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Guibaré : L’eau, le désenclavement et la promotion de la femme en priorité

Publié le mardi 26 septembre 2006 à 08h15min

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Le conseil municipal de Guibaré, province du Bam, a été installé le 25 juin 2006 mais était jusque-là, sans local. C’est désormais chose faite. Il a intégré le 10 septembre dernier, la Maison des jeunes, local provisoire qui lui a été octroyé.

La première priorité du conseil municipal de Guibaré est l’eau. Il s’agit d’étendre la couverture de la population en eau potable et en retenues d’eau pour les activités maraîchères dans le souci d’améliorer la qualité de vie des Guibaréens. La deuxième est le désenclavement car Guibaré est une municipalité périphérique de la province du Bam.

L’accent sera alors mis sur !es routes, l’électrification rurale et la couverture téléphonique.

La troisième préoccupation est la promotion de la femme. Guibaré compte 22 426 habitants dont 53,19% de femmes et « il ne peut y avoir un développement durable sans une véritable promotion de la femme, cellule de base de la société ». Enfin, le quatrième volet prioritaire est le jumelage-coopération. A ce niveau, Guibaré est en amitié avec des municipalités de France et d’Allemagne.

Durant son quinquennat, le conseil entend renforcer ses relations avec ces partenaires et s’ouvrir d’autres horizons. Le maire Ousséni Vincent Sawadogo a réaffirmé ces priorités le 10 septembre 2006. C’était à la cérémonie lors de laquelle il a intégré la Maison des jeunes, le local provisoirement octroyé au conseil municipal. M. Sawadogo a saisi l’occasion pour remercier les autorités coutumières et religieuses venues faire des bénédictions, aux conseillers municipaux. Le conseil municipal de Guibaré se compose de 26 membres, tous issus du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dont 13 femmes et 13 hommes.

Il entend travailler dans le sens du développement de la localité en associant toutes les couches socioprofessionnelles et politiques. La question des potentialités réelles de développement, le nouveau bourgmestre pense que Guibaré en regorge. On peut citer entre autres, la solidarité des habitants, les sites aurifères (plus de six) et les énormes potentialités agropastorales. Mais tout début est difficile, reconnaît le maire Ousséni Vincent Sawadogo. C’est pourquoi il a lancé un appel aux différents partenaires à appuyer la municipalité qu’il dirige.

Loro Rigobert Malo
AIB/Kongoussi

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