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Accréditation à la CAN 2008 : Les journalistes burkinabè crient victoire !

Publié le vendredi 25 janvier 2008 à 09h46min

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La 26e CAN de football bat son plein au Ghana depuis le dimanche 20 janvier 2008. Si les journalistes burkinabè étaient dans l’incertitude quant à leur présence au coeur de l’évènement, ils sont présentement rassurés pour avoir obtenu leurs accréditations le lundi 21 janvier dernier.

Enfin ! Les journalistes burkinabè venus couvrir la 26e CAN au Ghana ont pu obtenir les fameuses accréditations qui les autorisent à couvrir la biennale du football africain. Mais après quel parcours ! En effet, dès leur arrivée à Accra le samedi 19 janvier dernier, les journalistes de la mission de presse ont été informés par 2 de leurs confrères qui les y avaient devancés quelques heures plus tôt qu’il était inutile qu’ils se rendent au Kofi Annan center où se délivrent les accréditations.

L’explication donnée par ceux-ci était que les journalistes qui n’avaient pas reçu de confirmation de la CAF, suite à leur demande il y a de cela quelques mois, devaient patienter encore quelques jours. Et malgré toutes les tentatives auprès du directeur de la Communication de la CAF, Souleimane Habuba, au quartier général de la CAF à l’hôtel Golden Tulip, celui-ci n’a rien voulu comprendre. Pour se débarasser de tout le monde, il donna rendez-vous pour le lundi 21 janvier à 11h à ceux qui n’avaient pas la confirmation. Il fallait dès lors trouver un hôtel pour se loger. Ce qui fut fait et aux uns et autres de procéder au change du CFA en Cedi. Là, certains ne se retrouvaient pas dans les calculs, surtout que la monnaie ghanéenne a changé.

Tout cela va rentrer dans l’ordre grâce à la solidarité du groupe. Nous sommes tout de même passés au quartier général de la CAF dans la soirée du samedi pour savoir s’il n’y avait pas d’autre issue, mais rien n’y fit. Un autre tour dans la matinée du dimanche 20 janvier et le ton est monté entre les journalistes burkinabè et des responsables de la CAF, dont Souleimane Habuba. Ce dernier nous a tout simplement demandé de vider les lieux. Avant de partir, certains d’entre nous n’ont pas hésité à lui adresser des mots durs, lui donnant rendez-vous un de ces jours à Ouagadougou où il les trouverait sur son chemin.

Le jour du rendez-vous, le lundi 21 janvier sera le bon, mais là encore ! Au QG de la CAF ce jour-là, point de Souleimane Habuba. On nous apprendra qu’il est en réunion quelque part dans l’hôtel. L’attente est longue pour les journalistes et finalement certains se résignent à passer par des partenaires de la CAF, tandis que d’autres décident de patienter sur place. Le 1er groupe arrive à avoir une signature qui devrait permettre aux hommes de média d’avoir accès à la salle de confection des accréditations au Kofi Annan center.

Pourtant à ce niveau, une dame leur fera savoir qu’elle ne reconnaît pas la signature en question que et la seule valable est celle d’une autre dame. Il a fallu utiliser le téléphone portable et la dame en question de dire qu’elle est au stadium d’Accra. Le moyen le plus rapide pour y arriver est le taxi mais les bouchons de la circulation ne faciliteront pas la tâche. Sur place à l’entrée du stade, il est impossible d’entrer face aux forces de sécurité qui exigent au préalable l’accréditation.

La dame dont la signatue est reconnue devenue introuvable et ce groupe d’apprendre que ceux qui sont restés au quartier général de la CAF ont obtenu la fameuse signature de Souleimane Habuba. Ils mettront près de deux heures d’horloge pour revenir au Kofi Annan center, parce qu’ils étaient perdus dans la ville avec le car. Ce groupe décide alors d’aller revoir Souleimane Habuba mais sur le chemin du retour, dans le taxi, reçoivent un coup de fil leur demandant de revenir au stade où enfin ils ont la signature de la dame et peuvent se rendre au Kofi Annan center.

A la fin, ce sont 10 journalistes burkinabè qui obtiennent les accréditations et ont le temps de suivre une partie du 2e match du groupe A remporté par le Maroc devant la Namibie par 5 buts à 1. Il faut souligner que 4 journalistes, dont l’envoyé spécial des Editions "Le Pays" et 2 n’étant pas de la mission de presse, sont restés au Ghana pour toute la compétition, tandis que le reste du groupe a pris le chemin du retour le mardi 22 janvier.

Par Antoine BATTIONO (Envoyé spécial à la CAN 2008)

Le Pays

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