait sortir raconter des choses qu’on a d’ailleurs du mal à comprendre. A la lecture de cet article c’est comme s’il est venu justifier l’action de la direction de TOTAL. Le peuple n’est pas dupe. La pression continuera. le boycott des produits TOTAL sera une réalité tant que la direction de TOTAL ne traitera pas le Burkinabés avec respect. Nous savons ce que vaut la justice dans ce pays. Tout comme ce ministre et ses inspecteurs, la justice aussi est achétée. Nous avons vu ce que le ministre de la justice a dit concerant un certain Salif Kossouka.
    Je rappelle donc à tout le monde que seule la lutte, la pression populaire fera revenir à la raison la direction de TOTAL. Quand à notre gouvernement il y a longtemps qu’il est acquis à la cause de multinationales comme TOTAL. Oui au boycott des produits TOTAL.

  • Le 15 mai 2009 à 14:47 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Toute cette gymnastique pour dire, de façon voilée, que c’est le Ministère du travail qui a autorisé le licenciement du délégué Yacouba Ouédraogo. Un ministère qui, à priori, est social peut-il se permettre cela avec une telle légèreté ?

  • Le 15 mai 2009 à 14:56 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Ce message du ministère du travail est le bienvenu. Il est cependant un peu difficile à lire et donc à cerner... Je retiens donc que le sit-in (qui est une grève) du 27 avril 2009 est illégal puisqu’il est intervenu avant même la saisine de la DGT( organe compétent pour initier des pourparlers) ce qui est contraire à la procédure légale. De ce fait le licenciement du délégué sur cette base qui a été autorisé par l’inspection du travail est justifié et légal. Il faudrait un peu plus de détails sur les motivations exactes de la décision de l’inspection d’autoriser ce licenciement même si de prime abord ont les devine.
    Il faut aussi que M. Ouédraogo utilise les voies de droit pour attaquer la décision de l’inspection s’il la juge mal fondée, qu’il s’explique aussi sur le sit-in illégal dont on lui reproche l’organisation !
    L’information sur cette affaire a été tellement manipulée qu’il est difficile aujourd’hui de se faire une opinion objective. Que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce licenciement pour qu’elles soient comprises par tous ! Les jugements seront alors plus objectifs. En ce moment ce sont plus les sentiments qui s’expriment que le droit !!

  • Le 15 mai 2009 à 15:34 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    tout ce que j’ai compris c’est que le licenciement a ete decide en accord avec l’inspection du travail. la question demeure : quelles sont les raisons qui ont amene l’inspection a autoriser le licenciement ? est-ce cette meme inspection qui a ecrit cet article ? si c’est oui c’est qu’ils n’ont pas l’air de savoir ce qu’ils font. l’inspection du travail a-t-elle epuise toutes les possibilites de conciliation avant d’accepter le licenciement ? de toute evidence non. donc c’est elle la responsable de toute cette situation.

  • Le 15 mai 2009 à 16:20 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministè

    Attendez là, on est ou là. Je lance un appel au chef de l’Etat, de faire quitter ce dg de colon car il y va de la paix sociale meme dans ce pays.

    Nous Burkinabé nous sommes reconnus comme un peuple acceuillant, humble travailleur sans histoire mais cela je crois que les gens ont tès mal compris ça et se permettent toutes les foutaises sur nous. Ce que vous devez savoir est que le Burkinabé a des limites que rien au monde ne peux le faire dépasser ;donc il va falloir faire attention si vous voulez que la paix continue à reigner dans ce pays.

    Personnellement je suis très remonté contre nos autorités à commencer par le ministre de tutelle qu’on doit descendre d’ailleurs , qui ont permis aux responsables de TOTAL de licencier le sieur Yacouba, en interpétant le code de travail sans tenir compte que leur premier rôle c’est la protection des employés d’aborb.
    Dites nous SVP, si le DG n’a pa pu réondre à la convocation du ministère pour raison de santé,il y a quand même des gens qui peuvent le représenter. Trouvez vous juste qu’un employeur refuse sans raison valable de trouver une solution à des revendications de ses travailleurs dépuis un an ; et là c’est normal.

    Il faut que le Ministre et tout son staf soient remerciés.

    Si cette affaire est mal réglée il n’y aura pas la paix dans ce pays parce que les gens en ont marre.

    • Le 15 mai 2009 à 18:52, par askia En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministè

      Monsieur ne laisse pas tes sentiments prendre le dessus sur la raison.La paix n’a pas de prix.C’est parcequ’il ya la paix qu’on revendique.Ailleurs, les gens ralent pour ramener la paix qu’ils ont perdu.Dans l’affaire TOTAL-BURKINA, tout n’est pas fichu.Les cris de coeurs des travailleurs ont été entendus.Le cas du sieur Yacouba est à priori inquietant,mais à la lecture des eclairages du ministère,on lui tend la perche pour etre reintegrer.Qu’il use seulement les voies de recours pour la lecture du droit.LA PAIX RIEN QUE LA PAIX.

      • Le 16 mai 2009 à 00:37 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministè

        La reintegration de Mr Ouedraogo ne doit pas etre vue comme un cadeau ou la magnanimite d’ un quelconque sachem. il a ete lese et il faut qu’ il soit reintegre sans suivre ses salamalecs destines en tous cas eemasculer la combaitivite des syndicats. Nos dirgeants machiaveliques ne cvvont rioen nous offir s’ ils peuvent le refuser. Alors ensemble , poussons. Un deni de justice a ete commis, la charrue a ete mise avant les boeufs avec un DG qui a deja faute contre la meme loi du travail en tirant au flanc. Qu’est-ce qu’ on a fait contre lui qd il a invente sa maldie ? Qui est un enfant pour ne pas comprendre que cet alibi est utilise apres le fait pour avoir l’apparence de l’ homme de bien ? La mauvaise doit elle etre couverte dans nos rapports sociaux surtout par nos gouvernants. Mr le Ministre Jerome est un garcon tres intelligent et il sait que le Dg ne s’ est pas presente par mepris pour le personnel. Lui meme n’a pas cru en la determination des wlleurs de Total et actuellement s’ il avait un miroir pour lire l’avenir, sur qu’ il n’aurait pas laisse la situation a ce niveau. Voila que meme lui sa carriere a pris une tache indelebile. Il trainera son passif burkinabe comme un boulet au pied. Si vs ne savez pas qu’ il ya quelque chose que l’ on curriculum vitae, moi je vous dis que le sien est deja sale. Il sera toujours oblige de ne pas mentionne l’etape burkinabe mais lors des interviews pour de nouveaux postes, les specialistes des ressources humaines qui sont tres fins vont ressortir le cadre du placard. Bien embarrassant pour qui joue avec le feu.
        Seule la lutte paie surtout dans un pays comme le Burkina Faso ou on a rencverse les valeurs, ou le peuple n’est pas pris en compte dans la comptabilite de nos dirigeants.

    • Le 15 mai 2009 à 22:18, par william En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministè

      Mon frère, la paix n’a pas de prix. Il faut plutot souhaiter la paix à ce pays au lieu de dire qu’il n’y en aura pas. Si toi tu ne sais pas ce que vaut la paix, il faudra s’asseoir avec un Siera Leonnais, un Rwandais, un Congolais, un Ivorien et j’en passe et lui demander la valeur supreme de la paix.

      Nous devons chercher à resoudre nos problèmes d’une façon non émotionnelle.

      A bon entendeur merci.

      • Le 18 mai 2009 à 01:46, par ubingo En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministè

        je pense que le Mr n’a pas souhaite la guerre.il a simplement tirer la sonnette d’alarme en disant que si les choses ne changent pas des crises peuvent arriver.mais c’est vrai trop de frustration entrainent des crises.il faut que nos autorites songent a nous maintement car le Sieur Ouedraogo a des enfants et une femme voire des freres a sa charge.si total burkina ne licencie pas Ouedraogo il exixtera quand meme par contre s’il le licencie c’est le Burkina faso qui perd parce que c’est un citoyen burkina et il ne pourra plus bien prendre en charge sa femmes et ses enfants.en quoi est ce que ca arrange le pays

  • Le 15 mai 2009 à 18:19 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    "Tout licenciement d’un délégué du personnel titulaire ou suppléant envisagé par l’employeur ou son représentant doit être soumis à l’avis de l’inspecteur du travail" (article 314). C’est en vertu donc des dispositions de cet article que la direction générale de Total Burkina a saisi l’Inspection du travail de Ouagadougou, le 31 mars 2009, d’une demande d’avis portant sur les articles 369 et suivants du Code du travail. L’avis qui a été émis par la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre a été fait conformément aux prescriptions de cette disposition".

    EST-CE QU’ONT PEUT CONNAITRE LE CONTENU DE CET AVIS ? C4EST TOUT LE FOND DU PROBLEME. tout ça là, est un developpement claire obscure pour les profanes de la science juridique.

  • Le 15 mai 2009 à 18:44 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    le code actuel du travail donne trop de liberté à l’employeur ce qui pose aujourd’hui problème pour les travailleurs de total. c’est ça aussi le cout social à payer si on veut que le Burkina soit un pays d’investissement.

  • Le 15 mai 2009 à 19:22, par diarradougou En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Les eclairages de la presente note restent limitees :

    1. Elle ne precise finalement le bien fonde de l’avis du Ministere du Travail, donnant quitus pour le licenciement du Sieur Yacouba Ouedraogo

    2. L’absence du Total Burkina apres les convocations a lui adressees ont entraine quelles santions contre cette societe ?

    Et enfin, dans le fonds, les employeurs de Total sont-ils infondes de reclamer leur part du gateau des recettes mirifiques de la societe ? N’y ont-ils pas contribue ? Le Burkina ne devrait-il pas les soutenir dans cette entreprise ? etc. etc.

  • Le 15 mai 2009 à 20:28 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Askia,

    Ce sentiment que j’ai aujourd’hui a été nourri par nos dirigeants et je suis désolé si on faisait un sondage, vous verrez vous même la gravité de la situation. Les gens ont le sentiment d’être esclave chez eux ; on travaille pour quelques familles qui se la coule douce et c’esr dangereux de constater qu’il n’y a pas espoir à l’horizon vu ce compoetement de nos autorités qui semblent cautionner ce qui se passe dans cette maison.

    Peutêtre n’y sont ils pas actionnaires, comme ils sont tous dans les affaires ?

    Je suis indigné de nos autorités.

  • Le 15 mai 2009 à 21:23, par la conscience En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Triste Burkina, je ne reconnais plus mon pays.

    Un ministre qui autorise le licenciement d’un délégué de personnel (en réalité l’inspecteur ne fait que ce que lui demande son ministre), un ministre qui se déplace pour rencontrer un dg d’une société privée au siège de ladite (quelle image pour le gouvernement ?), etc.
    Tout cela est inquiétant pour un pays qui reclamme la dignité comme valeur cardinale.
    De qui a t-on peur

  • Le 15 mai 2009 à 22:48, par Ka teb wita En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Et si le Professeur Bado pouvait nous éclairer ou nous donner sa lecture de la situation ! Lui au moins a le mérite d’avoir la tête sur les épaules !

  • Le 15 mai 2009 à 23:54, par SIDBALA En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Voila ce qui va certainement suivre :
    - Le DG ne sera pas deshonnoré dans l’immediat ! ses superieurs attendrons certainement 2 à 3 mois avant de l’envoyer dans un autre pays ou de le rapeler chez lui.
    - Yacouba Ouedraogo n’integrera certainement plus Total,que ce soit avec ce DG ou un autre. C’est et ça sera le mouton de sacrifice.C’est triste mais c’est la réalité du privé.
    - Je trouve l’attitude de notre administration assez courageuse. Pour tout ceux qui s’excitent que L’etat devrais prendre position ! Connaissez vous le chiffre d’affaire de Total Burkina , par rapport au pourcentage du chiffre d’affaire de Total !? certainement moins de 0,2% ! ça ne represente rien ! ses Mr peuvent quitter le Burkina comme si rien n’etait (Mobil OIL, ce ne qu’un vieux nom) !
    alors certain comprendrons que pour faire grève ,il faut travailler.
    PS:Un ptit conseil pour Mr Yac , prends tes indeminité et tire toi. Si tu es aussi qualifié , tu trouveras certainement du boulot ailleurs. Tes camarades vont finir par te lacher ! ça va etre comme à l’université.
    Ce que je dis ne pas certainement bon à entendre , mais c’est ce qu’on appelle etre réaliste.

    • Le 16 mai 2009 à 03:43, par wend waoga En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Mr Sidbala,vous etes complètement à coté de la vérité que votre nom incarne !Ce "réalisme" que vous prétendez enseigner à Yacouba n’est rien que de l’ignorance et un manque d’objectivité !S’il venait à faire ce que vous lui conseillez,il ouvrira un traitement encore pire pour d’autres employés !Vous connaissez son salaire mensuel pour savoir ce que ca vaut en trois ans ? Et meme s’il touchait 500 000f(ce qui est loin de la réalité !),vous etes sur qu’il pourra évoluer avec ce Burkina d’aujourd’hui où les ministères sont spécialisés dans les blocages de dossiers ? Vous imaginez-vous qu’il peut prendre cet argent et ne rien foutre avec ? Vous n’etes pas plus intelligent que le sieur Yacouba !À sa place vous auriez pris ce raccourci,mais lui,est conscient que ce genre de lutte ne se fait pas pour soi seul,mais pour assurer un meilleur traitement à ceux à venir !Si vous n’avez pas à l’esprit que votre petit frère pourrait se retrouver dans les meme conditions de travail,lui,il y pense !À voir le comportement de Yacouba,on imagine que ce n’est pas celui qui voit tout,tout de suite,mais à long terme et,si la moitié du Burkina pouvait voir les choses de la meme facon,les choses ne seraient pas comme elles sont aujourd’hui ! Alors,souffrez que je vous le dise tout sec !vous n’avez pas les meilleurs idées,n’essayez pas de les inculquer aux autres !

    • Le 16 mai 2009 à 06:39, par titonn star En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      mr sidbala, dans kel direction orientez vous vos entendements ?
      on s’enfout de ces maths la ! 0.02% 0.0002%, 0.0000000002%, etc... on s’en moque. total sait mieux que toi qu’ils y trouvent leur compte. n’oublie pas qu’ils oeuvrent ds le prive. ils ne sont pas la parcequ’ils nous aiment ou parcequ’on est beau. business and only business !!!!
      dc ces 0.2% les interessent bel et bien. n’oublie aussi pas que ce n’est pas 0.2%de 1000fcfa, ca s’exprime ca s’exprime en MILLIARDS D’EUROS et toi t’as pas l’’aire de savoir ce que ca peut etre.

    • Le 16 mai 2009 à 14:38, par wend waoga En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Mr Sidbala,vous etes complètement à coté de la vérité que votre nom incarne !Ce "réalisme" que vous prétendez enseigner à Yacouba n’est rien que de l’ignorance et un manque d’objectivité !S’il venait à faire ce que vous lui conseillez,il ouvrira un traitement encore pire pour d’autres employés !Vous connaissez son salaire mensuel pour savoir ce que ca vaut en trois ans ? Et meme s’il touchait 500 000f(ce qui est loin de la réalité !),vous etes sur qu’il pourra évoluer avec ce Burkina d’aujourd’hui où les ministères sont spécialisés dans les blocages de dossiers ? Vous imaginez-vous qu’il peut prendre cet argent et ne rien foutre avec ? Vous n’etes pas plus intelligent que le sieur Yacouba !À sa place vous auriez pris ce raccourci,mais lui,est conscient que ce genre de lutte ne se fait pas pour soi seul,mais pour assurer un meilleur traitement à ceux à venir !Si vous n’avez pas à l’esprit que votre petit frère pourrait se retrouver dans les meme conditions de travail,lui,il y pense !À voir le comportement de Yacouba,on imagine que ce n’est pas celui qui voit tout,tout de suite,mais à long terme et,si la moitié du Burkina pouvait voir les choses de la meme facon,les choses ne seraient pas comme elles sont aujourd’hui !Il est assez intelligent pour savoir qu’il peut prendre cet argent et se retrouver dans des conditions qui vont faire passer l’envie à d’autres de faire comme lui !Alors,souffrez que je vous le dise tout sec !vous n’avez pas les meilleurs idées,n’essayez pas de les inculquer aux autres !

    • Le 17 mai 2009 à 13:14 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Un peu de respect cher Mr, il ne s’appelle pas mr yac car n’ayant pas gardé le mouton avec vous mais bien Mr Ouédraogo. La vulgarité de vos propos : prends tes indemnités et tire toi manque tellement de respect au délégué licencié que je prierai bien que cela arrive à un de vos parents de préference votre père et votre mère pour vous voir leur donner le même conseil !

  • Le 16 mai 2009 à 00:10 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Si on veut se conformer à la loi au regard des éclairages du ministère du travail,ordre doit être donné à Total Burkina par ce même ministère de réintégrer le travailleur licencié sans délai, quitte à ce que les pourparlers se poursuivent sur la question.On ne voit pas vraiment où se trouve la faute du travailleur pour mériter pareille sanction.Si l’inspecteur du travail qui a autorisé le licenciement du travailleur a reçu des bons d’essence à cette fin de la part du DG de Total,ça c’est une affaire entre eux.En attendant que tout soit mis au clair,le travailleur doit être repris et immédiatement !

  • Le 16 mai 2009 à 07:16, par titonn star En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    moi je crois que le burkina se perd ou du moins nos dirigeants nous conduisent dans le gouffre.
    meme mr le ministre ds son inconscient saura et acceptera que mr le dg a tout simplement user des failles du system pr croire echapper aux emaille du fillet. il connait bien cet article aussi bien que celui qui la ecrit. s’achant que son seul abscence pourrait lui laver les mains puisqu’il etait deja aware de la machine ki avait deja declancher et qu’il n’avait plus le control.
    dans cet etat de fait nos representants devaient aussi savoir que le debat n’est pas seulement l’apanage de la personne du DG mai plutot de l’entiere management team. donc s’il etait frappe par une incapacite quelque soit laquelle au moins il a un adjoint, un suppleant ou quand meme un representant la oubien.
    evitons de nous voiler la face la, le burkina etait le burkina avant total et le restera avec ou sans total.
    il est bien claire que le liscenciement de mr ouedraogo etait intentionel,premediter, commanditer, et aussi qu’il a ete liscencie pour avoir fait ce qu’il devait faire en tant que delegue de personnel.
    tout ca pour dire que juridicquememt son liscenciement n’est rien d’autre qu’abusif et les droits d’un travailleur licencie abusivement commencence par la REINSSERTION et/ou tout le reste.
    honte au dg et aux dirigeants qui ont approuve cet acte indigne d’un burkind’bila. SHAME ON THEM !!!!

  • Le 16 mai 2009 à 13:49, par Ydan En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Je voudrais m’adresser à tous ceux qui réagissent sur le forum qu’ils sont libres de leurs propos mais, il est intelligent de mesurer leur portée. Je pense qu’il est temps pour les burkinabè de comprendre que tout ne se resoud pas par la rue. Réfléchissons. Quand l’on fait le bilan de cette grève, les travailleurs n’ont rien gagné. Bien au contraire. Avant de prendre une d"cision, il est judicieux de mesurer les conséquences à venir. Depuis les indépendances, les travailleurs vont en grève au lieu de travailler et en plus ils s’étonnent de ce que le pays ne progresse. La majorité des travailleurs burkinabè se rend au travil aux environs de 8h, revient avant midi, repartent après 15h et retournent à nouveau à la maison à 17h. Pendant ce même temps, leurs collègues d’ailleurs bossent inlasseblement. Je suis étonné d’apprendre qu’ils exigent les mêmes montants de salaire. C’est écoeurant.
    Hier, nos parents disaient le burkinabè, c’est l’homme qui travaille et qui connait la dignité. Mais je doute que cette génération puisse en dire autant en ce qui la concerne. Apprenons à négocier avec les employeurs et l’Etat, c’est pour l’intérêt de tout le pays. A ceux qui disent de faire tout pour chasser Total Burkina ou son DG, soyez en sûr, si cela arrive, ce sont leurs voisins qui se retrouveront sans de quoi payer un pain.
    Le forum doit un être une plateforme de diffusion et de discussions constructives et non un lieu virtuel de défoulement. Toute phrase écrite ici vous engage dans la destinée de cette nation en construction. Alors, soyons responsables.

  • Le 16 mai 2009 à 15:44, par wakat En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Bonjour,
    j’ai parcouru les débats sur le conflit à total. C’est passionnant et décevant à certains points.
    Moi, je ne m’en prend pas aux responsables de Total car à la lecture du texte du DCPM du ministère du travail,nos autorités sont responsable de ce qui est arrivé à Yacouba. C’est dommage mais nous sommes resté le nègre complexé.
    J’invite les burkinabè à lire le code du travail, il y a plus de devoirs pour le travailleur que l’employeur.
    Vous savez le jour où mon pays a eu le Prix doing business, j’ai compris que le développement est derrière nous car le pillage des biens du pays est ouvert. En effet, avoir le doing business veut dire que le pays a accepté triturer ses textes dans le sens négatif pour permettre à n’importe quel quidam venant d’ailleurs de faire ce qu’il veut.

    Lisez les articles 73 à 77 et ceux 314 à 388 vous comprendrez.

    Celui qui pense que Yacouba est responsable de ce qui lui arrive se trompe car chaquun payera sa compromission dixit Norbert Zongo. le Burkina Faso n’a pas d’avenir, je veux dire que le développement nous l’avons raté par les choix politiques que nos dirigeants sont entrain de faire.
    Ajourd’hui c’est total demain c’est qui ?
    c’est total qui a besoin de nous et non nous de total.sans total le Burkina aura de l’essence,alors l’argutie que se sont des impôts qui rentrent n’a pas de sens.
    God suave le Burkina

  • Le 16 mai 2009 à 16:25, par Togsida naaba En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    les gars, vous savez une chose, Yacouba Oudraogo là, vous connaisez son point de vue sur la situation actulle ? j’ai l’impression que vous etes venus monopoliser l’affaire pour je ne sais pour quelle raison ! je crois qu’il faut arreter d’etre egoiste et rester objectif ! Que voulez voulez vraiment pour Yacouba ? son bien ou bien montrer que vous connaissez vos droits ? Qui d’entre vous à ce stade des choses accepterait d’etre reintegrer à Total B ?
    on est fatigué de toutes ces histores !
    Pour les delegués de total qui maintiennent cette lutte ridicule, pourquoi ne demissionnez vous pas pour temoigner votre sincère et honnete engagement envers votre cher collegue ?
    Pour les autres, exigez des augmentations envers vos sociétés respectives et allez en greve s’il n y a pas de suite ! je vous assure qu’en deux semaines on trouvera des remplacants vite fait !
    Arretez de vous servir de Yacouba pour parvenir à vos fins peronnelles !
    Un dernier conseil, Yacou, faut aller prendre ton gombo et laisse ces traitres avant que les choses ne s’empirent !
    Amicalement le votre !

    • Le 17 mai 2009 à 03:19, par wend waoga En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Mr Togsida Naaba,votre facon de voir ce problème est d’une telle naiveté et d’une telle ignorance qu’il faudrait tout un bouquin pour vous faire comprendre,à moins,bien sur,que vous ne soyiez de ceux qui travaillent à la solde pour semer le doute dans les esprits faibles !En tout cas TOTAL Burkina ne reve que de gens comme vous pour se sentir Dieu sur terre ! Je comprends pourquoi des gens comme Nana Thibault rétournent leur veste ;ils ne peuvent compter sur personne pour les aider à l’aider !Dans ce pays,on a beau avoir une volonté de faire,on finira par baisser les bras !Et des enfants du pays vont se bomber la poitrine pour dire "je suis forts !",pendant que le pays lui-meme gemit "qu’est-ce que j’ai fait au ciel pour mériter des enfants pareils ?"...

    • Le 17 mai 2009 à 04:38, par titonn star En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      mr togsida naba, vous vous devez surement venir d’une planete ou vous rencontrer difficilement des etres humains.
      et pire, vous portez un nom dont vous n’avez pas l’aire de savoir la porte, dommage ! vraiement domage !
      mais ca existe quand meme les especes de ton genre. bon vent a toi avec ce genre d’argumentation.

    • Le 17 mai 2009 à 21:39 En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Bonjour M. Togsida,
      Moi je vais t’ajouter un nom : Sidzabda. Tu es l seul qui, à mon avis, a donné le seul conseil constructif au jeune yacou. Quel climat de travail prefigurez-vous si cet employé reste à total ? Ce sera un climat malsain aussi bien pour lui que pur la société. Et un employé "intouhable", ce n’est pas forcément une bonne chose pour l’autorité du DG. Alors, il reflechira par 2 fois avant de se faire haa kiri.
      Yacou, prend ton gombo, instale toi a ton propre compte, et laisse total a ses problm.

  • Le 17 mai 2009 à 00:44, par abrahameo En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Yacouba a le plein droit de saisir la justice pour faire la lumière sur tute cette affaire. Alors qu’il le fasse courageusement.

  • Le 17 mai 2009 à 04:17, par SIDBALA En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    C’est encore SIDBALA, pour que certains se retrouvent.
    Dans mon ecrit precedent, j’ai simplement dit ce que je pensais et pensait etre réaliste ; et croyez moi , je ne suis pas dans le sacré saint des saints , mais l’issu ne serait pas loin.
    Pour ceux qui l’ignorent, dans le privé, on peut virer comme on veut ( indemnité à voir). On ne peut pas obliger un employeur à bosser avec un employé qu’il ne veut pas.
    Vous savez personne n’aimerais etre virer ( si je peux je verais mon possible pour le yac ré-integre Total).il faut arreter d’accabler l’employeur à tout va .Des licenciemments , il ya tous les jours aux burkina ou ailleurs. Les Bonnes chassées, les vendeurs d’eau remerciés,tout ça c’est des licenciement ! accablez vous ses gens ! puisque certainement vous en faite parti.Je ne suis pas entrain de cautionner ses actes, mais juste, pour que certains sachent qu’on a été un jour ou l’autre employeur.On dit pour mieux juger quelqu’un il faut se mettre à son aune. Quant on vient pour travailler , on connait les conditions bien avant ! que ses conditions à Postiori connu ne sont pas respecter, je suis d’acc qu’on s’insurge ! On peut aussi avoir des reclamation a la suite,si elles ne sont pas satisfaite, vous n’avez pas à forcer l’employeur, c’est quand meme logique et pas difficil à comprendre ! la demission ça existe ! Qui accepterait un jour s’il veut demissioner et que l’on le lui refusais ? Ne faite pas à autrin ce que vous ne voulez pas qu’on vous face.
    Pour certains la solution c’est quoi ? On vire le DG, on ré integre Yac , on donne tout ce qui est demandé !??? les gars entre nous !Meme un moulin ne se gère pas comme ça.
    Il est bien vrai que Total gagne quelque chose au burkina(heureusement), mais le burkina aussi gagne ne se reste que le peu d’emploi qu’ils offre. Tous les pays du monde ,developpés ou sous developpés courent derrière des investisaire, et s’il faut les faire partir pour un salarié viré, croyez moi demain vous trouverez pas une seule entreprise au burkina, puisque tous ont deja viré(meme la plus grossse entreprise -l’etat-).
    Le grand probleme de certain est qu’il regarde tjrs petit.Penser que vous pouvez un jour etre employeur, et si tu mets ton capital , c’est pas pour rigoler ou voir les gens faire la grève, encore moins te laisser dicter les lois. On adhère ou on adhère pas ! on ne refait pas le monde.
    The deal is down what next

    • Le 18 mai 2009 à 01:27, par titonn star En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      toi tu n parle pas francais mon type, en plus t’es serieusement atteind et il te faut voir un sociologue, un nerologue, un pasteur ou un imam. t’en a serieusement besoin.
      j’allais aussi oublier, ca se voit que t’a toujours evoluer ds le secteur informel. quand tu vas atteindre le stade supperieur tu comprendra qu’il ya des regles qui commence a s’appliquer et qu’on ne fait pas tout a sa guise juste parcequ’on y a mis son capital

    • Le 22 mai 2009 à 23:28, par Togsida naaba En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

      Mon frere Sidbala, faut les laisser ! ils sont tres bornés ! On se croirait dans le theatre !
      Franchement que tous ceux qui se plaignent fassent la meme chose dans leur societés (s’ils en ont bien sur !). On vera concretement à ce stade quelle serait leur reaction.
      Le problème est que Yacouba avec ses mauvais conseillers n’est plus maitre de ces actes en ce moment !
      On dirait c’est vous !
      Franchement ca m’ecoeure ! booooof

  • Le 17 mai 2009 à 18:43, par ZONGO Paul En réponse à : CONFLIT A TOTAL BURKINA : Les éclairages du ministère du travail

    Jeune frère Yacouba, je te connais inteligent et je suis convaincu que dans cette lutte, ce n’est pas pour toi même mais pour pemettre aux burkinabé de savoir ce qui se passe ; trois cent mille francs comme argent de vin d’un DG, il faut que le peuple le sache. norbert disait que le pire était le silence des gens biens. Si les uns et les autres veulent qu’il fasse ce qui leur semble bons toi au moins tu auras fait ce que tu crois aussi bons et je sais que ce soit a total ou ailleurs, tu travailleras. Pauvres dirigeant burkinabé voilà un cas de coruption de dvrait se saisir les autorités car l’avis favorable n’a pas été donné pour rien.

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