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Agro-business : Robert Nassa, un fermier moderne

Publié le lundi 28 mai 2007 à 08h23min

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Robert Nassa

Robert Nassa est un agro-pasteur. Sa ferme située à Sabtenga dans la localité de Ziniaré est un véritable laboratoire : croisement d’animaux, cultures fourragères adaptées... font la fierté de ce fermier parti de rien.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid. En 1978, lorsque Robert Nassa démarrait ses activités, il n’avait que quelques têtes de bœufs et travaille encore à la daba sur une superficie de deux hectares. A force de persévérer, il a agrandi son domaine à 12 hectares. Il possède une centaine de bœufs, une soixantaine de chèvres et une centaine de moutons.

Passionné et ambitieux, Robert Nassa fait des croisements de zébus. Cet homme fier de ses résultats obtenus à la suite de son expérience parle de ces zébus Azawak, Girlando qu’il possède : "Le Holtein ne supporte pas la chaleur alors j’ai fait un croisement entre le Holtein et le Zébu giro-indien qui résiste mieux sous les tropiques", se réjouit-il.

Robert Nassa, pour mieux faire face à ces ruminants de grande consommation, à des provisions de bottes de niébé, d’arachide, fourragères... En bon gestionnaire, il sait quand s’épuisera son stock de réserve parce qu’il a au cours de son expérience, évalué le taux de consommation par ruminant, par espèce... Il détermine ainsi le nombre de ces animaux en fonction de la quantité de cultures fourragères, niébé... qu’il emblave dans son champ avec l’aide de ses cinq employés. L’homme ne veut pas se tourner uniquement vers le profit.

Malgré les dizaines de litres de lait produits par les bœufs et vaches, Robert Nassa veut réduire le nombre des Girolandos d’ici à cinq ans. "L’entretien coûte cher. Pendant la période de chaleur, je dois faire le plein d’eau de ce fût de 4 m3 quatre fois par jour". Quand on sait que le fût de 4m3 fait 4000 litres il y a de quoi comprendre cet agropasteur qui n’a pas encore de forage et qui travaille sur fonds propres.

M. Nassa n’entend pas pour autant arrêter son expérience. Il se dit prêt à partager son savoir-faire avec tous ceux qui le souhaitent. Il est disposé à s’investir pour un meilleur développement de ce secteur.

Hamadou TOURE

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2007 à 23:30 En réponse à : > Agro-business : Robert Nassa, un fermier moderne

    Bonsoir Mr Hamadou TOURE, juste pour dire qu’un Boeuf est un bovin mal castré alors je ne sais pas comment il pourra faire du lait mais bon nous sommes sur Ziniaré donc tout est possible ! On parle aussi de Capacité d’ingestion ou CI à la place de taux de consommation.
    Merci pour l’article, c’est une ferme que j’ai visité alors je connais un peu le site. Vous m’excuseriez pour ces corrections d’ordre Zootechnie.

    • Le 3 juin 2007 à 17:40, par Bila, l’autre zootechnicien En réponse à : > Agro-business : Robert Nassa, un fermier moderne

      Bonjour ! Monsieur le "zootechnicien" vos précisions sont carrement à côté de la plaque. Le journaliste n’est pas un zootechnicien et il utilise le terme général "boeuf" pour qualifié les vaches en production. Quand à "capacité d’ingestion" ou "taux de consommation" reconnaissez que c’est le moins important dans l’article. J’attendais du spécialiste que vous une contribution constructive sur les problèmes soulévés par l’éleveur et qui sont entre autres :
      - est ce que les races Gir et girlando que le Burkina à importé à coût de milliards du Brésil pour augmenter notre production laitière (sans débats avec des spécialiste s’il vous plait) nationale sont pertinentes au regards des difficultés d’alimentation et d’abreuvement dans notre pays à certaines saisons ? Pensez qu’on essaye de fourgué ses animaux à des eleveurs du Soum et du SENO à travers des projets juteux. Le sujet a été tabou à son temps parce qu’on avait dit que c’est le président qui avait décidé ainsi.
      - la production de 10 litres de lait par vache ne sembles pas regler les dépenses de fonctionnements de la fermes. C’est tout de même curieux parce que ça fait beaucoup de lait. Alors, n’ya t’il pas un problème d’écoulement des productions ? Qu’en est il de la politique d’appui à la tansformation des produits laitiers au niveau du Ministère des ressources animales ?
      - enfin ce article est pertinent en ce sens qu’il permet d’abrdé un sujet d’actualité ou qui va devenir très rapidement une "actualité" au Burkina. Si vous avez écouter RFI vous aurez appris qu’un grand problème d’approvisionnement en lait et produits laitiers dû à une rupture des stocks est en train de faire monté les prix du lait sur le marché international. Il se posera même rapidement un problème d’apprvisionnement de nos marché en lait en poudre dans les jours ou mois à venir. Quel mesures le gouvernement prend pour pallier ce problème. Comment compte t’il impliquer les productuers locaux comme Monsieur NASSA dans la solution de ce problème pour notre pays ?
      Voilà autant d’interrogations que soulèvent cet article qui aurait pu être plus fouillé. Chapeau à l’auteur.
      Alors si vous n’avez rien à dire taisez- vous au lieu de critiquer superficiellememnt les gens.

  • Le 4 juin 2007 à 16:54, par alice zongo En réponse à : > Agro-business : Robert Nassa, un fermier moderne

    Du calme bila inutile d’être aussi agressif et insultant (un peu de politesse que diable est ce trop vous demandez ??!!!) vous pouvez vous expliquer et vous faire comprendre calmement !!!
    L’agressivité reste l’arme des faibles bonne journée surtout .

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