Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
L’ambassadeur du Burkina en France, Beyon Luc Adolphe TIAO a rencontré la communauté estudiantine burkinabè vivant en France le dimanche 19 avril au 159 du boulevard Haussmann.
Cette rencontre a été l’occasion pour l’ambassadeur TIAO d’écouter les étudiants et d’échanger avec eux à battons rompus sur leurs préoccupations et sur la question relative aux « Accords de gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire entre le Burkina Faso et la France ». Une question qui intéresse grandement les étudiants burkinabè en France soucieux de leurs conditions d’études et d’existence sur le sol français.
La rencontre a débuté par la projection du court métrage « Timpoko », prix de la ville de Turin au FESPACO 2009, du réalisateur burkinabé Serge Armel SAWADOGO, portant sur la responsabilité des parents dans l’éducation de la jeunesse. A la suite de la séance cinéma, l’ambassadeur du Burkina Faso en France a d’abord remercié les étudiants présents pour leur disponibilité et leur dévouement. Ils ont, en effet, été nombreux à avoir répondu à l’appel, et sont venus des quatre coins de la France (Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille, Mulhouse, Nice, Poitier, Rouen, Paris, etc.). Ensuite, Son Excellence Monsieur TIAO, entouré de Madame Awa THIOMBIANO Conseiller Culturel et Directrice du Centre de Gestion des Etudiants et de Monsieur Moussa KABORE Chef du Service Consulaire de l’ambassade, a entretenu les étudiants burkinabè sur le contenu des accords de gestion concentrée des flux migratoires et de développement solidaire entre le Burkina Faso et la France.
Avant de donner la parole aux étudiants, l’ambassadeur TIAO les a assurés que ces accords sont le fruit de longues négociations entre le Burkina Faso et la France, et ont pour objectifs, la protection et l’amélioration de la condition des ressortissants burkinabè vivant en France.
Les étudiants burkinabè ont posé des questions pertinentes sur l’accord, notamment le volet spécifique les concernant et exposé leurs préoccupations à leur ambassadeur. Il s’agit entre autre des difficultés de logement, des difficultés à trouver des stages en entreprise, du montant insuffisant des bourses nationales, des difficultés d’adaptation du fait du manque d’informations pratiques sur le pays d’accueil, de la crainte d’un retour sans avenir au Burkina, etc.
Au titre des propositions faites par les étudiants on peut retenir :
Le renforcement des partenariats entre entreprises burkinabè et françaises en vue de leur faciliter l’obtention de stages
L’implication plus forte des consuls honoraires du Burkina dans l’accompagnement des étudiants tout au long de leur séjour d’étude
La mise en place par le gouvernement de mesures fortes d’accompagnement des étudiants en fin de formation et désireux de retourner au Burkina
Le suivi et l’accompagnement des étudiants non boursiers par l’ambassade
L’institution d’une journée de l’étudiant burkinabè et l’instauration de rencontres périodiques entre étudiants.
Au terme de ces échanges, les étudiants ont été rassurés par les propos de leur premier représentant en France. En effet, l’ambassadeur TIAO a promis avoir pris note des préoccupations des étudiants, et leur a exprimé la détermination du gouvernement du Burkina Faso à améliorer leurs conditions de séjour. Cette détermination se matérialise, par ailleurs, par la négociation et la signature d’accords entre le Burkina Faso et la France.
L’ambassadeur a annoncé aux étudiants, la fin des travaux de rénovation de l’ancien Centre de Gestion des Etudiants qui accueillera très prochainement le service consulaire et sa volonté d’insuffler une dynamique culturelle forte à la vie de la célèbre Maison du Burkina sise rue Fessart.
Il a rappelé aux étudiants que le Burkina Faso attend beaucoup d’eux et a exhorté ceux en fin d’études à retourner au Burkina afin de partager leurs expériences et leur savoir faire. Il n’a pas manqué de leur rappeler que le retour au pays ne s’improvisait ! Il les a invités à y investir dès a présent et à élaborer des projets qu’ils pourraient y réaliser grâce notamment à des aides financières spécifiques réservées aux jeunes porteurs de projets. « Ne comptez pas trop sur la Fonction publique ! Faites preuve d’inventivité, soyez entreprenants » leur a-t-il lancé.
Madame la Directrice du Centre de Gestion des Etudiants a, quant à elle, rappelé la nécessité d’une mise en place rapide d’un réseau des étudiants burkinabè afin de faciliter le partage et la circulation des informations entre étudiants d’une part et entre les étudiants et l’ambassade d’autre part.
Avant de clore la rencontre, l’ambassadeur à donné la parole aux délégués du Conseil Supérieur des Burkinabé à l’Etranger (CSBE), Monsieur Ambroise BASSOLET et Monsieur Sibiri Célestin NABALOUM. Les délégués du CSBE ont eu à l’endroit des étudiants burkinabè un message commun. Ils ont invité ces derniers à plus d’implication dans les activités associatives de l’ambassade et de la communauté burkinabè afin de renforcer la solidarité entre les différentes communautés de burkinabè vivant en France.
Léopold Lounkiéné J-R Bado (Stagiaire)
Vos commentaires
1. Le 22 avril 2009 à 14:28 En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
Ce me semble que ce titre n’est pas exact. Les ressortissants burkinabe en France se limiteraient- ils aux seuls etudiants ?
Le 22 avril 2009 à 22:19 En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
Est-ce une association particulière d’une ville ou les étudiants burkinabès en France ? Parce que je n’ai jamais été mis au courant pourtant je suis aussi étudiant burkinabè en France. je préfère plûtot des étudiants que les étudiants.
Le 23 avril 2009 à 03:08, par Pouknini En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
Intéressez-vous un peu plus à votre ambassade et à ce qui s’y fait, que cela concerne les étudiants ou pas. L’information sur la rencontre a fait l’objet d’une pub sur le site de l’ambassade et en tant qu’étudiants, nous avons fait circuler l’information auprès des connaissances étudiantes. Que vous n’ayez pas été informé est une chose certes malheureuse ; que vous ne soyez pas allé à la recherche de l’info et/ou été en contact avec celles et ceux qui détenaient et diffusaient l’info est aussi une autre chose dont vous êtes responsable. Les torts sont donc partagés !
2. Le 23 avril 2009 à 17:58, par Le Grand Belvédère En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
Ayant passé par le Maroc,je dois avouer que les étudiants Burkinabé y sont plus organisés et plus solidaires qu’en France.Avec des présomptions larges et des vues étroites ,les étudiants en France ont mal compris l’individualisme sauvage à l’occidental.Il y a des gens qui se mettent dans une association pour se faire voir et servir leurs intérêts particuliers.Pas d’esprit associatif,pas d’esprit rassembleur,aucune volonté de rendre service à autrui,Les informations ne circulent pas.Si tu te dis SG des Burkinabé et tu ne veux pas donner des renseignements élémentaires aux nouveaux arrivants ,tu préfères dormir que d’aller accueillir un nouveau ;pourquoi les gens participeront aux réunions d’une telle association ? Le Maroc est dur ,plus dur que la France mais on y est plus solidaires ! je crois que cette incapacité à rendre service est symptomatique d’une faiblesse,d’une immaturité,d’un aveu d’impuissance et on s’allie pas avec les faibles :l’union fait la force ! Gare aux Burkinabés si ces gens se retrouvent en position de pouvoir au Faso avec cet état d’esprit égoiste !
Arrivé dans une ville j’ai cherché à prendre contact avec le SG et l’association,il m’a dit "ici ,c’est la France,chacun pour soi ".En fait il croyait que je suis dans une situation financière délicate et que je voulais solliciter son aide.Comme quoi "la touffe de coton ne peut sauver une touffe de coton qui est en train de brûler",sauf que je ne suis ni une touffe de coton et je ne brule guère
3. Le 25 avril 2009 à 20:52, par solar En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
en fait, j’en suis mort de rire ! je connais Serge(film timpoko) depuis trois ans ! on est à toulouse ensenble.on s’est même vu avt hier ! mais jamais il ne m’a parlé de c rdv avec l’ambassadeur ! surtout ici à toulouse, c’est lam erde ! à mon arrivée ici,j’ai tenté de retrouver mes compatriotes en vain. ceux que j’ai pu joindre n’ont plus donné signe de vie qd j’ai bien sûr dit que je venais d’arriver ! j’ai contacté l’ambassade pour voir s’il y’avait des assoc burkinabè ici et ils n’en savaient rien.j’ai pourtant trouvé des assoc du senegal,de la guinée, de la côte d’ivoire qui accueillaient leurs compatriotes,leur trouvaient des chambres universitaires ki coûtent très moins cheres.j’ai dû me coller aux autres étudiants des autres nationalités et bien sûr avec le tps, je me suis permis d ne plus chercher mes compatriotes ! quand à l’ambassade, je m’en fiche.ca ne vaut rien et je m demande à quoi ca sert !
j’ai accompagné un malgache, qui avait des sooucis de logement, dans son consulat et immédiatement ils ont intervenu.le lendemain,il avait une chambre en cité !
c’est la merde ici ! j’ai suivi le conseil de l’ambassade en fondant une association que j’ai même fait apparaître dans le journal officiel français mais rien ! moi, j suis déçu et je circule ! voilà !
Le 6 mai 2009 à 18:08, par serge En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
Je ne comprend pas ce que tu veux sous-entendre.serge
Le 29 mai 2009 à 17:22, par aicha En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
salut je suis sur aicha de nationalite burkinabe.je reside au cameroun,dans la ville de douala je desire echange des ide avec toi si tu es d acore.
4. Le 6 mai 2009 à 17:52, par serge En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
salut, je voudrai savoir qui est solar ?!!!
serge
5. Le 7 mai 2009 à 01:12 En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
ALORS SOLAR !
tu es sur q tu as bien cherché ?parce q moi je connais plein de Burkinabè ici tous très sympa !différente de la description péjorative q tu viens d’en faire ! si tu v vraiment je te branche au groupe !il y’a aussi la manière d’approche qui joue !penses y !
on organise souvent des repas burkinabè et tous sont invité ! En plus grace a eux j’ai amélioré mon mooré !
donc pas d’affirmations gratuite svp monsieur !!!bi foom nin wanna ?
6. Le 8 mai 2009 à 02:08 En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
bonsoir, j’ai lu les réactions des uns et des autres qui se sont souvent contredits ; mais ya quand même un malaise quand quand on a l’impression que notre représentation nous sert peu ou sinon qu’aux étudiants boursiers. Et l’ambassadeur que je respecte beaucoup pour l’avoir entendu faire au CSC parle que d’accords avec la France... tout en exhortant à cultiver l’autonomie et ne pas espérer de la fonction publique. Y a quand même 2 discours. Des propositions faites par les étudiants à cette rencontre, je me rejouirai si le 1/ 4 étaient prises en considération, mais seulement en considération d’ici à 2010. J’ai jamais eu affaire à mon ambassade mais ceux qui ont été pour X raisons m’en dissuadent ; j ai même aidé qq 1 à refaire son passport au pays par personne interposée quand il n’a pas trouvé satisfaction sur place à Paris : c’est simplement irréaliste.
Voilà, mon semtiment général est qu’on s’en fou de nous. on est juste là dans le carde des accords bilatéraux et on vous en signera davantage ; vaudras mieux alors pour vous de voir ailleurs surtt pas la fonction publique ; c’est déjà tt bon.
Rémi
PS : mon propos ne vise pas faire mal à quiconque ; vous m’excuserez sinon
Le 13 août 2009 à 15:35, par blackphenix En réponse à : Ambassade du Burkina à Paris : Luc Adolphe TIAO rencontre les étudiants burkinabè en France
Salut, moi je suis étudiant à rennes et c’est vrai que j’ai reçu aucune info. Après si cé juste une réunion d’étudiants boursiers cé cool je n’en fais pas parti. En plus faut dire que toutes ces associations de bf sont plutot des associations d’étudiants boursiers, ici la plupart des étudiants non boursiers je les connais et on est très amis, on s’entre-aide et ça se passe bien Par contre les autres rien ! j’habitais mem à coté de la sité univ, mais jamais de news, il n’y a aucune solidarité, on te donne pas de bon plan quand t’arrive et faut vraiment tout faire sans aide et quand je dis tout c’est tout !
Et comme il a été dit plus haut les autres communautés par rapport à nous c’est grave, rendez-vous compte que quand je suis arrivé tous mes potes étaient de mayotte, civ, guinnée, mali, sénégal, benin et les bf quedal, mem quand je les contactais on dirait qu’ils ne sortaient jamais et qu’ils ne font que bosser. Mais dès que tu fous le pied dehors tu les vois !!!
Tout ce que j’ai à dire c’est que c’est bien la merde en france et que quand on est pas boursier s’accrocher !
peace !