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Association des professionnelles africaines de la communication : Les femmes journalistes déterminée à relever les défis

Publié le samedi 23 septembre 2006 à 08h55min

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L’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC) tient un séminaire - atelier autour du thème : « Femmes et journalisme au Burkina : quelles perspectives » ? Une quarantaine de participantes prennent part aux travaux du 21 au 23 au Centre culturel américain.

Venues des différents organes de presse, les journalistes femmes de Ouagadougou et des villes de Banfora, Bobo-Dioulasso et Gaoua réfléchissent sur l’exercice de leur métier. C’est à la faveur d’un séminaire - atelier que l’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC) organise en partenariat avec le Centre culturel américain, les 21, 22 et 23 septembre 2006, dans ledit centre.

Au-delà du thème central : « Femme et journalisme au Burkina Faso : quelles perspectives » ?, bien d’autres sujets sont au menu des débats. Ce sont entre autres, la place et le rôle des femmes dans les chaînes de télévision, de radio et dans la presse écrite, dans les écoles de formation et dans les syndicats de journalistes au Burkina Faso. Pour la circonstance, des panélistes choisis en fonction des différents thèmes apportent leur contribution pour donner plus de dynamisme aux journalistes femmes. Il s’agit particulièrement de trouver les voies et moyens pour que les femmes exercent efficacement le métier de journaliste et qu’elle mettent leur génie, leur savoir-faire et leur savoir-être au service de la presse burkinabè.

La présidente de l’APAC, Mme Mafarma Sanogo souligne que cette rencontre est une excellente occasion pour les femmes journalistes de mieux se connaître et de s’instruire de l’expérience des unes et des autres, surtout celles des aînées, pour améliorer leurs performances.

Un métier attirant

En effet, elles vont ensemble analyser leur situation dans les différents médias, les obstacles auxquels elles font face, les défis à relever, les succès et les perspectives.

Mafarma Sanogo affirme que le journalisme intéresse de plus en plus les femmes. Cependant, elle relève que celles-ci, de façon générale, cherchent encore leur marque. « Beaucoup embrassent le métier sans formation de base et nombreuses sont celles qui, après seulement quelques années d’exercice abandonnent les rédactions pour des bureaux plus sereins, laissant sommeiller des talents considérables », déplore-t-elle.

En revanche, le Centre cultuel américain a décidé d’accompagner l’APAC dans son ambition de renforcer le rôle des femmes dans les médias au Burkina Faso, comme l’a dit la directrice Mme Joann M. Lockard. De son point de vue, cette rencontre aidera les femmes journalistes du Burkina à prendre conscience de leurs droits, à valoriser leur identité, leur citoyenneté et leur image dans la société. « Il est loin le temps où dans les pays africains, les femmes n’avaient pas accès à l’information et l’éducation et un droit à la parole », s’est-elle exclamée. Elle a, par ailleurs, rassuré les membres de l’APAC de sa disponibilité à les aider et à toujours leur apporter son appui pour le rayonnement et la promotion des femmes.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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