Profitant du forfait de la Malienne, Léontine est admise pour disputer les demi-finales. Face à l’Egyptienne Ashraf, la Burkinabè manque d’initiative et fuit le combat. Après plusieurs avertissements, elle n’arrivera pas à relever la tête. Elle est naturellement vaincue.

Le même scénario se produit lors de son combat pour la 3e place synonyme d’une médaille de bronze. Au-delà de Léontine Baïlou, c’est toute l’équipe burkinabè qui a sombré à l’Académie des arts martiaux de Niamey. D’abord, Hamidou Dao dans les -60 kg est vite mis hors de course dès le 1er tour par l’Algérien Slimani. C’est encore un Maghrébien, le Tunisien Romdhani, d’un superbe ippon qui met fin au rêve de Adama Ilboudo dans les -66 kg au 1er tour. Onze nations étaient représentées à ce championnat avec un total de 79 tireurs. La part belle est revenue aux équipes mabghrébiennes. Nettement au-dessus des autres, elles ont survolé la compétition.

Néanmoins, Zackaria Tiemtoré, l’entraîneur de l’équipe burkinabè voit un bon signe de la prestation de ses tireurs. "nous avons fait le pari d’amener des jeunes qui n’ont jamais participé à une compétition de ce niveau. Aujourd’hui, ça été difficile. Je suis sur que ces jeunes nous donneront satisfaction dans les années à venir. J’espère que l’avenir nous donnera raison". Pour le chef de mission, Watil Poda, " il n’ya pas eu de défaut technique chez nos tireurs. Simplement que l’expérience a manqué et ils l’ont reconnu honnêtement". Vivement, plus de compétitions pareilles pour ces jeunes tireurs qui ne demandent que ça pour emboîter les pas de leurs aînés qui se comportent tant bien que mal sur l’échiquier international.

Yves OUEDRAOGO à Niamey

Sidwaya