Sidwaya Mag Plus (S.M.P) : Qui est "Papa Jean" ?

Papa Jean (P.J) : Je me nomme Bouda Soamba Jean de Dieu, né a Poa, au Burkina Faso en 1953, je suis au service du Dieu vivant, créateur du ciel et de la terre. J’ai quitté le Burkina Faso, il y’a plus de trente ans. Je suis un instrument entre les mains du Dieu Vivant et c’est avec un grand amour que j’accepte qu’il m’utilise pour sauver des âmes. Je ne suis pas un prêtre. J’ai fondé une famille et je l’élargis à ceux que le Seigneur conduit vers moi. Je n’ai jamais été dans une maison de formation religieuse.

Je n’ai point fait de la théologie, ni de longues études. Je n’ai rien appris de personne. Mais ce que je fais et tout ce que je sais, c’est le Seigneur Dieu lui-même qui me l’a enseigné. Il s’agit de la consécration d’un laïc par Dieu lui-même pour une mission donnée.

S.M.P : Que pensez-vous de votre mission ?

P.J. : (Rire) : C’est une mission bien noble mais tellement difficile. Il s’agit de la délivrance par la puissance de l ’Esprit Saint des enfants de Dieu qui sous le poids des différents forces maléfiques. C’’est alors entr la guerre entre les forces du mal et un missionnaire de l’Eternel notre Dieu.Et pour preuve, j’ai fais plus de seize (16) fois la prison. J’ai connu les pires accusations du monde. Au Gabon, J’ai été frappé, torturé, humilié. En prison, j’étais chargé de vider le "caca" des autres prisonniers et le transporter sur la tête pour aller jeter...et tout cela on me le faisait faire publiquement, dans le seul but de m’anéantir. Mais quelle joie pour moi de voir, à chaque fois, la gloire de Dieu triompher. Plus on m’éprouvait, plus Dieu manifestait des merveilles à travers moi. Ce que ce monde n’a pas encore compris, c’est que rien ni personne ne peut me faire renoncer à ce que je fais. Cette mission relève de la volonté de Dieu et non des Hommes.

S.M.P : Comment avez-vous vécu votre enfance ?

P.J. : J’ai eu une enfance particulière, au Burkina Faso. Ma vie fut différente de celles des autres enfants. Je vivais en communion avec le ciel et je ne savais pas que les autres n’avaient pas cette grâce. J’ai mis du temps pour comprendre ce qui m’arrivait. La première fois, c’était au Mali ; alors que j’assistais à un mariage, le Seigneur me fit comprendre l’importance des litanies dans la prière. En effet, les griots chantaient les éloges du marié. Celui-ci, ému par tant d’honneur, vida toutes ses poches pour le brave griot. Ce jour-là, le ciel s’ouvrit à moi et depuis toujours, tout ce que je fais me vient directement du Père Eternel. Le ciel n’a aucun secret pour moi. Dieu est Amour et moi Jean, je suis prêt à tout pour la gloire de son nom.

S.M.P. : Avez-vous déjà pensé à inviter la presse à se joindre à vous, lors de vos activités spirituelles ?

P.J. : C’est le Seigneur qui décide tout pour moi. Les gens viennent du monde entier et parmi eux, il arrive qu’il y ’ait des journalistes . Des journalistes Suisses venant de Génève ont filmé ce qui se passe ici. Je suis permanemment en guerre contre les sectes et quand il s’agit d’abattre les grands sorciers, je fais appel à l’armée céleste, commandée par l’Archange Saint Michel. Mais un jour, alors que je priais pour que Dieu ouvre les yeux de ceux qui m’entourent pour qu’ils voient ce qui se passe, ces journalistes ont fui avec leurs caméras. Parce que Dieu a effectivement ouvert leurs yeux et ils ont vu l’armée céleste descendre pour combattre les sorciers... Ils ont ainsi raté l’évènement alors que je m’attendais à ce qu’ils le filment dans son intégralité.

S : Et qu’est ce qui a bien pu effrayer les journalistes au point de les faire fuir au moment ou l’Armée du ciel descendait ? Et quelle est la particularité de cette Armée ?

P.J. : En réalité, ce qui les a terrifié, c’est la taille des soldats de Dieu, puisque ce sont vraiment des géants. J’aurais dû demander à Dieu de les faire apparaître en miniature selon la taille normal d’un humain, pour ne pas faire peur aux journalistes. S’ils n’avaient pas fui ce jour-là, ils auraient pu filmer bien de mystères. En ce qui concerne tout ce qui a été déjà filmé, au cours des louanges et prières de délivrance auxquelles ils ont pu assister , la seule condition que j’impose est que l’on ne s’en serve jamais pour se faire de l’argent. Il faut plutôt l’utiliser pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Il faut faire savoir au monde entier que Dieu nous répond quand nous l’invoquons de tout coeur et quand nous respectons ses commandements. Dieu peut tout faire pour nous. Il a seulement besoin de notre disponibilité.

Quand comptez-vous rentrer au bercail ?

P.J. : C’est pour bientôt. Dieu m’enverra en temps opportun, au Burkina Faso, ma chère patrie. Vous qui avez eu la grâce d’apprendre tant de choses , sachez que même certains parmi vous, ceux qui sont appelés à sauver des âmes ou à être des pêcheurs d’Hommes, seront toujours éprouvés dans leur mission. Par ce que c’est très difficile de convertir un pécheur.
Mais tenez bon car le Seigneur sera toujours là pour vous protéger et anéantir vos persécuteurs. Servez fidèlement Dieu sans rien attendre en retour. Soyez tous bénis au nom de l’Eternel. Ainsi soit-il !

Propos recueillis par Aimée Florentine KABORE

Sidwaya