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Paysage politique : Un nouveau parti est né

Publié le mercredi 22 avril 2009 à 02h51min

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Clément SOMDA, Président de la NID

Un nouvel espoir, la noblesse des cinq collines brunes symbolisant une réunion des continents et des humains, la pureté et la paix du cauri blanc matérialisant une véritable gouvernance mondiale, prémices d’une alliance plus profonde entre les peuples de la Terre, toute la consécration de la Nouvelle Initiative Démocratique…

D’une aire géographique en passant dans un café géonid du comité sectoriel ou villageois aux sous-sections des communes, la marche décisive de la Nouvelle Initiative Démocratique se poursuit avec acharnement pour la mise en commun des actions populaires dans les provinces, les régions et sur l’ensemble du territoire burkinabè. Il s’agit d’une étape qui n’est, en effet, que la création du Comité National, instance plénière et représentative de toutes les régions en matière de compréhension des militants et des sympathisants du parti et du public sur la possibilité de créer une société harmonieuse débarrassée des confrontations passéistes et des emportements idéologiques, à droite comme à gauche.
Les conférences en vue dans les sous-sections permettront d’accélérer leur effectivité dans les sections et dans les coordinations régionales.

Toutes ces conférences verront non seulement toute l’exhortation de la NID sur la marche à suivre mais aussi toute la compréhension des valeurs humaines de la NID qui partage et la solidarité et la prospérité. Telle est, toute arrêtée, la marche de la NID.
Cette marche sur la route d’un Burkina solidaire et prospère part, tout d’abord, du vécu quotidien à la base comme une force allant vers le centre à des ondes humaines dans une réelle inclusion du peuple et est toute à gagner. La marche passe ensuite de l’expression des doléances populaires à la libre circulation des idées du peuple vers la direction, forme écran, de créer la légitimité et d’être forte tout enfin de son bon droit.

La NID s’efforce alors constamment de rappeler ce qu’elle attend du peuple et n’est donc et ne sera jamais sur la défensive ou de transformer son cadre en un service de renseignements. Plutôt, le foyer du parti ou le “café géonid” sert de baromètre du climat politique et transforme le peuple non en accusateur mais en un humain de bon sens, constructeur, véritable architecte et combattant ultime des causes qui soulagent sa misère.

En réalité, nous avons tout à gagner dans la NID.

Rien ne vaut que la pratique d’une NID quand il s’agit de la délivrance de ceux qui souffrent injustement et du service premier assuré désormais au plus désespéré.
Nous n’avons donc pas de grandes leçons de morale politique à donner comme l’ont dit certains de nos pères avec l’enlisement qui a trop duré. Ce que nous avons, au contraire, c’est toute notre ferme décision d’aller de pratiques en pratiques de sorte à aboutir à une véritable appropriation du peuple en son œuvre pour une prospérité partagée.

Oui, sans cesse, de tant de villes et villages du Burkina et de partout, nous viennent des appels avec fortement des impatiences et des hésitations : “Venez pratiquer cet humanisme universalisant, cette autre voie, la NID, chez nous”. Il faut dire : “nous ne le pouvons pas ensemble avec la crainte”. Non, pas parce que seraient introuvables les ressources mais parce que trop peu nombreux sont ceux prêts à se donner de tout leur être à cet engagement de Responsable devant l’histoire et toute l’humanité qu’une vérité, l’unique parole qui éclaire : “Partager pour le toujours de la solidarité et de la prospérité”.
C’est donc une raison pour la NID d’accélérer la marche, juste et éclairée, sur la terre, qui vit, qui se propose mais ne s’impose pas. Il ne s’agira pas pour la NID de dicter sa marche, par ruse ou par force. Bien au contraire, toute sa marche interpelle tout un chacun à une volonté de n’être plus jamais le dindon de la farce, à un investissement plus fortement dans la politique et à un engagement de devenir un Responsable.

Quelle que soit la manière dont nous venons à cet engagement et à la fermeté d’arracher le Burkina Faso d’un passé marqué par la douleur, la colère, la rupture et la résistance, des points des plus critiques exigent notre attention et notre respect. Voici alors, toute la veille de la NID : l’initiative humaine d’être quelqu’un qui a des droits et dont l’action est guidée par l’appropriation et l’exercice de tels droits, d’une part avec l’invention et la création et d’autre part, l’utilisation et la réalisation des procédures et pratiques de valeurs humaines. C’est ainsi la pensée forte et à haute voix de la NID.
Au total, nous ne nous consacrerons pas une fois encore à un appel, un rappel aux bûcherons mais nous formulerons notre entière responsabilité dans la construction nationale, notre fécondité culturelle exceptionnelle dans la promotion des valeurs humaines et notre unique expression des intentions et impatiences du peuple d’avoir un nouveau type d’homme pour le développement.

Qui sommes-nous en réalité ?

Un autre monde qui n’est, ni à gauche ni à droite, dit le peuple. Que gauche et droite soient en relation avec le peuple, et alors on n’empêchera nulle part celui-ci de triompher dans sa préoccupation d’une mise en commun des actions et de solidarité et de prospérité dont on veut entraver par les partis pris.

Sans prendre parti, c’est le peuple qui connaît cela bien, qui sait crier, qui a la conscience du combattant, qui montre davantage sa sagesse face aux dérives intellectuelles et morales et qui n’accepte jamais la compromission d’être à un côté mais plutôt s’efforce d’avoir un bon sens commun et universalisant. Voilà comment la NID y répond. C’est alors ce que la NID entreprend de véhiculer à chaque instant, la compréhension claire et l’explication éclairée, au peuple que nulle concession ne doit l’aveugler dans son œuvre pour une prospérité partagée.

Inutile donc de déclarer notre doctrine libérale ou non libérale, c’est simplement un humanisme universalisant le bon sens de l’inventivité, de la créativité et de l’utilité sociale, tout en ouvrant les cœurs à plus de confiance en son peuple dans le monde entier.
La NID, c’est bien toute invention, toute création et toute utilisation sociale, humanisant davantage d’entrée de jeu une représentation de la prospérité partagée avec le peuple.

Absolument, il faut nidéaliser, nidéaliser ce que tout le monde sait, ce que tout le monde sent, ce que tout le monde partage d’utile et d’agréable des mains sacrées du peuple.
Depuis le 06 juillet 2008, la NID, maintenant en marche, s’est dévoilée dans son action ultime d’un peuple triomphant et enthousiasmant, son projet d’un nouveau monde et met en éveil la nation entière et la communauté internationale.
Pour un souffle nouveau, redoublons nos efforts inlassables, chers camarades nidéalistes, cette fois-ci dans une vitesse de croisière de la NID pour des victoires, des victoires du peuple sur ses ennemis.
Suivons cette marche de la NID, notre mise en commun des actions de total partage, notre préférence, vivre ensemble, qui n’est, ni à droite ni à gauche !
Tout est possible, tout de suite !

Ensemble, agissons pour la prospérité partagée !

Alexis de Clément SOMDA, Président de la NID

Sidwaya

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