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Association Rayim Kudemdé : La culture nationale comme priorité pour les médias en langues nationales

Publié le mercredi 29 novembre 2006 à 07h00min

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L’Association Rayim Kudemdé (ARK) a animé une conférence de presse à la Maison des retraités Antoine-Nanga le 24 novembre 2006. Au menu : le bilan de ses cinq ans d’activités et les perspectives.

La conférence de presse animée le 24 novembre 2006 constitue, avec la soirée culturelle qui a eu lieu le 28 novembre 2006 à la Maison du peuple, une des activités de la commémoration du cinquième anniversaire de l’Association Rayim Kudemdé (ARK). Autorités religieuses et coutumières, ainsi que les associations sours étaient présentes à la rencontre qui s’est tenue en présence du parrain de la manifestation, M. Tiga Pascal Ouédraogo, maire de la commune de Sig-Noghin et du Wogdg Naaba.

La conférence de presse a été pour le président de l’ARK, Rigobert Ilboudo, l’occasion de passer en revue des activités réalisées depuis la création en novembre 2001 de l’association. Il a entre autres, énuméré les activités de plaidoyer et de sensibilisation, les plantations d’arbres, les rencontres avec la presse et les autorités coutumières. En outre, le processus d’implantation dans les provinces du Burkina de structures relais de l’association est en cours.

Le bilan des activités de l’association est jugé globalement positif par les responsables qui reconnaissent cependant que certaines années ont été moins fructueuses en termes d’activités que d’autres. Il a déploré par exemple le fait que le dossier déposé au ministère de la Culture pour avoir l’appui du Programme de soutien aux initiatives culturelles décentralisées (PSIC) n’ait pas connu un aboutissement heureux. N’empêche, l’ARK compte toujours sur ce département, notamment pour l’aider à asseoir ses démembrements dans les provinces du Burkina Faso.

D’autres projets seront, selon les responsables de l’ARK, réalisés. Il s’agit notamment des tournées auprès des chefs traditionnels, des visites de sites historiques, de l’organisation des journées de la culture burkinabè, de l’alphabétisation en langue nationale de ses membres. L’association entend aussi organiser des conférences, une coupe de football et distinguer les animateurs des médias, les membres de l’association ou les personnes qui lui apportent leur soutien dans la réalisation de ses objectifs. L’ARK compte aussi se doter d’un siège et d’un site web.

Les échanges avec la presse ont permis d’élucider certaines questions. Il apparaît que l’ ARK qui regroupe actuellement 45 membres des différents médias du Burkina, s’intéresse à toutes les langues du Burkina, sans exclusive, même si, pour l’heure, sa dénomination est en langue mooré.

Marie KANGAMBEGA (Stagiaire)

Sidwaya

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